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Quelques poèmes des fleurs du mal - Baudelaire

Résumé : Quelques poèmes des fleurs du mal - Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  2 Octobre 2021  •  Résumé  •  908 Mots (4 Pages)  •  2 570 Vues

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I – analyses des poèmes

LVII – Chanson d’après-midi :

Dans ce poème de dix quatrains, Baudelaire parle de sa passion (la poésie) en citant ses défauts mais aussi ses points positifs. Cette passion est personnifiée tout le long du poème par une femme qu’il a vraiment aimé (Jeanne Duval). Il veut encore une fois accentuer le fait qu’il vit dans le spleen car il la compare à « paresse ».

Au vers dix-huit nous pouvons trouver un oxymore qui oppose une « nymphe » à « ténébreuse » : « Nymphe ténébreuse et chaude ». En effet, dans la mythologie grecque, une nymphe est gracieuse, jeune et belle alors qu’elle n’est pas « ténébreuse ».

LXXXVIII – A une mendiante rousse :

Ce poème, cette fois situé dans la section « Tableaux Parisiens » du recueil, Baudelaire respecte parfaitement son alchimie poétique car cette mendiante, décrite de façon négative et réaliste dans les trois dernières strophes, est mise en valeur dans le reste du poème par l’esprit du poète.

Au vers vingt-quatre, il y a une énumération de ce que cette mendiante n’a pas, cela insiste sur sa pauvreté : « Parfum, perles, diamant ».

XCIII – A une passante :

Ce sonnet des tableaux parisiens décrit la rencontre entre Baudelaire et une passante dans la rue. Il raconte les émotions que ressent le poète.

Au premier vers, nous pouvons trouver une personnification de la rue : « La rue assourdissante autour de moi hurlait » Cette figure de style accentue ce que l’on peut ressentir au passage de cette rue (Elle est très bruyante.).

CXI – Femmes damnées (1) :

Ce poème n’est pas le seul à s’appeler de cette manière, il y en a un autre. Il parle de la vie et du physique de femmes lesbiennes ainsi que de leur lieu de vie (qui est très souvent décrit comme étant la nature dans le poème).

Baudelaire utilise une énumération au vers x, « Ô vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres » afin d’insister sur le fait que, à son époque, les lesbiennes étaient très rejetées de la société au point d’être détestées comme des « démons ».

CXXI – La mort des amants :

Ce sonnet personnifie les morts et en donne une vision positive. Il fait comprendre que dans la mort, nous n’avons besoin de rien. Les morts dont Baudelaire parle sont deux « amants » qui sont restés fidèles l’un à l’autre, jusqu’au tombeau. Après avoir idéalisé cette mort, dans la dernière strophe, il continue à attendre l’ « Ange» qui l’emmènera vers l’idéal.

Au long du poème, Baudelaire a insisté pour faire comprendre que les amants sont deux et justifie de leur amour réciproque par un champ lexical spécifique : « deux » (vers six et huit), double (vers sept), et jumeaux (vers huit)

p.221 – Femmes Damnées (2) :

Ce poème, très long mais malgré tout semblable au premier, instaure un dialogue entre deux lesbiennes : Delphine et Hippolyte. Ce poème pourrait être qualifié d’érotique car très détaillé sur les désirs des deux jeunes femmes. Leur dialogue dure tout le long du poème sauf aux cinq dernières strophes ou nous pouvons trouver la vision du poète sur ce sujet, il s’adressera même aux deux femmes. Ce texte, par ses

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