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Corpus EAF 2016

Commentaire de texte : Corpus EAF 2016. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  603 Mots (3 Pages)  •  833 Vues

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FRANÇAIS – Question de corpus

Les personnages sont ils touchés de la même manière par l'univers fictif qu'ils découvrent ?

        

        Tout d'abord, chacun des personnages est projeté dans un nouveau monde, univers grâce à une histoire qui lui est racontée. Cependant, pour tous les personnages ce monde n'est pas une découverte voulue, attendue. En effet, d'une part dans le texte C, les protagonistes choisissent de se rendre régulièrement dans ce cinéma. Cela représente même une « occasion »(l.1) pour eux, notamment la grand-mère de s'habiller soigneusement. Cette sortie revêt donc une signification positive et est attendue par ceux-ci.  Tandis que dans le texte de Marguerite Duras, l'héroïne se retrouve dans cette pièce pour « s'y cacher »(l.1-2) , oublier le fait qu'elle ait échoué de retrouver son frère. Cette histoire est une surprise pour elle et totalement inattendue comme nous le montrera sa réaction. Enfin, dans le texte de Marcel Proust le petit garçon doit,lui, subir le stratagème mis en place pour le « distraire les soirs où on [lui] trouvait l'air trop maheureux » (l.4).  Il assiste donc à ces projections de manière totalement indépendante à sa volonté.

        Dans chacun des textes, on observe aussi que l'ambiance mise en place par la salle où a lieu la projection impacte la manière dont les personnages sont perçoivent les histoires. Dans le texte A, la lanterne magique fait de la chambre du garçon un lieu qui lui est totalement inconnu, étranger. L'auteur ,à travers une comparaison, explique que ce sentiment est le même que celui ressenti « dans une chambre d'hôtel ou de chalet » où le garçonnet aurait pu être « arrivé pour la première fois en descendant de chemin de fer». Tandis que dans le texte de Marguerite Duras, l'héroïne est ,au contraire, transportée simplement par l'atmosphère de la salle si bien qu'elle se « mit à pleurer de bonheur »(l.5)  L'auteure nous montre cela dans une très longue phrase (l.7à11) où celle-ci va accumuler  les périphrases pour désigner cette pièce, commençant par le terme fort d' « oasis »(l.5). puis en utilisant de nombreuses fois le mot « nuit » métaphorisant la salle,(l.6-7-8) accompagné d'expansions du nom mélioratives.(« artificielle et démocratique », « offerte à tous » « plus vraie que la vraie nuit »). Enfin dans le texte d'Albert Camus, malgré un confort réduit (« de mauvais fauteuils de bois dont le siège se rabbattait avec bruit ») et  l'ambiance bruyante, si bien qu'un « agent munis de nerf de boeuf » est là pour faire régner le calme , la grand mère aime tout de même se rendre dans ce cinéma.

rabattre

        Par suite, on pourra observer que ces histoires, bien que dans tous les extraits soient féériques et clichées(« , auront un impact plus ou moins positifs sur les différents protagonistes. Pourtant, dans tous les textes, l'auteur marquera une « pause » plus ou moins marquée dans le récit principal pour nous raconter cette nouvelle histoire. Dans le second texte, on observe que ,très rapidement,  lhéroïne s'identifie à la femme « jeune et belle » au point qu' une « gigantesque communion de la salle et de l'écran» (l.27) s'installe. Suzanne retrouve chez le personnage de cinéma ce qu'elle ne peut pas chez elle-même tellement qu' elle « voudrait bien être à leur place ». L'auteur insiste sur cela en répétant deux fois le verbe « vouloir » (comme on le voudrait »(l.28))

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