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La Civilisation Maya

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est du Honduras

• l'ouest du Salvador

soit une superficie globale d'approximativement 400 000 km².

Le territoire maya est divisé en trois grandes régions, selon des critères climatiques et géologiques:

• le littoral pacifique

• les Hautes Terres

• les Basses Terres

Il semble que l'évolution de la civilisation maya ait correspondu à un déplacement géographique . En effet les traces les plus anciennes de la culture maya ont été retrouvées sur la côte du Pacifique et dans les hautes-terres du Guatemala. Les vestiges de la période classique sont essentiellement localisés dans les basses-terres du sud (Tikal, Uaxactun, Copan) alors que le développement post-classique semble avoir eu lieu principalement dans les basses-terres du nord, c'est-à-dire la péninsule du Yucatan (Chichen Itza, Uxmal, Tulum).

B-Les origines des Maya

Les origines des tribus mayas les plus anciennes se perdent dans la nuit des temps. Les manuscrits indigènes du XVIème siècle ont oublié l'emplacement du berceau de la civilisation maya, que ce soit dans le Chilam Balam (écrits dans la péninsule du Yucatán), ou dans le Popol Vuh des Quichés, la branche des indiens mayas du Guatemala. Et même le premier chroniqueur espagnol des mayas, le frère Diego de Landa (1566), n'a pu en mentionner clairement la situation. En tout état de cause, les faits se réfèrent aux Mayas du Yucatán, de l'ère classique, et non aux vieux mayas localisés dans le sud (Chiapas, Guatemala et Honduras), dont la civilisation s'est éteinte quelques siècles avant l'apogée des cités de la péninsule telles que Chichen Itza, Uxmal et Savil. Nous savons que dans les temps très reculés, les mayas vivaient sur le littoral atlantique du Mexique, d'où ils descendirent vers l'Amérique Centrale en remontant l'Usumacinta pour arriver au Petén. Un vieux groupe maya, les Huastèques, resta cependant dans le nord, dans la région allant de Veracruz à Tamaulipas. C'est peut être l'expansion des Nahuas qui coupa en deux le peuple maya en rejetant un groupe au nord et l'autre au sud. Les groupes rejetés vers le sud sont ceux qui développèrent la grande civilisation maya. Au commencement de la période historique, ils vivaient dans un triangle délimité par Palenque dans le Chiapas, Uaxactun, au Guatemala, et Copán au Honduras, une aire très importante avec des voies de communication très difficiles au milieu de la jungle, traversée par de grandes rivières, comprenant le bassin de l'Usumacinta, le peten guatemaltèque et les vallées du Motagua et du río Copán.

II-Les trois grandes périodes de la civilisation maya

A -L’ère préclassique (2600 av. J.-C. à 250 apr. J.-C.)

L'ère préclassique s'étend de 2600 avant Jésus-Christ à 250 apr. J.-C. À partir de -2000, c'est l'essor de la civilisation olmèque, dont sont issus de nombreux aspects de la civilisation maya. Cette période préclassique est mal connue. Les premiers villages d'agriculteurs ont été daté de -2000 au Honduras britannique (Cuello). Des preuves archéologiques montrent que l'architecture cérémonielle maya démarre vers 1000 av. J.-C. Il est très difficile de faire la différence entre la culture pré-maya et la civilisation olmèque, chaque culture s'étant influencée mutuellement.

Vers 300 av. J.-C., on assiste à la multiplication des sites et à une activité architecturale intense, signe d'un fort accroissement de la population, particulièrement dans les cités de Komchén, Cerros et Tikal. Chaque site se développe de façon autonome; néanmoins, signe d'une indéniable unité culturelle, on utilise partout la même céramique rouge.

Entre 50 et 250 de l'ère chrétienne, période traditionnellement dénommée «protoclassique», des tensions apparaissent; crise de croissance ou invasion, nul ne le sait. Certains sites disparaissent, tels que Cerros ou Komchén, tandis que d'autres s'imposent comme Tikal.

B-L’ère classique (250 à 900 apr. J.-C.)

