La Relation Assistant/Manager

te active permet de faciliter et de stimuler la conversation.

De plus, comme la relation assistante/manager s’axe principalement autour de dialogue, il faut que chacun puisse s’exprimer sans ressentir de la frustration.

Une assistante doit faire preuve d’assertivité : elle doit dire à son manager quand quelque chose la contrarie, mais toujours dans le respect de l’autre.

III. POUR UNE COLLABORATION REUSSIE..

a. Le manager :

Une étude réalisée auprès des assistants(es) démontre que les principales attentes de ces derniers(ères) sont les suivantes :

Plus de la moitié attendent plus d’information de la part de leur manager. En effet, pour bien faire son travail, l’assistant(e) a besoin d’avoir les bonnes informations. Être informé lui permettra également d’anticiper les besoins de son manager.

De plus, les assistants(es) attendent également une délégation des tâches plus importante. A partir du moment où la relation de confiance est établie, l’assistant a besoins que son manager délègue des responsabilités, qui permettra pour l’un de se responsabiliser, et pour l’autre de se recentrer sur ses priorités.

Enfin, il faut que le manager prenne réellement conscience de la valeur ajoutée de l’assistant(e). Sa présence est utile et bénéfique à l’entreprise, qui gère et allège le travail de son manager.

b. L’assistante :

Elle doit prendre en compte la personnalité de son manager : comme chaque personne et différente, il faut s’adapter à la personnalité de l’autre pour favoriser une bonne relation :

• Un manager directif aura tendance à imposer ses décisions et son mode de fonctionnement. L’assistante devra donc faire preuve de rigueur et de professionnalisme pour s’affirmer.

• Un manager persuasif est également méticuleux, mais il motive ses collaborateurs en justifiant ses décisions. L’assistante devra donc rassurer son manager et l’inviter à la délégation.

• Un manager délégatif transmet ses consignes et laisse les collaborateurs libres de s’organiser. L’assistante dispose donc d’une très grande autonomie. Afin de ne pas prendre de décisions qui ne relèvent pas de sa fonction, elle doit régulièrement voir avec son manager si elle est en phase avec ses attentes.

• Quant au manager participatif, il est à l’écoute de ses collaborateurs. Calme et pédagogue il gère son équipe dans un bon climat social. L’assistante doit s’impliquer dans les tâches confiées puisque son manager lui fait confiance. Ils travaillent ensemble dans la poursuite d’un objectif commun.

Se faire respecter : De fait, le manager étant soumis à beaucoup de pression, il peut arriver qu’il en oublie le b.a.-ba de la communication, voire de la politesse. L’assistante doit donc s’imposer et se faire respecter en utilisant l’assertivité.

S’adapter aux contraintes : Les règles établies dans l’entreprise sont là pour une bonne raison, et si l’assistante n’en voit pas la réelle utilité, il est important d’en parler avec son manager afin de bien définir les enjeux et objectifs de l’entreprise.

Lui exprimer ses attentes : Un manager ne peut pas deviner la façon de travailler de son assistante, et il faut donc dialoguer avec lui pour définir au mieux l’organisation du travail.

La relation assistante/manager