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Le Clonage

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la brebis Dolly ( voir II )

2000 : - Premier clonage de singe ; Les membres du projet « Génome Humain » réussissent à dresser une cartographie presque complète du génome humain.

2001 : - Un consortium international privé qui a pour but de cloner un être humain à des fins thérapeutiques est créé.

- Premiers cochons transgéniques clonés. Cette expérience pourrait être à l'origine de la mise au point d'usines vivantes à organes, visant à être greffés (le cochon comportant de nombreuses compatibilitées génétiques avec l'Homme).

- Premier clone d'embryon humain, dans le but d'obtenir des cellules souches par une firme américaine.

- Premier clone à but lucratif : il s'agit d'un chat domestique, nommé « CC » pour «Copy Cat » cloné par une firme américaine

2002 : La secte des Raëliens et la Société Clonaid déclarent avoir réussi le premier clonage humain (il s'agirait d'une fille nommée Eve), mais le résultat de leurs expériences n'a encore jamais été prouvé.

2007 : Des chercheurs américains réussissent pour la première fois le clonage d'un embryon de primate (un macaque) à partir de la technique du clonage par transfert de noyau prélevé sur des cellules d'animaux adultes.

2008 : La FDA (Food and Drug Administration) autorise la commercialisation de produit d'animaux clonés aux Etats Unis, les jugeant sans risque pour la consommation humaine. Ceux-ci ne devraient cependant pas apparaître sur les étalages avant cinq ans.

B) Législation sur le clonage

La question du clonage touche à la bioéthique. Apparue en 1982-83, le mot bioéthique désigne l'étude des préceptes moraux qui doivent ou devraient accompagner toute pratique médicale, toute intervention biologique sur l'être humain depuis sa conception. Des commission se réunissent régulièrement pour étudier une multitude de thème ou de cas concrets. En France la législation en matière de bioéthique est récente et particulièrement délicate. L'urgence des lois en la matière s'est faite au cours des dernières année du fait des progrès dans certains domaines de la biologie et de la recherche médicale qui ont amené le développement de certaines pratiques dangereuses en matière de reproduction, génétique...

Pour éviter les dérives de la sciences, il existe des comités de bioéthique en France, en Europe mais aussi à l’échelle internationale :

En France : le CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique). C'est le comité officiel d'éthique, dont le rôle est de produire des avis et des rapports sur les questions d'éthique dont il est saisi. Il est composé d'un président, nommé par le Président de la République, et de 39 membres. Ce comité fut créé en février 1983. La France était alors le premier pays à créer ce genre de comité.

En Europe : le GEE (Groupe Européen d'Ethique des sciences et des nouvelles technologies) et le CDBI (Comité Directeur pour la Bioéthique)

A l’échelle internationale : CIB (Comité International de Bioéthique) créé en 1993 ; CIGB (Comité Intergouvernemental de Bioéthique) créé en 1998 ; CIOMS (Conseil International des Organisations des Sciences Médicales) créé en 1949 et ETH (Ethics, Trade, Human rights and Health law) créé en 2003

Rouge : pays qui autorisent le clonage d'un embryon humain (Corée, Grande Bretagne, Chine, Suède, Pays Bas et Israêl)

Orange : pays autorisant les recherches sur les cellules souches embryonnaires

Jaune : pays dont le gouvernement ne s’est pas encore prononcé ( en 2005, le Brésil autorise l'utilisation de cellules souches embryonnaires)

En Novembre 1997, La Déclaration Universelle sur le Génome Humain et les Droits de l'Homme de l'UNESCO déclare que « le clonage humain est une offense à la dignité humaine ». Mais cette déclaration est surtout une « déclaration de principes », et elle laisse chaque Etat légiférer librement sur le sujet.

En Janvier 1998, dix-neuf pays membres du Conseil d'Europe signent le Protocole additionnel à la Convention sur les Droits de l'Homme et la biomédecine, interdisant « toute opération ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort », et donc le clonage reproductif humain. Mais là encore, il laisse à chaque Etat le soin de définir la notion « d'être humain », et notamment le stade de développement à partir duquel un embryon peut être considéré comme un être humain.

