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Crise De29

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stade suprème du capitalisme ». a dit Lénine, et la crise des année 1930 ne peut avoir comme résultat que la destruction du système capitaliste, soit par la révolution prolétarienne, soit par une nouvelle guerre mondiale.

Quant il devient évident avec la reprise mondiale que « l'alternative révolutionnaire » ne se matérialise pas encore, la ligne officielle de la Russie soviétique est donnée en 1934 par Eugène Varga, économiste officiel du régime stalinien.

2- La thèse « Keynésienne » de la stagnation

Les dépressions des économies de marché deviennent chronique et importante à moins qu'elles ne soient concentrées par un déficit budgétaire permanent et par des mesures visant à réduire la propension « excessive » à épargner. Politique inflationniste des politiques économiques annonciatrice de grands changements.

La dépression des années 1930 marque un tournant de l'histoire économique et elle n'est pas un simple retournement cyclique mais le début d'une stagnation durable.

Alvin Hansen, affirme que la croissance connue par l'économie américaine à la fin du XIXème siècle était due à des forces telles que la croissance rapide de la population. Dans les années 1930, le progrès technique ralentit comme conséquence inéluctable de la maturité économique ne pouvant compenser la faiblesse des autres variables. Le résultat inévitable de lépuisement des gains de productivité passe par l'insuffisance structurelle des opportunités d'investissements privés et donc par la stagnation économique.

L'évolution économique depuis 1945 est en totale opposition avec les thèses de la théorie de la stagnation. Les 50 dernières années sont une période d'inflation et non de déflation, de forts investissements et de pénurie et non de surabondance de capital, de prospérité et non de stagnation.

Les pessimistes des « stagnationnistes » semble cependant cooroboré à l'époque par les indicateurs économiques les plus directement perceptibles.

Le chômage massif

La dépression des années 1930 a en effet des conséquences humaines que les récessions du 19 ème siècle, ou même celle de 1097 particulièrement sévère aux Etats-unis, n'avaient jamais eues. La dégradation de la situation économique à partir de 1931 crée de telles tensions politiques et sociales que les institutions existantes se révèlent souvent incapables d'y faire face. Dans les économies les plus touchées, on assiste à des boulversements institutionnels qui ouvrent la voie aux diverses politiques économiques des années 1930, dont le new deal, l'économie national-socialiste et la généralisation du nationalisme économique ne sont que quelques exemples. La ùenace du chômage est omniprésente. Les statistiques de l'époque sont assez déficientes, même dans les pays comme la Grande-Bretagne ou existent depuis longtemps des systèmes d'assurance-chômage et il est pratiquement impossible de calculer l'importance du chômage rural et du sous-emploi dans les pays sous-développés qui constituent la mjorité de la population mondiale. L'indicateur du chômage mondial de la Société des nations ( base 100: 1929 ) passe à un maximum de 291 en 1932 avant de tomber à 277 en 1933 et 255 en 1934. Des pays comme l'Allemagne, les Etats-unis et la suède sont particulièrement touchés, en 1932, 25% de la population active est sans travail en Suède et aux Etats-Unis, mais d'autres pays, en particulier l'Australie, l'Autriche, le Canada et les Pays-Bas ne sont pas très différents en ce qui concerne l'ampleur du chômage.

4- L'effondrement de la production industrielle

La production industrielle mondiale augmente régulièrement à partir du milieu des années 1920, avant de retomber brutalement d'un niveau 100 en 1929 à un minimum de 69 seulement en 1932. Dans certains pays, le pic de la production industrielle n'est pas forcément atteint en 1929, mais un peu avant comme dans le cas de l Pologne, ou un peu plus tardivement comme au Chili et en Norvège. Toutefois, les années 1929 et 1930 semblent bien correspondre à un retourenement complet de la conjoncture économque.

De nombreux pays parmis lesquels l'allemagne, le Canada, les Etats-Unis et la Pologne subissent une contraction beaucoup plus forte que la moyenne durant la dépression.

La crise de 1929 est exemplaire car elle est exceptionnelle. Tous les traits des crises sont ici concentrés sous des forme extrèmes. L' acteur central de la pièce tragique du début d'une nouvelle puissance capitaliste. La crise émergente américaine est à double titre, à la fois sur le plan intérieur américain et sur le plan international. Tous les acteurs de la scène économique sont concernés.

