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Les relations entre Eglise, religion et sciences

Cours : Les relations entre Eglise, religion et sciences. Rechercher de 54 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Septembre 2025  •  Cours  •  2 725 Mots (11 Pages)  •  1 Vues

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Les sciences et les techniques

→ Développement des sciences en Europe, implications sur société/économie

→ Rapports à Religion et Eglise

COURS N°1 : LES RELATIONS ENTRE EGLISE, RELIGION ET SCIENCES

(XVI-XVIII)

En principe, les Eglises structurées et centralisées (Catholique et Anglicane essentiellement), sont des structures qui ne sont pas hostiles aux sciences, à conditions d’aucune remise en cause du dogme religieux, le premier savoir qui devance tous les autres.

Pour la plupart des savants, la raison ne s’oppose pas à la foi. Pour eux, la raison permet d’arriver à la vérité, et la foi d’une autre coté. On considère que la foi est supérieure à la raison.

Au départ, la recherche scientifique se fait à l’université, par des enseignants et des théologiens, dans le respect de la foi.

A partir du XVII, la recherche scientifique sort de l’université, s’élabore en dehors.

A cette époque, c’est une université d’abord contrôlée par l’Eglise, un statut de juridiction ecclésiastique, des universités alliées à l’État.

Là où il n’ y a pas de pouvoir politique pour imposer la volonté d’une confession, on observe plus de liberté.

Jusqu’au XVIII, quasiment tous les profs de Cambridge ou Oxford sont anglicans, et ont un titre ecclésiastique, membres de Eglise d’État.

Au XVI, les idées qui bouleversent la façon de concevoir le monde sont celles de Copernic, idées qui sont d’abord tolérées par l’Eglise Catholique, car il présente son travail comme des hypothèses de travail. Ses idées sont condamnées par Luther, mais ce dernier n’a pas de puissance pour réprimer au-delà de simplement condamner. Donc rejet qui n’a pas de conséquences dans le monde protestant.

Des découvertes posent problème quand elles remettent en cause une partie du dogme religieux.

Des rapports ambiguës, une Eglise anglicane répressive jusqu’en 1689 (acte de tolérance envers les sectes protestantes).

Du coté catholique, Pape qui exerce une influence politique et religieuse réelle sur les Etats, qui peut réprimer les savants par le reproche athée ou hérétique.

Plus de moyens de répressions : l’Inquisition (Espagnole, Romaine…), un Index (liste de livres interdits à la publication et à la lecture, créé par le Pape au milieu XVI).

En France, on a un autre système, c’est la monarchie qui prend en main la répression au nom de la religion, on réprime ce qui peut remettre en cause le droit divin.

Rôle des congrégations religieuses, influentes, qui participent aux débats scientifiques.

Dans la zone catholique, des universités qui ont un pouvoir de censure en plus de la censure d’État. Ex : La Sorbonne peut condamner des œuvres, et les auteurs de ces derniers. Très puissante à Paris, elle a le contrôle sur les libraires.

Système du privilège, on ne peut rien publier sans l’autorisation payante du roi. Contrôle, car on doit montrer ce que l’on veut publier.

Cette censure reste attachée au monde des élites, à ceux qui savent lire et écrire.

Malgré les progrès d’éducation majorité de la population exclue des ouvrages et débats religieux.

Population rattachée à un christianisme de la peur, dominée par la figure du Diable, d’un Dieu qui punit des pêchés, et un christianisme où la dévotion officielle est attachée à des croyances magiques, comme la sorcellerie.

I. L’Église et les savants

Depuis le XIVe, il y a un courant de pensée très présent dans l’Église, qui combat ce qu’il appelle la ‘’vanité du savoir’’. L’Homme est considéré comme mauvais, et son intelligence est considérée comme étant impuissante pour le sortir complètement de l’état de péché.

Les généralisations scientifiques sont donc vues comme de simples illusions.

Ces penseurs sont des sceptiques, qui insistent sur les limites de la connaissance sur l’homme et sur la raison.

C’est le cas par exemple de Pic de la Mirandole, qui, en 1520, affirme que rien ne oeut être affirmé par la raison, que la raison est faillible, qu’elle ne prouve rien, que la seule vérité est fondée sur la Révélation et son interprétation.

Même vision chez Érasme, dans Eloge de la folie, publié en 1511. Il voit le monde comme une réunion de fous, ceux qui croient qu’ils peuvent atteindre la vérité par la raison. Pour lui, les sciences sont inventées par des mauvais génies, les sciences sont vains, et la curiosité des savants relève de l’impiété.

