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Le Sida Et Ses Conséquences (Collège)

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ômes particuliers à la maladie ;

-L’infection chronique, phase pendant laquelle le VIH détruit les défenses de l’organisme ;

-Le Sida, la phase finale de la contamination, lors de laquelle la victime est particulièrement sensible à d’autres maladies.

b) L’Histoire du sida

La Découverte de la Maladie

L’histoire du sida commence à la fin des années 1970 aux États-Unis. Certains médecins relèvent en effet que de nombreux homosexuels souffrent d’une fatigue de l’organisme, de perte de poids et parfois de cancer. On lui donne plusieurs noms, dont le « gay compromise syndrome », la « gay pneumonie » ou encore le « gay cancer ». Une équipe de chercheurs se met au travail sous la direction du professeur Robert Gallo. En 1982, les premiers cas français apparaissent et des médecins se mobilisent. Le docteur Willy Rozenbaum, de l’hôpital Bichat, demande à une équipe de l’institut Pasteur de se pencher sur cette maladie. Les recherches débuteront fin 1982. Ils identifient ce virus sous le nom de Lymphadénopathy associated Virus (LAV) en janvier 1983. Cependant, le virus isolé n’est pas celui du Sida, malgré ses grandes ressemblances avec celui-ci. On a ensuite démontré, le 23 avril 1984, que le VIH est issu d’un rétrovirus nommé HTLV-III. On reproduit alors celui-ci en masse pour faire des tests.

A partir du début du XXIe siècle, le Sida est considéré comme étant une pandémie. De 1981 2006, 25 millions de personnes sont mortes de maladies en rapport avec le Sida. Cependant, on remarque une baisse du taux de séropositifs, en passant de 38,6 millions de contaminés à 33,2. Cela est néanmoins, en partie, dû à une meilleure utilisation des outils statistiques. On met alors en garde la population contre un possible optimisme exagéré.

Origine du Sida

On évalue que le Sida viendrait di VIS, un virus entraînant des maladies chez les primates, et qui partage de nombreuses ressemblances avec le VIH. La transmission chez l’être humain aurait été rendue possible par une mutation du virus. Cependant, cette théorie a été remise en question de nombreuses fois : pourquoi le virus VIH ne serait-il pas apparu avant, a lors que la chasse au singe existe depuis des milliers d’années en Afrique ? Pour chercher une autre réponse, des chercheurs ont également mis en avant leur théorie d’origine du Sida à cause d’une campagne de vaccination antipolio en République Démocratique du Congo, notamment à cause de l’utilisation de reins de singe pour le vaccin.

2/ Le sida aujourd’hui en France

Résumé de la situation actuelle

La Sidaction a donné les résultats de l’année 2010 récemment.

On évalue que la France compte à elle seule 150 000 contaminés, que 6 700 français par an découvrent leur séropositivité, dont 10 % ayant entre 15 et 24 ans. Aujourd’hui, la contamination est légèrement majoritaire chez les hétérosexuels et touche en plus grande partie les femmes. Si les homosexuels sont autant contaminés, c’est simplement à cause du fait qu’ils prennent plus de risques, en oubliant les moyens de contraception qui peuvent empêcher la contamination.

a) La situation générale

Les homosexuels

Les contaminations par rapports homosexuels représentent le seul moyen de contamination pour lequel le nombre de cas de séropositivité a augmenté depuis 2003, en se stabilisant en 2007. Ils représentent 38 % des séropositifs actuellement. Depuis 2003, cette part des contaminations chez les homosexuels est élevée, sans tendance à la diminution. La quasi-totalité des homosexuels ont déjà eu un test de dépistage au cours de leur vie

Par ailleurs, des enquêtes comportementales ont été réalisées auprès de ces populations .Ainsi, dans la dernière édition de l’Enquête Presse Gay (EPG), à laquelle plus de 6000 homosexuels ont répondu fin 2004, un homosexuel sur trois déclare avoir eu un comportement à risque de contamination dans les 12 derniers mois. Les prises de risque sexuel ont augmenté de 70% depuis 1997. De même, les résultats de l’enquête Baromètre Gay2, réalisée dans des lieux de rencontre gay franciliens fin 2005 suivent la même tendance. Parmi les 3000 homosexuels ayant participé à l’enquête, 35% ont déclaré au moins une prise de risque dans la dernière année. Ces deux enquêtes montrent donc que les pratiques à risque continuent d’augmenter dans cette population.

