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Analyse du discours du Général Patton

Commentaire d'oeuvre : Analyse du discours du Général Patton. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  898 Mots (4 Pages)  •  1 555 Vues

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 Bálint Havas                                                                                                                            Esra 2B

Patton – Franklin J. Schaffner (1970)

Le Discours du Général Patton

Dans le prologue de Patton, on assiste au discours pré-guerre du Général Américain. Le faite de commencer le film avec ce prologue sert de nous introduire á la manière de penser du personnage principale, d'établir une contexte historique, et d'identifier le spectateur «vierge» qui attend d'être mené par l'histoire du film, aux soldats qui attendent d'être menés en guerre, auxquels s'adresse Patton.

La scène est constitué de 20 plans montés et de 14 plans tournés avec majoritairement des variations de focale et des légers changements d'axe. Une légère contre plongée est gardée pour l'intégralité de du passage pour mettre en valeur le Général et pour nous donner un point de vue de spectateur d'auditorium. Le prologue commence avec une scène vide avec un immense drapeau des Etats-Unis comme fond, éclairé á la perfection. En voix Out on entend les spectateurs parler, ce bruit crée une ambiance agitée, excitée de l'arrivée du star de l'armée. Juste avant l'arrivée du Général Patton, on entend une voix faire appel au garde á vous, sa voix est succédé par le claquement d'une centaine de talons puis le silence complet. On en déduit avec certitude que le discours d'adressera á des militaires. Avec l'arrivée de la rigueur dans l'auditoire le Général Patton commence son ascension sur la scène. La courte focale choisie pour ce plan d'ensemble donne l'impression que le Général ne s'approche pas de nous en montant les marches, mais qu'il grandit en hauteur, marche par marche du sol. Au milieu de ce plan d'ensemble, habillé et décoré parfaitement, se tenant avec une posture impeccable, le Général est semblable á petit soldat en plastique. Une musique militaire menée par des trompettes commence, le Général prend la pose du salut militaire. Après quelques secondes on bascule en plan moyen se rapprochant de notre Général par un raccord dans l'axe avant, puis par un deuxième raccord dans l'axe avant on passe en gros plan de sa main qui fait le salut vers les spectateurs. Cette progression vers l'avant avec des plans de plus en plus serrés marque le début d'une intimité que Schaffner alternera á la suite de la séquence avec une distance envers notre sujet filmé. Le faite de mettre sa main totalement immobile en position de salut en gros plan porte des informations subtiles sur le personnage -dont la rigueur et patriotisme est sans pair- et sur l'hors champ également -du point de vue des soldats spectateurs, on ose s'approcher du Général pour la première fois quand il fait signe de respect et de fraternité envers nous-. Schaffner décide de garder le gros plan comme valeur pour les sept prochains plans a travers lesquels on fera l'inventaire des décorations militaires et des détails de la tenue du Général Patton pendant ce moment de repos engendré par la musique militaire. Pour ces gros plans le réalisateur a décidé de garder á peu prés le même point de vue que pour le plan moyen du début de la séquence, et nous rapprocher du Général en changeant de focale ainsi le dissociant de l'arrière plan, et focalisant toute notre attention sur lui. Le faite de le découper le Général en huit gros plans nous renseigne sur sa nature incohérente, contradictoire et sur le faite qu'il s'identifie séparément á ses exploits militaires et aux attributs de son rang. Cette intimité est brisé par la fin de la musique et la rupture du salut militaire qui nous renvoie du gros plan á notre place respective en plan d'ensemble avec un parfait raccord de mouvement et d'axe arrière combiné. Le valeur de plan est gardé pendant une quarantaine de secondes et nous redonne l'impression de distance qu'on entretenait au tout début de la séquence avec le Général Patton. Avec l'arrivée du prochain raccord dans l'axe avant, on remarque une dynamique justifiant le choix des valeurs de plan pour la suite de la séquence: Les plans les plus larges sont réservés aux passages de son discours qui sont plus formelles, qui nous effrayent , tandis que les plans plus serrés sont consacrés aux passages qui sont censés nous donner du courage et de confiance tout en étant plus réelles.

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