Au sein de l'UE, le Parlement européen se dit « convaincu que le clonage d’êtres humains, que ce soit à des fins expérimentales ou à toute autre fin, ne saurait en aucune circonstance être justifié ou toléré par une société humaine, quelle qu’elle soit, car il équivaut à une violation grave des droits fondamentaux de l’homme, il est contraire au principe d’égalité des êtres humains car il permet une sélection eugénique et raciste de l’espèce humaine, il offense la dignité de l’être humain et il exige une expérimentation sur l’homme ». Celui-ci revendique donc une interdiction totale du clonage humain, thérapeutique ou non. En effet, il déclare que « le clonage thérapeutique, qui implique la création d'embryons humains aux seules fins de recherche, franchit sans retour une frontière dans le domaine des normes de la recherche et est contraire à la politique publique adoptée par l’Union européenne ».

II- Le clonage, une avancée scientifique

A) En quoi consiste le clonage ?

Pour commencer, le clonage est l’obtention, par des manipulations biologiques, d’une série de molécules identiques, dotée d’un même patrimoine génétique.

C’est, en effet, un procédé qui consiste à créer a partir d’une cellule prélevée sur un corps d’un animal ou même d’un être humain, un individu identique sur lequel a été effectué le prélèvement.

Le terme « clone » est utilisé pour la première fois en 1903 par le botaniste Herbert John Webber ( Herbert John Webber est un botaniste américain, né le 27 décembre 1865 (Lawton, Michigan) et mort le 18 janvier 1946) en désignant des plantes reproduites par multiplication asexuée c’est-à-dire sans sexe. Ce mot sera ensuite réutilisé par John Burdon Sanderson Haldane. On assimile souvent la naissance de vrais jumeaux ( ce sont des monozygotes ) chez les animaux et chez l’homme à une forme de clonage, plus naturel.

Une petite illustration pour mieux comprendre en quoi le clonage consiste:

B) Les différents types de clonage

-Le clonage reproductif : il désigne la reproduction d'un ou plusieurs êtres vivants à partir d'un individu appelé donneur, qui ont exactement le même patrimoine génétique que ce dernier. Ce type de clonage ne consiste qu'en la reproduction exacte d'un être vivant. Il est très critiqué et presque unanimement interdit. Nous verrons en détail les arguments contre le clonage reproductif humain dans la partie concernant l'éthique.

-Le clonage thérapeutique: il est encore à l’état de projet, consiste à cloner des cellules d’un patient et à utiliser celles de l’embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce patient. L'application de ce type de clonage reste donc strictement médical. Le clonage thérapeutique est lui aussi sujet à polémique

-Le clonage humain: Une équipe de scientifiques a mis en évidence que contrairement aux mammifères pour lesquels il a été possible d’obtenir des clones adultes ( au prix de nombreuses tentatives infructueuses) les ovules du singe rhésus perdent certaines protéines essentielles au fonctionnement de la cellule durant la procédure de clonage. Le même résultat semble être vrai pour les cellules humaines.

Du coup la perte de ces protéines entraîne un désastre génétique dans l’embryon du singe cloné. Alors que dans les cellules saines la répartition des chromosomes est très organisée, les chromosomes des cellules de l’embryon de singe cloné sont répartis aléatoirement dans le noyau.

En Pennsylvanie, une université a réussi à faire cette découverte en cherchant à cloner des singes dans le cadre d’études de maladies humaines.

Le clonage végétal: en horticulture et culture, les techniques de reproduction de plantes par clonage peuvent être pratiquées en laboratoire, sous serres, ou sur le terrain. Dans les laboratoires, on pratique la Culture « in vitro » qui consiste à produire des embryons puis des plantules complètes. Ces techniques « in vitro » sont les seules qui peuvent être employées pour des palmiers dattier, les palmiers à huile par exemple.

Le clonage animal :dans le domaine animal, depuis le 20eme siècle, un pas est franchi, en effet grâce au clonage à partir de noyaux de cellules différenciées réimplantés dans des ovocytes énucléés. Cette technique reste encore peu utilisée dû au taux de réussite faible, et aux problèmes de vieillissement

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