Rapport de stage / DUT Gestion des Entreprises et des Administrations

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PAUZE  Emilie

Etudiante en deuxième année         

Option Petites et Moyennes Organisations

Rapport de stage

Stage réalisé en vu d’obtenir mon DUT Gestion des Entreprises et des Administrations

I.U.T Cherbourg Manche

Du 07 Avril au 30 Mai 2014

~ Promotion 2013/2014 ~

Vérification de la conformité du centre E. Leclerc de Tourlaville aux règlements CE n°178/2002 et 852/2004 

Membres du Jury :

• Mr BAUPIN
• Mlle LONREIRO        

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Sommaire

Introduction         

I)  Présentation de l’entreprise E. Leclerc         

II) Missions/Objectifs-Contextes de la mission         

1. Moyens utilisés pour remplir la mission et explications        
2. Résultats obtenus         

III) Conclusion         

IV) Remerciements         

V)  Sommaire         

VI) Table des matières         

VII) Glossaire         

Dossier joint : Annexes

Introduction

 ~

 L

a grande distribution est sans cesse en développement, plus de concurrence, plus de superficie de vente, plus de produits, plus de bénéfices. Des chariots entiers de produits venant des quatre coins du monde s’engouffrent dans les coffres des voitures de ses clients. La recherche du meilleur rapport qualité/prix est essentiel afin d’améliorer sa position et de continuer son développement économique. Développement, oui, mais pas à n’importe quel prix. Un point est essentiel cependant, c’est celui de pouvoir garantir pour chacun de nos produits : la qualité, la traçabilité, et l’impact sur l’environnement. Les fournisseurs de ses produits s’appuient sur des textes internationaux qui sont censés garantir la qualité attendue, mais face au consommateur, la responsable directe c’est la grande distribution.

De plus, la grande distribution utilise des installations comme des chambres froides, des bacs autonomes et des compresseurs nécessaires à la bonne conservation des aliments.

Pour ce faire, et afin de respecter les bonnes pratiques d’hygiène relatives aux installations et équipements dans les magasins, la direction doit travailler de concert avec le service qualité surtout en ce qui concerne l’usage attendu des installations réfrigérées, la planification et la réalisation des entretiens techniques. Ainsi par exemple, des linéaires réfrigérés à intervalle de température entre 0° et 4°c ne doivent pas être utilisés pour les produits de boucherie, mis à part le haché (0°c-2°c). Il n’est cependant pas rare de constater la présence d’installations réfrigérées non adéquates pour leur usage en magasin.

Elle doit donc mesurer tous les risques que ce soient ceux liés au transport, mais aussi au stockage, à la transformation, mais également au conditionnement.         Cela nécessite une rigueur très stricte dans sa façon d’assurer la qualité sanitaire de ses produits à ne pas confondre avec la qualité organoleptique du produit qui est tout ce qui est saveur, aspect et coloration du produit.

Nous nous intéresserons donc aux risques alimentaires et aux missions du responsable qualité.

Afin d’assurer la qualité sanitaire du produit, il est nécessaire d’appliquer deux règlements que l’on retrouve dans le « paquet  hygiène » :

Le règlement CE n° 178/2002 ainsi que le 852/2004.

L’objectif de ce paquet est de mettre en place une politique unique et transparente en matière d’hygiène, applicable à toutes les denrées alimentaires et à tous les exploitants du secteur alimentaire y compris ceux de l’alimentation animale mais aussi de créer des instruments efficaces pour gérer les alertes sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.

Première partie :

Présentation de l’entreprise

1. Le groupe E.LECLERC

Le groupe E. Leclerc est une enseigne de distribution française. Sa création, en 1949, est basée sur un contexte « d’indépendance », ce qui en fait la première enseigne européenne de commerçants indépendants.

A travers ce mouvement elle a voulu rassembler des commerçants indépendants, propriétaires de leurs entreprises, qu’ils géraient de façon autonome.

Aujourd’hui encore, grâce à cette indépendance, E. Leclerc se démarque de la concurrence avec son système reposant sur une volonté profonde de solidarité et un engagement en faveur de l’environnement.  Tout cela passe par une éthique, un mode de fonctionnement et une capacité à innover qui sont propres au groupe.

« Le défi de ce siècle n’est pas, contrairement aux idées reçues, celui de l’adaptation aux technologies ou aux nouveaux modes d’organisation financière ; le vrai projet, c’est de savoir rester au service des hommes dans la société ». Edouard Leclerc

Voici les grandes dates du mouvement :

• Décembre 1949 : Edouard Leclerc ouvre son premier magasin à Landerneau. Il pratique des prix au moins inférieurs à 30% à ceux du commerce traditionnel. Un pari : Faire chuter les prix.
• 1962 : Les centres  E. Leclerc  s’organisent en association de groupement d’achat.