L'ère classique s'étend de 250 apr. J.-C. à 900 apr. J.-C. Elle est dominée par deux grandes métropoles: Tikal et Calakmul. Tikal joue un rol prédominant dans la première partie de l'ère classique qui marque l’apogée de la culture maya. En 292 une stèle datée revendique la prédominance de cette cité sur l'ensemble du monde maya. Son rôle semble être renforcé par les liens qui l'unissent à la grande métropole du Mexique central, Teotihuacán. Ces échanges se manifestent dans l’architecture, la céramique et la sculpture.

Vers le milieu du Vième siècle, Tikal est vaincue par Calakmul. On note alors un ralentissement des activités, qui se traduit par l’interruption de l’érection de monuments datés. Cet arrêt marque la fin du classique ancien.

Un renouveau s’opère bientôt organisé autour de cités-États qui rivalisent de prestige. La culture maya atteint son apogée: il durera jusqu'au X ème siècle.

C-L’ère postclassique ou le mystère de l’effondrement Maya (900 à 1521)

L'ère postclassique, de 900 à 1521, marque l’effondrement des cités-États et la disparition de l'écriture monumentale.

Le dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l'aube du Ixème siècle reste très mystérieux. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d'or. Les spécialistes ne sont toujours pas d'accord sur les causes d'un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas ont été abandonnés au début du Xème siècle, puis engloutis par la forêt. Ce n'est qu'au cours de la seconde moitié du XIXème siècle et au début du XXème qu'ils ont pu être retrouvés et restaurés.

-Les faits :

On constate l'arrêt progressif de toute activité de construction dans les cités maya des Basses Terres du sud, au Guatemala et au Mexique actuels à partir de la la fin du VIIIème siècle (On prend généralement en compte la dernière date en Compte long retrouvée). Ce phénomène correspond à l'effondrement du système politique de la royauté divine qui caractérise le monde maya classique. Une forte baisse de la démographie a été constatée mais les causes en restent obscures, et cela ne suffit pas à expliquer pourquoi les survivants ont quitté les cités et leurs splendides constructions.

En réalité, la chute ne fut pas brutale. Les ruines mayas ne sont pas des villes détruites mais des cités abandonnées. On ne trouve pas non plus de trace d'hécatombes, charniers ou fosses communes, résultats d'épidémies comme celles qui, introduites par les conquérants espagnols, décimeront plus tard les populations indiennes. Des dissensions affaiblissent les Mayas qui deviennent incapables de résister aux agressions: leurs voisins, à l'ouest et au nord, profitent de la situation. Certaines personne croient que lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492, les maladies se sont propagées jusqu'au territoire où vivait les Mayas. Une épidémie a enclenché la mort de plus du 2/3 des habitants. Le reste de la population a esquivé en se dirigeant plus au sud, quelques personnes ayant quitté les villages étaient contaminés par l'épidémie.

-Les Hypothèses :

-La guerre : du fait des traces d’abandon brutal, les activités quotidiennes ayant été apparemment délaissées en quelques jours (constructions encore en chantier), plusieurs spécialistes ont favorisé la thèse de guerres et d'affrontements violents entre cités. Cependant, les guerres, bien qu'effectivement courantes, ne peuvent à elles seules expliquer un phénomène d’une telle ampleur. La notion de conquête ne semblait pas exister en tant que telle chez les Mayas. Les guerres ne visaient pas à exterminer l'adversaire, mais à faire des prisonniers pour exiger une rançon ou les sacrifier aux dieux.

-Les catastrophes naturelles : de terribles tremblements de terre ou de fortes perturbations climatiques auraient pu décimer la population. Une très importante diminution des pluies sur une longue période (corroborée par plusieurs études géologiques) aurait ainsi pu entraîner de mauvaises récoltes, des famines, des épidémies, des rébellions, etc.Une des faiblesses de cette hypothèse est d'abord sa durée dans le temps: un changement climatique se produit sur plusieurs décennies et ses conséquences sont progressives. De plus des études pluviométriques ont démontré que des variations de pluie n’auraient rien changé ou, au contraire, amélioré les récoltes. Enfin, aucune autre civilisation n’a disparu des suites d'une épidémie ou d’une catastrophe écologique

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