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Le Don d'Organe

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sser un bilan médical complet (examens cliniques, biologiques, radiologiques et évaluation psychologique) prescrit par un médecin de l’équipe médico-chirurgicale de greffe. A la fin de ce bilan, il doit obtenir l’autorisation d’un comité scientifique indépendant sauf s’il est le père ou la mère du receveur.

- Sur une personne morte :

Tout patient en état de mort encéphalique (c’est à dire lorsque le cerveau est mort) doit être considéré comme un donneur potentiel. Soit il possède la carte de donneur d’organe, soit c’est à sa famille de décider. Cependant certains patients en mort encéphalique ne pourront pas donner leurs organes, en effet il y a des contre indications propres ou pas à certains organes (infections sévères, cancer,). Il n’y a pas de limite d’âge légale, tout dépend des organes concernés et de leur qualité. C’est gratuit il suffit juste de payer les soins de l’hospitalisation avant la mort.

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c) Le receveur :

Toutes les personnes en attente ont des chances égales de recevoir un organe, quand il est disponible, il est attribué en fonction des règles de l’Agence de biomédecine. Les organes sont attribués au receveur selon plusieurs critères :

- médicaux (groupe sanguin, âge, morphologie, compatibilité, …)

- justice : l’attribution est effectuée à l’aide de la liste nationale d’attente (gérée par l’Etablissement Français des Greffes).

Pour le receveur l’organe est gratuit.

d) le prélèvement et le transport :

Le prélèvement est un acte chirurgical pratiqué en salle d’opération, qui consiste à enlever un organe ou une partie de l’organe du corps. Le prélèvement est effectué par une équipe médico-chirurgicale spécialisée d’un hôpital habilité par le ministère de la santé et le préfet du département, et ayant obtenu l’autorisation. On peut prélever un ou plusieurs organes chez un même donneur.

Le prélèvement du donneur en état de mort encéphalique est pris en charge par la Sécurité Sociale, et les frais des prélèvements sont payés par les hôpitaux qui ont effectué la greffe.

Lorsque le donneur et le receveur ne sont pas dans le même hôpital le transport de l’organe doit être effectué au plus vite, car en effet la durée de conservation, qui est variable selon les organes ne dépasse pas quelques heures

e) la religion :

De nos jours la plupart des différentes religions (catholiques, islamique, protestante, judaïste, bouddhiste…) sont favorables au don d’organes. Les prélèvement et transplantations d’organes ne posent pas de problèmes particuliers, cependant ils incitent à une profonde réflexion.

f) le don d’organes/ Le don du corps à la science :

Le don d’organes et le dont de son corps à la science sont deux choses différentes : En effet donner sont corps à la science c’est donner l’ensemble de son corps, après la mort, pour les besoins de la médecine, le corps subira des expériences et ne sera pas restitué à la famille. De plus ce type de don est payant, il doit être payé par le donateur.

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III/ La greffe :

a) Histoire :

C’est en 1959 que la première greffe de rein a lieu dans le monde, puis en 1968 c’est la première greffe de cœur. Le foie sera greffé en 1972, et le pancréas en 1976. Puis en 1982 se sera la greffe du Cœur avec le poumon, le poumon sera greffé seul en 1987.

b) Les différentes greffes :

Il existe trois sortes de greffes :

- L’autogreffe : c’est une greffe où le greffon provient du patient c’est à dire que le donneur et le receveur sont la même personne. Cette technique de greffe n’est pas praticable dans le cas du don d’organes.

- L’allogreffe : elle est aussi appelé homogreffe, c’est une greffe faîte à partir d’un donneur.

- La xénogreffe : c’est une greffe pratiquée entre deux organisme d’espèce différente, par exemple la greffe d’un organe animal chez l’homme.

c) les complications et ses traitements :

A la suite de l’opération, il peut y avoir des complications, elles se distinguent de deux sortes :

- le rejet : c’est lorsque la greffe n’est pas tolérée par le receveur. Cependant il existe un traitement anti-rejet (immunosuppresseur) que le patient doit prendre a vie. lorsqu’il s’agit d’un organe non vital on enlève de suite l’organe au patient qui doit attendre une nouvelle greffe. Lorsqu’il s’agit d’un organe vital on ne peut pas lui retirer, le patient doit attendre d’avoir un donneur.

- L’infection : C’est en luttant contre un éventuel rejet que le patient peut avoir une infection, car en effet les capacités de défense de l’organisme sont diminuées, il est plus vulnérable (immuno-déprimé) contre les bactéries, les virus et les parasites. Pour lutter contre l’infection il existe différents traitements : les antibiotiques, les antiviraux, les antibactériens et les antiparasitaires.

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IV/ Conclusion :

Grâce à la greffe et au don d’organes, de nombreuses vies sont sauvées chaque année. Mais cependant ce n’est pas suffisant, le nombre de donneurs reste encore trop faible par rapport aux nombres de demandes. De plus trop de personnes n’étant pas assez renseignées,

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