Autre scpetique, Cornelius Agrippa, en 1531, remet en cause tous les savoirs liés à la raison. Pour lui, tous ces savoirs sont des erreurs inutiles pour le bonheur des Hommes.

Des Papes aident malgré tout des savants, particulièrement entre 1455 et 1555.

Les Papes s’entourent de savants, les financent et encouragent leurs recherches.

Ils agrandissent leur bibliothèque, comme Nicolas V qui meurt en 1455, qui constitue la bibliothèque vaticane, dans le but d’actualiser et de répertorier tous les savoirs en un même lieu.

Bibliothèque enrichie au XVI. Plus elle acquéri d’ouvrages, plus un classement des savoirs est effectué.

Les Papes accordent des pensions à des savants, pour qu’ils travaillent en astronomie et géométrie, ils vont jusqu’à vouloir former les savants. Fondation de l’Université de Rome en 1513 par Léon X, ouverte aux sciences. On y recrute 15 professeurs, de médecine, mathématique, botanique et astronomie. On élargit même la médecine à la connaissance de l’anatomie.

→ Une forme de tolérance pour les nouvelles sciences, jusqu’au Concile de Trente entre 1545 et 1563.

A partir du Concile, on revient à des conditions plus fermes, même si il y a une tolérance.

Pour l’Église, la vrai science est la théologie. L’interprétation de la Bible est littérale.

La Genèse est le texte fondateur qui permet d’expliquer l’apparition des reliefs, montagnes, ce qui bloque le développement de la science liée à la géologie. Comprendre les volcans n’est pas possibles, puisque c’est l’enfer.

Officiellement, les licornes existent, puisque référées dans la Bible.

Les fossiles retrouvés s’expliquent par le récit du Déluge.

Le Mal existe dans la monde par le Péché Originel.

Les épidémies s’expliquent uniquement par Dieu, qui punit les pêcheurs.

Le langage mathématique est peu développé, le + et – ne sont utilisées qu’à partir de 1590.

La dissection n’est autorisée que sous accord direct du Pape.

→ Encore bcp d’interdits, car les sciences sont vues comme une concurrence de la foi, vérité essentielle.

Des formes de savoirs qui sont liées à la pensée magique, mais que l’Eglsie fini par interdire, l’Astrologie et l’Alchimie.

L’Astrologie divinatoire va à l’encontre de la vision de Dieu, qui lui seul sait l’avenir des Hommes. Les astrologues sont ridiculisés, Calvin les condamne au nom de la religion, et l’Eglsie catholique rejoint progressivement cette condamnation.

En 1554, apparition d’un horoscope particulier, fait par Gérôme Cerdan, qui inquiète l’Inquisition, car il fait l’Horoscope du Christ, sous-entendant que les actions du Christ sont soumises à l’influence du mouvement des planètes, comme tous les Hommes.

Suscite beaucoup de méfiance, d’accusation d’hérésie, exclusion de l’université de Bologne où il travaille. Il est condamné à 1600 florins d’amende et à de la prison. Il s’en sort en abjurant publiquement ses fautes.

Combat par l’Eglsie contre Astrologues, et disparition progressive vers 1560 ?

L’Alchimie est considérée comme de la science, mais pas claire.

Le successeur de Calvin, Théodore de Bèse, considère cela comme de la superstition. Pour l’Eglsie Anglicane, l’alchimie est une croyance au miracle, donc un catholicisme à combattre.

Du coté catholique, une partie du clergé l’assimile à la sorcelerie, à combattre.

Progressivement, les alchimistes sont déconsidérés sous l’influence des Eglises, d’abord à partir de 1654, avec la fin des pensions par la monarchie françaises. Affaire des poisons de 1619-1682, qui comprend Mme de Montespan. → Condamnation.

Tolérance de la part des Eglise autour de certaines sciences, mais plus d’intolérance quand la science remet en cause le dogme religieux.

→ Répression mise en place après le Concile de Trente.

La défense de la foi devient une priorité, on cherche à contrôler le travail des savants, censure et répression sur le monde scientifique au XVII.

II. Censures et Répressions au XVIIe

La Répression la plus marquante est le bûcher.

Le personnage qui incarne le savant comme victime est Giodano Bruno, brûlé vif à Rome sous ordre de l’Inquisition en 1600. Il devient le symbole de la lutte de l’Église contre la ‘’fausse’’ science. C’est un visionnaire et copernicien, jugé hérétique et critique de l’Église catholique. Docteur en théologie depuis 1575, il remet les Ecrits en cause.

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