Les hétérosexuels

Les français hétérosexuels contaminés sont plus généralement des femmes. Ces personnes comptent pour 60% des cas de séropositivité. Cependant, ce chiffre bien élevé ne veut rien dire, puisque 93 % des personnes sont hétérosexuelles. Les homosexuels prennent donc un peu moins de 200 fois plus de risques que les hétérosexuels dans les relations sexuelles.

Néanmoins, les hétérosexuels se sentent bien trop souvent assezpeu concernés par la maladie, ce qui entraîne souvent la contamination de nouveaux individus.

Les usagers de drogues

Depuis la mise en place de la notification du VIH en 2003, les contaminations par usage de drogues représentent une part infime des nouveaux diagnostics (moins de 3%). De même, le nombre annuel des diagnostics de sida chez les consommateurs de drogues diminue régulièrement depuis 1998. L’Ile de France et la région Provence Alpes Côte D’azur sont les deux régions où le nombre de découvertes de séropositivité et de cas de sida chez les usagers de drogues sont les plus importants. Il s’agit le plus souvent de personnes en situation de précarité, près des deux tiers n’ont pas d’emploi au moment du diagnostic de l’infection VIH ou du sida.

b) État des recherches

Découvert dans les années 60, le SIDA fait partie des maladies sexuellement transmissibles les plus redoutables de notre siècle, tant son dernier stade de l'infection par le virus VIH (chez l’Homme) entraîne la mort du sujet infecté, des suites de maladies dites « maladies opportunistes », c’est-à-dire, les maladies dont les germes sont souvent peu agressifs, mais qui peuvent provoquer des graves complications pour les organismes très affaiblis. En effet, le Sida n’est pas une maladie mortelle directement : le virus détruit les défenses de l’organisme et laisse donc un accès aisé pour d’autres maladies, qui peuvent s’avérer mortelles malgré le fait qu’elles puissent sembler anodines. La lutte des chercheurs et scientifiques est de trouver un vaccin contre le SIDA afin d’éradiquer totalement le virus qui aujourd’hui, décime les populations de certaines régions du monde. Si aujourd’hui, des essais de traitements à l’éradication de la maladie sont appliqués dans certains lieux, l’accès à ces derniers est nul dans d’autres régions dans lesquels on ne parle non pas d’épidémie mais plutôt de pandémie. Aujourd’hui en France les scientifiques et chercheurs ont un manque cruel de fonds dont le nombre devrait être doublé pour aboutir à des résultats corrects. Selon les dernières données statistiques, on compte chaque année en France, 7.000 nouveaux sujets infectés pendant que dans le monde, le nombre de malades du SIDA est porté à 2,5 millions. Face à cette augmentation de contaminations au VIH/sida, l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida estime qu’elle ne pourra plus être en mesure d’assurer sa mission de prévention de la maladie, si ses moyens ne sont pas considérablement revus à la hausse.

Le Sida en France a un coût très élevé pour les chercheurs selon les spécialistes (chercheurs et scientifiques) interrogés sur la question, non seulement les essais coûtent plusieurs millions d’euros mais aussi, l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales n’aura sans doute pas assez d’argent pour faire face aux dépenses de recherches. Pour cela, il a été souligné que, si le budget de l’ANRS est aujourd’hui d’environ 45 millions d’euros, il faudrait que d’ici 2011, il y en ait 15 à 20 millions de plus. Budget de la recherche sur le SIDA en France : faudrait-il avoir recours à un grand emprunt ? Aujourd’hui, au même titre que le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies génétiques, le SIDA fait partie des priorités de la recherche dans le registre « santé publique ».

A ce titre, les pionniers des centres de recherches sur le SIDA estiment que son budget devrait faire partie des 35 milliards du grand emprunt.

c) La prévention

Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique n’est pas connu. L'usage du préservatif permet une diminution du risque d'infection. Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la prévention,

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