Les Plantes Carnivores

ndre ces espèces de plantes carnivores déjà répertoriées.

Il existe aussi 150 espèces de champignons carnivores.

5.2. Habitat

Les plantes carnivores sont présentent partout dans le monde (sauf en Antarctique), du niveau de la mer à 3000 m d’altitude et sous tous les climats du plus tropical au plus alpin.

Mais elles ne vivrons jamais sur un sol riche car alors elles n’ont pas faim et elles ne fabriquent plus leurs pièges qui leur donnent leur vraie nourriture et donc elles pourrissent.

6. Capture

6.1. L’attraction.

L’attraction se fait par l’émission d’odeur, la sécrétion de nectar, par les couleurs vives de certaines espèces ou par les gouttelettes brillantes dont certains pièges sont couverts.

6.2. La capture.

6.2.1. Les pièges semi-actifs à glu.

Quand une mouche (ou autre proie généralement assez petite) se pose sur ses feuilles remplies de petites gouttelettes de glu, la proie est complètement paralysée alors la feuille se referme lentement sur elle-même pour ainsi facilité la digestion.

ex : - la Droséra

- la Pinguicule

- le Byblis

- le Drosophyllum

6.2.2. Les pièges passifs à urnes

La mouche se pose sur l’entrée du piège pour gouter à la substance sucrée, cette partie du piège va les conduire de plus en plus profond dans le piège où ils vont rencontrer la partie recouverte de poils tous dirigés vers bas. Ils vont tomber dans la partie digestive.

ex : - la Sarracénia.

- la Darlingtonia

- la Heliamphora

- la Népenthes

- la Cephalotus

Formation du piège de la Népenthes :

A la bonne saison, cette opération dure 2 semaines.

6.2.3. Les pièges actifs à aspiration.

Les feuilles transformées en piège ont la forme d'une petite outre (d'où le nom d'utriculaire) ovale.

Le vide est fait à l'intérieur de ce piège de manière à créer une puissante aspiration lors du déclenchement. Ce déclenchement va avoir lieu dès qu'une victime passe à proximité des minuscules poils entourant l'entrée de l'outre, ouvrant et refermant ainsi très rapidement la trappe d'accès.

ex : - l’Utriculaire

6.2.4. Les pièges à mâchoires.

La fermeture est déclenchée par des poils sensitifs (6 en général) situées sur les faces internes. Dès qu'un insecte touche un des poils, le mécanisme est déclenché mais le piège ne se referme pas encore, cela va nécessiter un second contact (le même ou un différent) dans un laps de temps relativement court, la plante se prémunissant ainsi contre des efforts inutiles (dûs par exemple à la chute d'une feuille morte ou d’une goutte d’eau).

La dionée va prendre une autre précaution : elle s'assure que sa proie est bien comestible avant de commencer sa "digestion".

La fermeture du piège s'effectue donc en deux temps :

- après le premier mouvement très rapide, les cils situés en bordure vont retenir l'insecte le temps de la vérification (photo 2) ;

- s'il s'avère que la proie n'est en fait qu'une brindille, le piège va se rouvrir,

- sinon il va se fermer hermétiquement et les cils vont s'écarter (photo 3).

Photo 1 Photo 2 Photo 3

ex : - la Dionée

- l’aldrovanda

Maquette : Reconstitution du piège de la Dionée

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6.3 La digestion.

Les vraies plantes carnivores (Dicotylédones) possèdent des enzymes pour la digestion. Ces plantes sécrètent une ou plusieurs enzymes et peuvent assimiler leurs proies en quelques heures.

Par contre, les protocarnivores (Monocotylédones) utilisent des bactéries pour la digestion. Le fond des urnes contient des bactéries qui liquéfient la proie et libèrent les éléments nutritifs nécessaires à la plante.

Comme chez l’être humain, les plantes carnivores peuvent avoir des indigestions si la proie est trop grosse. Cette « indigestion » peut entraîner le pourrissement de la feuille à cause d’un excès de sécrétions enzymatiques.

Les parties dures des insectes ne sont pas digérées car non dissoutes.

Majoritairement, les proies sont des mouches, guêpes, papillons et autres insectes ainsi que des araignées, des mollusques et plus rarement des petites grenouilles ou des petites souris.

7. Quelques exemples connus

7.1. Exemple des pièges à mâchoires : La Dionée

Il n’excite qu’une espèce de Dionée.

La Dionée est parfois nommée attrape-mouche ou gobe-mouche de Vénus.

Elle mesure de 20 à 30 cm et sa fleur mesure entre 5 à 10 cm.

En 1763, Arthur Dobbs , alors gouverneur de la Caroline du Nord, attira l’attention du public sur la plante pour la première fois en la nommant « attrape mouche sensible ».

Elle fut la première plante à être suspectée d’être carnivore.

Un botaniste suédois nommé Carolus Linné la nommée en s’inspirant de Diane, la déesse grecque de l’amour et de la beauté.

Milieu de vie.

La Dionée vit à l’état naturel en Caroline du Nord et du Sud (Etats–Unis)

Durée de vie

Elle vit environ 20 ans dans la nature.

Nom scientifique

Dionaea muscipula

Période de repos

Sa période de repos est située de Mi novembre à Mi mars.

Famille

Droséracées

7.2. Exemple des pièges à glu : la Droséra.

La Droséra mesure de 3 à 40 cm et sa fleur de 10 à 45 cm. Les sortes les plus connues sont la droséra Capencis et Spathulata.

Milieu de vie

La Droséra vit en Europe, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord, au Japon, au Etats-Unis, au Canada et au Brésil.

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Durée de vie

Sa durée de vie est illimitée.

Une graine résiste au moins 10 ans.

Nom scientifique

Drosera Aliciae, Anglica, Arcturi, Binata, Brevifolia, Burkeana, Burmanii, Capensis, Capillaris, Cistiflora, Filiformis, Intermedia, Regia, Rotundifolia, Spathulata

Période repos

Sa période de repos est située de Mi novembre à Mi mars.

Famille

Droséraceae

7.3. Exemple des pièges à Urnes : La Népenthès.

Les espèces les plus connue sont la Népenthès Maxima et X Ventrata.

Il excite 200 espèces de Népenthes(en comptant les hybrides).

La népenthes mesure de 25 à 150 cm et sa fleur de 20 à 40 cm.

Milieu de vie.

La népenthès vit en zone tropicale humide, au Madagascar,