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Analyse Du Discours

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Les termes clés de l’analyse du discours - Dominique MAINGUENEAU

Jean Michel ADAM. Linguistique textuelle avec sa spécialité de la typologie des textes.

La linguistique textuelle : linguistique qui s’occupe plus particulièrement du texte. Origine du mot texte : entrecroisement de fil, réseau. Le maillage du texte c’est la manière dont on le construit : axe paradymgatique et axe syntaxitique. Signifiant, signifié. Cohérence et cohésion des textes.

La cohésion c’est l’enchainement des phrases. La cohérence est l’autre critère de construction de texte qui s’occupe plutôt des contraintes globales ou macrostructures, s’occupe des progressions thématiques. Le thème dérivé d’un autre thème :

Progression éclatée du récit : mouvement littéraire du nouveau roman avec des auteurs tels que Nathalie Sarraute, Alain Robe Grillet, Michel Butor, Claude Simon la route des Flandres,

Notion de cohérence discursive se décline en trois :

* Progression thématique à thème constant

* Progression thématique à thème dérivé d’un hyperthème

* Progression thématique à thème(s) éclaté(s)

Intertextualité : réseau de rappel à l’intérieur d’une même oeuve.

Le texte est l’objet empirique (expérience) de l’analyse du discours. C’est un ensemble suivi à la fois cohésif et cohérents d’énoncés qui constituent un propos.

Comment on passe de textes œuvre : c’est l’arrière plan culturel qui fait que des spécialistes ou critiques définissent un livre comme un chef d’œuvre.

Pour les linguistiquel’unitéminimale c’est le phonème. La linguistique textuelle permet en analysant la cohésion et la cohérence des textes de les rattacher à des genre ou type de discours.

TYPOLOGIE DES TEXTES

Travail de Jean Michel ADAM pour trouver des points communs à des textes. Il s’est dit que pour définir des types de texte il fallait voir comment ils étaient construits. Il analyse les textes en séquences : enchainement de plan, de dialogue, de paragraphe. A partir de là, il définit 5 prototypes de textes qui sont valables pour ranger tous les types de textes écrits dans l’une ou l’autre des catégories :

* Type narratif : récit qui intègre un ensemble d’événements qui prennent place dans une même unité d’actions et avec la succession des phrases et des chapitres on finit par faire un roman. Si il n’y a pas de successions, il n’y a pas de narration.

* Type descriptif : un bouquin de référence : Du descriptif – Philippe HAMON. Enumération des attributs d’une chose ou d’une personne.

Cela se passe autour de 4 opérations :

* L’ancrage : description nécessairement rattachée à un domaine ou aspect quelconque.

* La contextualisation : mise en contexte

* La mise en relation

* La sous thématisation

* Type Argumentatif : circuit argumentatif avec des opinions discutables et qui font l’objet de réfutation ou contre réfutation. Idée de mise en relation d’arguments sous la forme d’un circuit.

* Type explicatif : rendre compréhensible un élément et faire en sorte de remonter à la cause première d’un dysfonctionnement ou d’une panne.

* Type dialogal : Le texte de théâtre. Exemple classique de la conversation : deux personnes qui parlent sur un même sujet et dont les temps de parole alternent. Conversation réelle avec une succession de points de vue et une alternance de la parole. Tour de parole. Au sens très large le dialogue est une composition textuelle orale ou écrite lorsque que ça se trouve pris dans un story board, roman ou pièce de théâtre.

La communication orale : type de discours dialogual (Jean Michel ADAM).

En linguistique classique, la plus petite unité d’analyse est le phonème cad la voyelle ou la consonne. En linguistique ou analyse de discours on prend pour objet d’analyse le discours lui-même et l’unité minimale est la conversation. Il y a aussi la prise en compte du contexte social. En fonction des contextes la manière dont la conversation se construit diffère. L’idée est de prendre ne compte l’alternance des temps de parole, comment s’enchainent les différents échanges ? En fonction de notre contexte social, notre temps de parole sera plus long.

La notion de tour de parole a été établie par Catherine Kerbrat Orecchioniet par son ancienne doctorante Véronique Traverso. Pour définir cette notion il y a l’idée qu’il y a différentes prises de parole alternées. L’alternance des différents interlocuteurs et des différents échanges est régi par cette notion de tour de parole. A qui le tour de parler ? La hiérarchisation des tours de parole est extrêmement importante dans la mesure où on veut établir une vraie communication. Il ne peut pas y avoir qu’un seul locuteur sinon c’est un monologue. Cette notion permet de fait de laisser s’introduire aussi des silences. Les silences s’installent et sont des pauses dans la communication, ce sont des moments de réflexion et des moments qui marquent pour les autres interlocuteurs la possibilité de prendre la parole. Chaque locuteur désigne lui-même sont successeur qui devient son interlocuteur.

Gofman a mis au point la notion de face. Elle désigne la manière dont on se met en scène qu’on le veuille ou non. Dans ses travaux de socio linguistiques, il a mis au point deux concepts : la notion de face positive et la notion de face négative. Il y a l’idée de garder une part de responsabilité et une image positive. L’idée pour Gofman c’est que même lorsqu’il parle de façade négative ça n’a pas forcémnet un sens dévalorisé.

* Face négative : ce qui caractérise notre propre territoire, manière dont on se différencie des autres (style vestimentaire, rituel), idée d’une organisation complexe et d’une certaine manière on peut faire un autoportrait d’une personne à la lueur de ce qu’elle a dans son sac à main, c’est tout ce qu’on a pas envie de montrer. Il va jusqu’au contenu des poches. La face négative concerne aussi les biens de consommation, les espaces privés (tout ce qui a autour de soi comme le corps, la chambre…). Il y aussi tout ce qui est de l’ordre de l’intime qui est gardé seret et ne doit pas faire l’objet d’un dévoilement. Dominante de parole.

* Face positive : rejoint l’ehos, l’image que l’on veut donner de soi dans un discours. En règle générale, on en donne pas volontairement une image dévalorisante.

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