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La religion est-elle nécessaire ?

Fiche : La religion est-elle nécessaire ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Avril 2023  •  Fiche  •  2 194 Mots (9 Pages)  •  209 Vues

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SUJET : « La religion est-elle nécessaire ? »

Le nom de Dieu est souvent invoqué pour justifier des actions violentes, meurtre, attentat, conversion forcée, etc... Ce même nom sert ensuite à défendre la paix et la non-violence. Dans sa dimension horizontale, la religion, lie les humains entre eux dans un même culte : c’est  un phénomène social, et dans sa dimension verticale :elle lie les humains à un être divin transcendant c’est un acte de foi. Les croyants croient en l’existence de Dieu et les agnostiques pensent qu’on ne peut pas trancher.

En effet, la laïcité est un principe qui consiste à séparer l’église et l’Etat en étant laïque cela permet d’avoir une liberté de croyance. La religion est-elle nécessaire ? Ou même, pouvons-nous parvenir à nous dispenser de toutes ces différentes religions ? L’histoire des religions montre qu’elles tendent souvent à la superstition ou au fantasme. Pour cela, il faudra d’abord dégager ce qui permet à l’homme de refuser les croyances propres à la religion. Puis dans un second temps, il s’agirait de montrer dans quelle mesure la foi est nécessaire à l’homme, même si cette foi est dite illusoire, et même si elle n’est pas totalement religieuse. Enfin, nous pourrons déterminer le rôle moral et social que la religion est amenée à jouer et si cela peut être nécessaire à à l’homme.

Nous distinguons l’Église et l’État. Il ne s’agirait pas d’interdire la religion mais de la restreindre, les citoyens peuvent choisir n’importe quelle croyance s’ils le veulent et il possède la liberté. Il est également possible de ne choisir aucune religion c’est-à-dire être athée ou agnostique. Ces personnes peuvent se permettre de refuser l’existence d’un Dieu, ou qui pense que Dieu est inconnaissable, et qui sont sceptique en matière de métaphysique et de la religion. Une personne athée ou agnostique se dispense des dogmes et des pratiques obligatoires que toute religion comprend c’est-à-dire incontestable d’une doctrine religieuse. La conception de la religion, plus ou moins  critique, est aujourd’hui complètement admise mais elle est remplie de stéréotypes.

Comment est-il possible de se dispenser des pratiques et des croyances religieuses ? La grande majorité des cultures comprennent une religion. Parmi les nombreuses raisons que l’on peut mettre en avant, l’évolution de la science jouent ici un rôle important. Les croyances religieuses s’appuient en effet sur une croyance impérative en une réalité transcendante, que l’homme ne peut atteindre même s’il souhaite toujours s’élever vers elle. En tant que telles, des croyances de ce type ne peuvent être prouvées. Or, l’homme d’aujourd’hui se fie de plus en plus en la science, qui s’appuie sur l’observation, l’expérimentation et la raison. Les connaissances auxquelles la science a abouti ne concordaient pas toujours avec les dires des religions. Jusqu’à Copernic et Galilée, l’idée selon laquelle la terre est centre de l’univers était commune et soutenue par l’Église catholique, qui a refusé l’idée inverse, héliocentrique, que prouvait pourtant la science. Aujourd’hui, nous avons tendance à croire que les les catastrophes naturelles, les tremblements de terre à titre d’exemple, sont comme des événements surnaturels qui sont tout à fait naturelles. C’est pourquoi nous humais nous nous dirigeons directement vers un scientifique que vers un prêtre, quand il s’agit de comprendre le monde naturel et l’univers.