D'août 1929 à Janvier 1931 se caractérise par le rôle particulier jouant le surendettement des ménages. La deuxième, qui s'étend de mai 1931 à Juillet 1932, est fortement marquée par la crise Européenne. La troisième couvre les quelques mois allant de novembre 1932 à Mars 1933: elle est liée à l'insertion internationale des Etats-Unis et en particulier en lien entre le dollars et l'or.

Elle s'est faite cruellement sentir à nouveau, en 1931, à l'occasion de la crise bancaire allemande et de la chute de la Livre anglaise, moments essentiels de la crise proprement européenne.

Selon ces auteurs, la première guerre mondiale aurait provoqué un boulversement des circuits traditionnels d'échanges.

L'offre de produits agricoles ou de matières premières aurait également été encouragée par les hausses de prix entraînées par le conflit armé. L fin de la guerre, le retour à une situation plus normale, le redressement de la production européenne ( que l'on peut dâter de 1925 ) n'auraient pas amené les nouveaux intervenants à se retirer du marché. Il s'en serait suivi une situation de surproduction ( favorisée par la mise en oeuvre de nombreux changements techniques ), d'importantes baisses de prix des produits de base et une chute des recettes d'exportation des pays de la périphérie. Une croissance ralentie de la population mondiale ainsi que la faible élasticité-prix des produits concernés n'auraient pas permis à la demande de s'accroître suffisamment. La grande crise aurait donc commencé en bordure du monde industrialisé, par le début d'un vaste mouvement de déflation des prix et d'effondrement de la demande, qui devrait finir par tout emporter.

Le rôle du commerce extérieur au cours de la grande crise

Parmi les denrées alimentaires, le prix du sucre, du café ou des pommes de terre chutent fortement, mais celui du blé est à peu près stable, celui du maÏs augmente ( comme le prix de l'avoine, du seigle, de l'orge ou du coton ). Parmis les matières premières, les prix du coton, du caoutchouc, du plomb, de l'aluminium ou des nitrates sont nettement tirés vers le bas, mais celui du nickel est stabilisé, alors que celui du cuivre augmente.

D'importantes baisses de prix ne sont d'ailleurs pas, à elles seules, la preuve de l'existence d'un état de surproduction, résultant de gains de productivité. En sens inverse, des prix à la hausse ne réflètent pas nécessairement un état favorable du marché.

En règle générale, ces plans de soutien n'ont mené qu'à un nouvel essor de la production ainsi qu'à un alourdissement des stocks existants, prélude à un effrondrement ultérieur des prix.

Les excédents de la balance commerciale des pays de la périphérie s'était nettement dégradé, passant d'une moyenne de 650 million de dollars en 1927-28 à 200 en 1929. Mais cette dégradation est due à un accroissement des importations, les exportations demeurant, quant à elles, pratiquement stables, s'élevant ( en moyenne ) à 10.25 milliards de dollars en 1027-28 puis à 10.20 en 1929. Elles sont alors au-dessus du niveau atteint en 1925, ou elles plafonneraient à 9.9 milliards de dollars. Les recettes d'exportations de ces pays n'ont donc pas été atteintes.

Moteur de la hausse rapide des profits engrangés par les sociétés manufacturières ( 6.5% de 1923 à 1926, puis 24.6% de cette dernière année à 1929 ), ainsi que du partage de plus en plus inégal du revenu net créé par la branche: les salaires ouvriers font 60.5% de ce revenu en 1923, 57% en 1926, 55% en 1929.

Le cas des mines est encore plus spectaculaire: de 1923 à 1929, le produit par tête y croît au taux annuel moyen de 5.1%, alors que la rémunération annuelle réelle par salarié décroît, au contraire, au taux de 2.9%.

La part des salaires passe de 77.9% à 72.9% et celle du capital de 19.6% à 25.5% cette dernière rémunération étant la somme des intérêts reçus par les ménages et des profits des sociétés, retenus et distribués.

Répartition du revenu net généré par l'industrie manufacturière, les mines, la construction, les transports et autres services publics (%).

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