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La Crise Economique

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ur la première fois la crise combine le chômage et l’inflation (>10% en 1975): c’est la stagflation. La stagflation est le résultat à la fois de la baisse de l'activité économique et d'une hausse de l'inflation. Or auparavant on été persuadé que l'inflation ne pouvait se conjuguer qu'avec l'emballement économique (besoin d'augmenter la masse monétaire). En réalité la crise est plus structurelle que conjoncturelle.

- C - Une légère amélioration 1976-1979

A partir de 1976, il se produit une reprise fragile de l’économie mondiale. Mais l’inflation n’est pas maîtrisée. De plus cette reprise s’accompagne d’un fort développement de l’endettement: les pays exportateurs de pétrole placent les " pétrodollars " dans les banques occidentales qui prêtent aux pays en voie de développement pour qui le poids de la dette devient vite écrasant.

- II - L’évolution de la crise depuis 1979

- A - Le second choc pétrolier

En 1979 se produit un second choc pétrolier lié à la révolution iranienne, le prix du baril double. A la différence de 1973, le prix du crédit a fortement augmenté car les principaux pays développé mènent une politique monétariste pour lutter contre l’inflation qui consiste à limiter l’émission de monnaie. Le dollar par exemple devient plus rare, donc il se vend plus cher et les taux d’intérêts augmentent considérablement: 20% en 1980-1981. Le monde replonge dans la crise.

- B - L’aggravation de la crise

La récession mondiale s’aggrave entre 1980 et 1982, l’inflation et le chômage progresse à nouveau. La crise de l’endettement menace le système financier international: le 15 août 1982, le Mexique annonce qu’il ne peut plus rembourser sa dette. Il est suivi de nombreux autres pays en voie de développement. Les grandes banques qui avaient prêtées de façon inconsidérées sont menacées de faillite. Le F.M.I. contraint les débiteurs à réduire leur consommation pour faire des économies. Ils réduisent leurs importations relançant à nouveau la crise.

- C - La croissance accompagne la crise: 1983-1995

En 1983-1984 sous l’impulsion américaine (augmentation des importations, essor des dépenses militaires, redémarrage de la consommation) se fait une relance de l’économie mondiale. Mais le déficit budgétaire américain augmente et très vite les États-Unis ralentissent la croissance qui tourne désormais entre 2 et 3% par an sauf au Japon et dans les N.P.I.

L’inflation par contre ralentit dans les pays développés car le prix des matières premières chutent (effondrement des cours du pétrole en 1985), mais aussi car le dollar connaît une forte dépréciation.

Depuis l’économie mondiale a connu des périodes de redressement sans connaître une reprise globale et équilibrée: ainsi une nouvelle récession a débuté dans les années 1990: la progression du commerce international ralentit. Depuis la conclusion des accords du G.A.T.T. en 1994 (début des négociations en 1986: Uruguay Round) on espère un redémarrage des échanges mondiaux.

Les déséquilibres financiers persistent, il se produit un krach boursier en 1987, le désordre monétaire touche l’Europe en 1992.

Malgré la croissance, même faible, le chômage a continué à progresser: dans les pays de l’O.C.D.E. on compte 15 millions de chômeurs en 1975 et 36 millions en 1994. Le taux de chômage est plus important en Europe (10% en moyenne) qu’aux États-Unis (7,4%) ou au Japon (2,2%). Les principales victimes du chômage sont les immigrés, les minorités ethniques (États-Unis), les femmes, les jeunes et les personnes non-qualifiées.

- D - Une crise structurelle

La crise reflète la mutation de l’économie mondiale, elle est le résultat d’une phase de la révolution industrielle fondée sur les technologies de l’information que symbolisent l’ordinateur. Ces mutations débouchent sur une crise de l’emploi dans les pays industriels et sur une redistribution des forces économiques dans le monde (émergence de l’aire Pacifique).

En effet, depuis les années 1960 a débuté une " troisième révolution industrielle " basée sur le développement rapide des techniques qui impose une modernisation radicale des outils de production: les licenciements sont massifs comme l’automobile à cause de la robotisation.

Le défi de la modernisation met en évidence les rigidité du système capitaliste: les F.M.N. par exemple ne s’adapte pas rapidement aux fluctuations du marché. Face à ses rigidité, il y a eu une réaction libérale dans les années 1980 qui se traduit par un désengagement de l’État (Reagan, Tatcher), la privatisation des entreprises nationales, le recul des syndicats et par la libération des prix.

- III - Les réponses à la crise

- A - La réponse keynésienne

De nombreux gouvernements ont mené une politique keynésienne pour résoudre la crise (Chirac en 1975, Mauroy en 1981, Carter en 1977-78). La recette keynésienne avait connu un certain succès lors de la crise de 1929. Pour Keynes, c'est l'État qui doit relancer la consommation en aidant les entreprises en difficultés et en augmentant le revenu des populations (en particulier les prestations sociales) quitte à connaître un déficit budgétaire. Une fois la relance faite, le déficit devrait disparaître de lui-même (aujourd'hui, il n'y aurait pas de déficit de la Sécurité Sociale si il n'y avait pas de chômeurs). C'est la théorie de la Demande.

Mais les déficits deviennent vite lourds à porter. Ils affaiblissent les monnaies (dévaluations) ce qui favorise les exportations mais handicape les importations. De plus ils augmentent fortement les prélèvements obligatoires, autant d'argent qui ne va pas dans la modernisation de l'économie. Enfin, avec le mondialisation de l'économie, la relance de la consommation ne favorise pas forcément les entreprises nationales. Ainsi quand Pierre Mauroy a considérablement augmenté le revenu des français, ce sont les importations qui ont explosé.

- B - La réponse libérale

C'est une vieille théorie qui remonte au XVIII° siècle (Adam Smith) remise à l'ordre du jour par l'économiste américain Milton Friedman au milieu des années 1970 (école monétariste de Chicago). Pour lui, l'État doit respecter l'équilibre

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