Le cancer

LE CANCER

I. REPRESENTATIONS PROFANES ET MÉDICALES DU CANCER:

Ensemble des idées qui sont collectivement partagées qui s’inscrivent dans un mémoire.

Plus elles sont inscrite historiquement, plus il est difficile de remettre ces idées en cause.

INCA: 2018:

382 000 nouveaux cas en France métropolitaine

157 000 décès ( 89 600 chez les hommes et 67 000 chez les femmes)

Maladie incurable: car les représentations collectives du cancer restent associé a la mort, nous avons depuis une vingtaine d’année: 50% personnes qui considèrent que le cancer est mortel et incurable. Alors que le discours médical et le discours médiatique ne véhicule plus du tout cette image du fléau que le cancer a largement incarné jusque dans les années 70.

Depuis 1970: l’idée très forte d’une maladie mortelle et associée dans l’esprit du publique qui est sondé mais aussi du public plus large, lié a l’impossibilité d’en guérir que la guérison peut faire douter de la réalité du cancer.

Si on survit a un cancer, il peut s’agir:

erreur de diagnostique

maladie appartenant à la catégorie des états précancéreux

Cet catégorie des états pré-cancéreux: c’est une catégorie qui était largement utilisé par les médecins qui craignaient d’utiliser le mot cancer puisqu’ils connaissaient la charge de connotation négative.

Mais ainsi et pour le bien du patient auquel on a une annonce a faire, ils ont continuer à utiliser une nosographie profane (nosographie= description t classification méthodiques des maladies):

Maladie mortelle: cancer

D’autres maladies dont on pourrait guérir: pré-cancer

Cette notion de maladie incurable renvoie a l’image paradigmatique de la mauvaise mort.

SOUFFRANCES LONGUES « longues maladies »

POURRITURE DU CORPS NOIRCEUR, LA DÉVORATION PAR LE MAL qui se nourrit de l’intérieur

IMAGE DU CRABE

CANCER FLÉAU:

=> lié a l’institutionnalisation de la cancérologie dans les années 1930, c’est à cette époque que s’organisent les premier mouvements de lutte contre le cancer.

Ce qui ont instaurer ces premiers mouvements de lutte et pour mieux organiser leur politique de dépistage au début du 20e siècle, ont contribuer à l’émergence de la représentation du fléau universel.

=> Idée: maladie:

Maladie dont l’incidence progresse partout dans le monde

Maladie ignorant les différents sociales

Maladie qui a traversé l’histoire de l’humanité

Maladie qui s’en prend a toues les formes de vies organisés

EVOLUTION HISTORIQUE:

L’horreur de la maladie venait des descriptions terrifiantes qui en étaient faite dans les ouvrages médicaux et de vulgarisation.

Les campagnes de lutte contre le cancer ont basculé l’horreur de la maladie dans le nombre de morts et de malades. Campagnes qui ont donné une véritable existence sociale à ce fléau.

S’installe au fil des siècles: CANCER =FIGURE DU DIABLE dont le comportement sournois, rusé et hypocrite ressemble aux animaux et différentes bêtes auxquels il a été associé: crabe, araignée, serpent, crapaud

MALADIE SOURNOISE:

Campagnes de lutte contre le cancer ont aussi contribué a la représentation du mal sournois et insidieux. Maladie qui se développe silencieusement, que l’on ne voit pas et qui s’étend. Elle brouille la frontière entre les catégories santé et maladie.

Dans la pensée profane, la santé est synonyme de « silence des organes »: au point que les patients en rémission ne savent plus si ils se trouvent du coté de la maladie ou de la santé

SILENCE ET DÉNI AUTOUR DU CANCER:

=> SILENCE AUTOUR DE LA MALADIE ET DE LA GUERISON: les malades du cancer cachent souvent leur maladie à:

leur entourage professionnel: sur les différents sites de l’inca: on retrouve les indications très précises concernant la perte d’emploi après un cancer.

leur entourage familial

N’est pas sans effet, car ignorance de la maladie et de sa guérison possible.

=> COMMUNICATION AUTOUR DE LA MALADIE:

Stratégies ont été développés dans des centres de lutte contre le cancer pour permettre aux patients de garder le moral. Stratégies qui prenaient la forme d’une invitation et parfois même d’une injonction à ne pas parler de la maladie entre eux. et même lorsque cette injonction n’existe pas, les patients vont adopter pacifiquement ce principe de discrétion entre eux ou avec leur entourage.

Ne pas parler de la maladie, ne pas trop en parler et éviter de dire qu’on en souffre lorsqu’on en parle.

livre blanc 1999: montre a quel point les patients souffrent de ce silence

Ces principes de discrétion qui ont pu conduire les malades a se soustraies a toute communication et a pu les placer dans une situation d’isolement socio-affectif non seulement pour ne pas a avoir a admettre leur maladie mais ne pas a avoir entendre non plus celle des autres.

SYMBOLE DU DÉSORDRE:

MALADIE