Mais, le rejet de la religion possède d’autres raisons. Par exemple less rituels et dogmes à ses fidèles, autrement dit elle les contraint à agir et à penser d’une manière bien déterminée. Pour des individus qui appartiennent à une société qui met en avant la liberté personnelle, ces contraintes apparaissent généralement insoutenables. L’individu préfère choisir lui-même la manière dont il doit agir et penser. L’athéisme peut alors tout à fait se concevoir non seulement comme le rejet de l’existence de Dieu, mais aussi comme le refus de se soumettre à des pratiques et des représentations qu’il n’a pas forcément choisies. Ce que l’athée refuse alors, c’est la domination d’un Dieu. Et lui ce qu’il met en avant, c’est sa propre liberté pratique et intellectuelle. Donc, lorsque Marx juge qu’il faut se défaire de la religion, c’est pour pouvoir avoir la liberté  de se définir seul et d’être livré à soi-même . Il estime en effet, que la religion a toujours été un « outil » de domination envers le peuple par les touts puissants. Les illusions qu’elle fabrique, dans cet ordre d’idée, servent à contenir et à dominer la population. Si la religion répond bien à un besoin, celui de l’amélioration des conditions de vie, elle le fait d’une manière inacceptable, puisqu’elle reporte la résolution de la misère des hommes en un autre temps et en autre lieu, dont l’existence n’est du tout pas garantie. Si l’on doit souffrir toute une vie pour s’acheter une place au paradis, et que celui-ci n’existe pas, la souffrance a été inutile et sans intérêt et cela paraitrait atroce et révoltant. Selon Marx, on pourrait se passer de notre religion. Mais a-t-il raison ? Serait-ce possible ? Marx écrit : « le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. »  Selon lui dans la mesure où c’est l’homme qui fait la religion, il doit pouvoir s’en passer nettement. Il peut et il devrait parvenir à se passer d’une illusion contraignante,( qui lui prive de sa volonté, de son libre arbitre) qu’il a lui-même créer dans sa tête  mais par laquelle il s’ôte sa propre liberté.

Le rejet de la religion est le rejet d’une illusion qui est irrationnelle. Pourtant, si la religion est une illusion, c’est une illusion particulièrement forgée, qui ne se dissipe pas aussi facilement qu’on peut le penser. Comment comprendre que les hommes ne parviennent pas si facilement à se détacher de cette dépendance envers la religion ?

On peut interpréter la religion comme un phénomène qui s’appuie sur des illusions, c’est-à-dire des représentations trompeuses, qui plaisent mais qui ne correspondent à rien de réel. Le soucis, c’est que ce type d’illusion, si c’en est un, dure depuis si longtemps qu’on doit supposer qu’il doit s’appuyer sur un besoin ou un désir obligatoire pour l’Homme. C’est ce qu’exprime Freud en montrant, dans L’avenir d’une illusion, que la religion ne s’appuie pas sur des erreurs, mais sur des illusions, au sens propre. D’autre part, il y a l’erreur, que l’on rejette dès qu’on en reconnaît la fausseté : si j’ai mal traité un problème de physique-chimie et que je m’aperçoisqui il y a des erreurs que j’ai pu faire, je sais que la prochaine fois je ne referai pas cette même erreur, j’apprendrai de mes erreurs pour ne pas les reproduire dans le futur. De l’autre côté, il y a l’illusion, qui peut paraitre fausse, mais qu’on ne parvient pas à l’éliminer pour autant. L’illusion, en effet, répond à des désirs qui sont tellement puissants qu’ils ne nécessitent pas vraiment la confirmation de la réalité ! C’est-à-dire, prenons exemple, la jeune femme qui a rêvé, au paravent, étant bambin, qu’elle rencontrerait le « prince charmant de sa vie» sait bien que celui-ci n’existe pas à l’heure d’aujourd’hui, mais son comportement, ses manières, ses attentes et, ses désirs, seront dirigés par l’espoir de la rencontre avec celui-ci. Pour Freud, il se passe exactement la même chose pour les croyants, le croyant n’a pas besoin d’avoir une preuve à l’appui mais une preuve que ses croyances sont vraies, parce qu’elles ne reposent pas, avant tout, sur la la réalité, mais sur des désirs. Pour Freud, la croyance en un Dieu tout-puissant, par exemple, repose sur le désir d’être protégé que le père ne peut point satisfaire. Comme notre figure paternelle s’avère moins forte, moins apte à nous protéger, et comme on a toujours besoin d’une protection, nous projetons nos désirs vers un être qui joue au fond le même rôle le Dieu tout puissant !

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