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Condition De La Femme

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sert:par delà le b et le m?

* Ré corrigé:mal et amour propre

Textes complémentaires

* Paul Ricoeur, Le Mal

* Schopenhauer La vie,malheur...

* Luc Ferry L'origine du mal

* Annexes: Rousseau, Voltaire...

* Texte de PH. MURAY

* Le livre de Job: M.A. Wolf

* Le mal,l'animal,l'homme(Ferry)

* La Morale F. ALBERONI

* L'Amour et la Haine M. KLEIN

* Alain Penser le mal

* Sade La Philosophie...

* C.Crignon l'excès du mal

* Voltaire Poème sur le désastre

* Voltaire article Méchant

* Simone Weil le mal

* S. Weil le mal (texte 2)

* Camus La Peste

* Dostoïevski Karamazov

* M.Erman, la passion du mal

* A. Green, Pourquoi le mal?

* N Obs L'esthétique du bourreau

* Finkelkraut,Rousseau et le mal

* Le jeu de la mort, France 2

DM Vacances

* DM VACS DE NOEL

France culture: penser le mal ( émission Républiques A. Finkelkraut 23.11.2002)

* Penser le mal R.Girard

L'ORAL

* Oral Méthodologie

* Types de raisonnements

Forum

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Correction dissert 1 : le Mal, un bien?

Proposition de corrigé de dissertation ( voir la question de synthèse I )

Sujet : Le mal : un bien ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les trois œuvres au programme.

Introduction rédigée

(Amorce ) Dans Le Diable et le bon Dieu, de Jean-Paul Sartre, drame en trois actes représenté pour la première fois en 1951 au théâtre Antoine, le personnage de Goetz affirme : « Fais le Mal : tu verras comme on se sent léger ! » Dans cette affirmation, le mal est vanté pour ses vertus bénéfiques, plus encore curatives (ou purgatives ?). (Citation du sujet .) Ainsi, le mal pourrait-il être un bien ? (Analyse du sujet et reformulation de la thèse .) Paradoxalement, dans cette interrogation, le mal est envisagé spontanément, immédiatement comme un bénéfice, un gain pour l'homme. Il serait son allié. (Formulation de la problématique .) Néanmoins, la forme interrogative doit interpeller : comment cet ennemi juré de l'homme, source de tant de maux et de souffrances, pourrait-il servir l'homme ? Au lieu d'être un allié, le mal peut être au contraire pensé comme ennemi juré de l'homme, comme une force destructrice et malfaisante. Alors, le mal : allié ou ennemi ? (Annonce du plan .) Nous nous appuierons sur la tragédie shakespearienne Macbeth, sur la Profession de foi du vicaire savoyard du philosophe des Lumières Rousseau ainsi que sur le roman de Giono intitulé Les Ames fortes, afin de montrer tout d'abord que le mal se révèle nocif et dangereux (I) mais que, paradoxalement, il peut être un allié (II). Finalement, on sera amenés à mettre en relef que la question du mal est amorale : ni allié, ni ennemi, le mal s'impose par son évidence (III).

/. Le mal est un ennemi

Vecteur de troubles ; hostile à l'épanouissement de l'homme.

• Source de mort (pour les autres)

Le mal est profondément et radicalement destructeur car il provoque la mort.

- Macbeth :. Duncan est victime de l'ambition démesurée de Macbeth et de son épouse (scène du meurtre, II, 2).

- Profession de foi du vicaire savoyard : les âmes « cadavéreuses », heureusement rares selon Rousseau, sont « devenues insensibles, hors de leur intérêt, à tout ce qui est juste et bon » (p. 85). Dans ces âmes noires, l'égoïsme prévaut ; l'amour de soi a été perverti en amour-propre. Par conséquent, l'attention portée à autrui tend à s'annihiler. Le mal évacue, annule, les autres au profit d'un « moi » hypertrophique.

- Les Ames fortes : Thérèse par sa rapacité et son avidité au gain dépouille les Numance de leurs biens et de toute leur fortune. Monsieur Numance meurt à la suite de la cession de sa propriété et madame Numance, si elle ne meurt pas, disparaît à jamais. Thérèse fait tuer aussi Firmin.

