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Les Diabetes Et Cancers

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ellules dont il est originaire (carcinome ou sarcome) et par la différenciation plus ou moins importante par rapport à la cellule initiale (cancer indifférencié, peu différencié ou pas différencé).

En particulier, le cancer du poumon :

Un cancer du poumon, ou cancer bronchique, est une maladie des cellules des bronches ou, plus rarement, des cellules qui tapissent les alvéoles pulmonaires. Il se développe à partir d'une cellule normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une masse, appelée tumeur maligne.

Sans traitement, la tumeur se développe. Des cellules cancéreuses peuvent s'en détacher et migrer vers d'autres tissus ou organes où elles forment de nouvelles tumeurs, appelées métastases.

Les Diabètes

Le glucose provient de 2 sources : des aliments riches en glucides que l'on ingère et du foie (qui emmagasine le glucose après un repas et le déverse dans le sang au besoin). Une fois extrait des aliments par le système digestif, le glucose passe dans le sang. Pour que les cellules du corps puissent utiliser cette indispensable source d'énergie, elles ont besoin de l'intervention de l’insuline. Le diabète peut provenir d'une incapacité, partielle ou totale à fabriquer l'insuline. Il peut aussi provenir d'une inaptitude des cellules elles-mêmes à utiliser l'insuline pour absorber le glucose.

Le début est rapide, voire brutal dans 80 % des cas. L'évolution de la maladie est accélérée par les infections, stress et autres chocs, ce qui fait que le diagnostic se fait souvent lors de consultations pour autre chose. Cependant, cela ne veut dire en aucun cas que l'infection présente est la cause du diabète.

Fonctionnement d’une cellule normale : La liaison de l’insuline au récepteur permet l’entrée du glucose dans la cellule.

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1, également nommé diabète insulinodépendant (DID) ou diabète juvénile, peut être causé par une attaque virale ou toxique, ou par une réaction auto-immune qui aboutit à une destruction totale des cellules bêta des îlots de Langerhans. Ces cellules sont chargées du contrôle de la glycémie, donc le taux de glucose dans le sang, par la production d'insuline en fonction de la glycémie : ainsi en cas d'hyperglycémie, l'insuline est produite en plus forte quantité. L'insuline est une hormone qui permet l'utilisation du glucose, en coordination avec le glucagon, lui aussi sécrété par les îlots de Langerhans du pancréas, et dont l'action s'oppose à celle de l'insuline.

Ce type de diabète apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte, mais peut être parfois présent depuis la naissance et ne se manifester qu'à l'adolescence. Il touche environ 10 % des diabétiques, et 90% de ces diabétiques n’ont pas d’antécédents familiaux. Il se caractérise par une émission d'urine excessive (polyurie), une soif intense (polydipsie) et un appétit anormalement augmenté (polyphagie). Il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise de nourriture abondante, une hyperglycémie avec parfois présence d'acétone dans les urines, accompagnée d'une haleine « de pomme reinette » caractéristique.

Fonctionnement d’une cellule chez un diabétique de type 1 :L’absence d’insuline empêche l’absorption du glucose.

Le diabète de type 2

Le diabète de type 2, également nommé diabète non insulinodépendant, ou diabète de l’adulte, est caractérisée par le fait que l’organisme devient résistant à l’insuline, cela provoque une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes de plus de 45 ans( bien qu’il touche de plus en plus de jeunes) , ayant des antécédents familiaux de diabète de type 2 et chez les personnes obèses ou ayant un surplus de poids. Ce type de diabète, de loin le plus fréquent, touche près de 90 % des diabétiques.

il est souvent accompagné d’autres problèmes de santé : hypertension artérielle, dyslipidémie, tabagisme etstress. Il est tout aussi important de les traiter que de ramener la glycémie à la normale.

Fonctionnement d’une cellule chez un diabétique de type 2 : La résistance à l’insuline limite l’absorption du glucose.

Le diabète gestationnel Le diabète gestationnel est un diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes lors d’une grossesse. Il se caractérise par une intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires, provoquant une insulinorésistance qui entraîne une hyperglycémie. Le diabète gestationnel peut être isolé car il ne survient que pendant les grossesses, mais plus fréquemment, il annonce la possibilité d'un diabète de type 2 ou la première manifestation d'un diabète de type 1.