• 1970 : Création du GALEC (Groupement d’achat LECLERC).

• 1979 : Adepte des rabais sur l’essence malgré une législation hostile, Edouard Leclerc crée la société d’importation pétrolière SIPLEC.

• 1981 : Création de la SCA NORMANDE.

• 1997 : E.LECERC refuse tout compromis en lançant sa MARQUE REPERE. Un concept clair : Les meilleurs produits du marché, aux meilleurs prix du marché.

• 2002 : E.LECLERC accroît sa position en Europe (Espagne, Italie,…)

• 2003 : La certification des services : Axe de développement prioritaire

• 2010 : Lancement de lebiomoinscher.com, comparateur de prix de produits bio entre les différentes enseignes de la grande distribution. Engagement en faveur d’une consommation plus responsable.

• 2011 : Le 200ème Espace Culturel ouvre ses portes. « Quiestlemoinscher » devient un comparateur de prix mobile. Le consommateur peut ainsi comparer les prix en faisant ses courses.

Aujourd’hui, nous comptons 668 centres E. Leclerc, dont 556 magasins situés en France et un nombre de 112 à l’étranger, soit un total d’environ 96 000 salariés et de 530 adhérents.

1. Les missions et engagements

Le groupe E. Leclerc, s’engage depuis 60 ans à démocratiser la consommation et permettre à tous, d’accéder à tous les produits et services au meilleur prix, et pas seulement ceux de première nécessité, en s’ouvrant aux nouveaux marchés.

Pour continuer à se développer à long terme, ils ont un objectif  principal qui est de s’organiser et de se mobiliser pour cet enjeu commun.

En effet, chaque magasin s’engage à être le moins cher de sa zone de chalandise. 

Un indicateur national l’OPUS, contrôle régulièrement les prix afin de s’en assurer que nous sommes les moins chers de la zone de chalandise.

Pour défendre le consommateur et garantir les prix les plus bas chaque fois que c’est possible, le mouvement E. Leclerc met en œuvre des règles simples :

• Acheter directement aux producteurs en évitant autant que possible les intermédiaires et pratiquer des marges réduites.
• S’appuyer sur la présence des plateformes logistiques (SCA Normande) dédiées qui diminuent le coût de transport pour les fournisseurs afin de favoriser le pouvoir d’achat au maximum.

        De plus, il y a un engagement à la participation des salariés puisque le dirigeant s’engage à reverser 25% des bénéfices avant impôts à ses salariés.

        Ce sont tous ces engagements qui nous permettent de porter l’enseigne.

1. L’organisation du mouvement

        Il existe plusieurs entités, que ce soit au niveau régional ou national.

        Ainsi, l’organisation du Mouvement s’articule autour de trois structures principales :

• L’A.C.D.LEC (Association des Centres Distributeurs E. Leclerc), pôle stratégique du mouvement, qui attribue l’enseigne aux adhérents, contrôle le respect des règles de la charte de l’adhérent et définit les grandes orientations stratégiques de l’enseigne que ce soit dans les domaines du commercial, de la qualité, de l’expansion à l’international, de la communication, etc.

• Le GALEC (groupement coopératif d’achats E. Leclerc) Il sélectionne les produits et fournisseurs les moins chers dans le but de revendre moins cher.

• Les centrales d’achats : il y a 16 coopératives régionales qui assurent la fonction logistique vers les magasins. Elles négocient avec les fournisseurs nationaux pour adapter l’offre aux spécificités de consommation de la région et collaborent étroitement avec des fournisseurs locaux. La SCANORMANDE à Lisieux est chargée de l’approvisionnement des 36 magasins situés en Normandie dont celui de Tourlaville. A but non lucratives, les centrales répercutent aux magasins l’intégralité des conditions d’achats négociées par le GALEC. Les frais sont financés grâce aux cotisations que versent les centres E. Leclerc.

1. Centre E.LECLERC de Tourlaville

Le Centre E. Leclerc Tourlaville a ouvert ses portes le 20 avril 1983 historiquement situé rue des métiers, avec une surface de vente égale à 1200 m².  

Aujourd’hui ouvert depuis juillet 2007 sur le nouveau site de la rue Pierre Brossolette, le centre est installé sur une surface de 6800m² grâce à quatre principaux agrandissements  tels que :

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