* Source de culpabilité (pour soi)

Le mal ronge de remords les personnages de nos textes. Protagonistes hantés par la culpabilité et la conscience de la faute.

Macbeth : insomnies et somnambulisme du couple Macbeth/lady Macbeth (scène du banquet III, V «Il vous manque, gardien de toute créature,/Le sommeil », p. 181 ; errance nocturne de lady Macbeth, V, 1 « Vous voyez, elle a les yeux ouverts », p. 251. Dans son sommeil troublé, lady Macbeth tente désespérément de se débarrasser de l'« odeur de sang » qui empoisonne sa « petite main », p. 251.)

Profession de foi du vicaire savoyard : . disjonction entre le vouloir et le pouvoir : « je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal. » (P. 71). Sentiment douloureux en l'homme de céder aux « passions » alors que sa conscience lui fait voir les « délices » de la sagesse.

Les Ames fortes : l'absence de culpabilité chez madame Numance surprend les gens du village. Soupçonnée de ruiner son mari (en ayant un amant ? un train de vie fastueux ? la passion du jeu ? une charité hémorragique ?), elle continue de se promener sans ciller dans les rues de Châtillon. Absence totale de culpabilité chez Thérèse aussi.

• Source de désordre (pour la société et l'ordre du monde)

Le mal désorganise le cours des choses, l'ordre du monde, engendre le chaos.

- Macbeth :. scènes d'apparitions des sorcières : les éléments se déchaînent, deviennent fous (1,1 «Le clair est noir le noir est clair », p. 49.

- Profession de foi du vicaire savoyard :. le mal est source de conflits et de désordre social. Le jeune homme qui reçoit la confession du vicaire a été victime d'abus sexuels et a été contraint de fuir la ville dans laquelle il résidait (p. 45).

- Les Ames fortes : Thérèse se moque des barrières sociales et aspire à sortir de sa condition. Elle se vêt de manière somptueuse grâce à l'argent de madame Numance.

Transition : Le mal, conformément à l'image qu'on en a spontanément, est à l'origine de troubles et de dysfonctionnements. En cela, il est un ennemi redoutable. Néanmoins, paradoxalement dans nos œuvres, le mal peut s'avérer être un bien.

//. Le mal est un allié

- II permet d'affirmer sa volonté de puissance. Le mal permet la domination et l'asservissement du faible par le fort, dont il est l'allié.

- Macbeth -. lady Macbeth triomphe des hésitations de son mari et du roi Duncan en acceptant de recourir au meurtre.

Le mal décuple ses forces (« comblez-moi de la pire cruauté »,I, V, p. 81) ; elle est celle qui dirige et commande Macbeth, réduit au statut de fou (« déformé dans la folie ! ». III, 4, p. 175) ou de femme (« Etes-vous un homme ? », III, 4, p. 173).

- Les Ames fortes : Thérèse rend madame Numance esclave de son âme et de son corps : situation de dépendance affective pour madame Numance, de dépossession d’elle-même.

- II permet de se transcender

II offre à l'homme la possibilité de sortir de sa condition, de s'exhausser.

-Macbeth : Macbeth est un noble qui accède au statut de roi (ascension sociale fulgurante). De même, pour lady Macbeth, le mal lui offre la possibilité de dominer sa nature, sa condition : destruction de la débilité ( au sens commun de faiblesse) pré –supposée féminine : « Faites-moi/Sans mon sexe » ,- « Venez à mes seins de femme/Prendre mon lait comme fiel » (I, V, p. 81).

- Profession de foi du vicaire savoyard : le mal est un adversaire qui permet au vicaire de faire pleinement éclater sa vertu. En effet, le mal étant partout (« je vois le mal sur la terre », p. 71), il requiert, pour être annihilé, un combat héroïque. Le vicaire est héroïque car il refuse de se plier aux lois et rituels de l'Eglise qu'il juge ineptes (« Je l'entendais quelquefois approuver

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