Les diabètes secondaires

Les autres formes de diabète sont beaucoup plus rares, représentant chacune quelques pourcents des cas :

-Les diabètes de types MODY (Maturity Onset Diabetes in the Young), sont génétiquement déterminés: dans les familles porteuses, un individu sur 2 est atteint, à toutes les générations. Le début en est habituellement précoce (néonatal parfois, avant 25 ans en général), et le plus souvent ils réalisent des diabètes non insulinodépendants.

-Les diabètes secondaires à des maladies du pancréas (pancréatite chronique, cancer du pancréas, mucoviscidose, hémochromatose, chirurgie du pancréas).

-Les diabètes secondaires à des maladies endocrines, dont le syndrome de Cushing, l'acromégalie, le phéochromocytome, l'hyperthyroïdie, l'adénome de Conn, etc.

-Les diabètes secondaires à des maladies du foie, cirrhose, hépatite virale C, ou hémochromatose.

-Les diabètes secondaires à des mutations de l'ADN mitochondrial : le syndrome de Ballinger-Wallace.

-Le diabète lipoatrophique : Lipodystrophie congénitale de Berardinelli-Seip, caractérisé par la disparition du tissu adipeux, avec insulinorésistance majeure, hyperlipidémie et stéatose hépatique ;

-Les diabètes associés à des médicaments, en particulier les corticoïdes, les diurétiques, les antipsychotiques, les immunosuppresseurs de la famille des inhibiteurs de la calcineurine, etc.

-Le diabète insipide, causée par une production insuffisante de l'hormone antidiurétique par l’hypophyse, appelée « vasopressine ». Le diabète insipide s'accompagne d'une augmentation du débit d'urine, tandis que la glycémie demeure tout à fait normale, il n'a donc rien à voir avec le diabète sucré. On l'appelle « diabète » insipide, car comme dans le diabète sucré, le débit d’urine est abondant.

Complications du diabète

Le diabète peut entraîner des maladies cardiovasculaires, infarctus, insuffisance cardiaque, artérite, accident vasculaire cérébral, de neuropathie, ou encore la cécité(aveugle), à une insuffisance rénale. C’est aussi un facteur de risque majeur prédisposant à la maladie parodontale (sur le tissu de soutien de dents). Cette maladie aggrave l’invalidité, provoque la diminution de l’espérance de vie, et engendre de forts coûts médicaux.

Il peut entraîner aussi des accidents graves :

-L'acidocétose

L'acidocétose résulte du manque d'insuline (besoins augmentés pour diverses raisons sans augmentation suffisante des doses, exemple : maladie). Sans insuline, le glucose ne peut pénétrer dans les cellules donc d'autres sources d'énergie vont être utilisées : les acides gras et les acides aminés, ce qui produit des corps cétoniques, qui sont vite toxiques pour l'organisme et abaissent le pH sanguin. La présence de corps cétoniques peut être vérifiée par le diabétique à l'aide de bandelettes urinaires, afin de pouvoir y remédier avant l'acidocétose, par un apport d'insuline et de sucre.

-L'hypoglycémie

Elle survient le plus souvent lorsque les doses d'insuline sont inadaptées aux besoins (efforts physiques, alimentation, alcool provoquant des hypoglycémies parfois sévères) et qui engendre un taux de glucose sanguin trop bas. Il peut aussi arriver que l'état moral du diabétique influe sur sa glycémie, pouvant pousser le seuil vers le bas. Ce phénomène est connu mais encore difficile à qualifier de façon précise. Le seuil d'hypoglycémie généralement admis est de 0,7 g/l, cependant, les symptômes sont très variés et peuvent survenir à des taux très différents suivant les personnes, l'équilibre glycémique général, et beaucoup d'autres facteurs. Pour y remédier, il faut rapidement ingérer des glucides, de préférence riches en glucides (sucre, confiture...). Dans certains cas, l'hypoglycémie est dite sévère : la glycémie chute très bas, ce qui provoque une perte de connaissance. Dans ces cas-là, la personne a besoin d'aide extérieure : il faut lui administrer soit du glucose par intraveineuse, soit

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