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Nutrition

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pides, comme l’hyperlipidémie avec hypercholestérolémie, affections qui retentissent précocement sur le système cardiovasculaire ; elles peuvent porter sur l’assimilation des protides, comme l’oligophrénie phénylpyruvique, qui est due à un trouble du métabolisme d’un acide aminé indispensable, la phénylalanine. La maladie se traduit par une arriération physique qui peut s’accompagner, à la longue, d’une arriération intellectuelle, mais elle peut être corrigée dès les premiers mois de la vie par l’institution d’un régime dépourvu de phénylalanine.

Le diabète, sous sa forme de diabète sucré, est une maladie de la nutrition, au cours de laquelle l’organisme ne peut assimiler complètement les sucres, qui s’accumulent alors dans le sang (hyperglycémie) et, franchissant la barrière rénale, passent dans les urines, où ils sont aisément mis en évidence (glycosurie). L’hypoglycémie, à l’inverse, est un abaissement du chiffre normal de la glycémie sanguine. Malgré les malaises souvent impressionnants qu’elle entraîne, l’hypoglycémie est généralement sans gravité ; mais elle peut aussi être provoquée par une tumeur du foie ou du pancréas.

3. Les grands syndromes

La goutte est aussi une maladie de la nutrition, due à un trouble du métabolisme de l’acide urique. Les dénutritions protidiques qui entrent également dans ce cadre peuvent avoir deux origines : une carence d’apport, comme dans la maladie nommée kwashiorkor, maladie observée dans les pays où

sévissent les famines et qui atteint les enfants juste après le sevrage ; ou bien il s’agit d’une fuite protidique excessive, par exemple au cours de certaines maladies rénales. Parmi les maladies de la nutrition, on distingue encore deux grands syndromes : l’obésité et les maigreurs. Les maigreurs sont des états d’insuffisance pondérale permanente qui, outre la sous-alimentation, volontaire (jeûne) ou involontaire, peuvent relever de maladies des appareils digestifs, nerveux et endocrinien.

4. Historique de la nutrition

a) Les tables de composition des aliments

* 1844 : Liebig a calculé la teneur en protéine à partir de leur contenu en azote

* 1895 : Première table de composition des aliments comprenant 235 aliments américains

* 1937 : Bowes et Churchs : table de composition des aliments comprenant les macros nutriments, quatre vitamines et quatre sels minéraux

* 1940 : Découverte du journal alimentaire et du rappel de 24 heures

* 1956 : Block et Welss ont été les premiers à publier des données sur la composition des aliments en acides aminés

* 1965 : Hardinge, Swarner et Crooks ont rapporté la teneur en monosaccharide, en disaccharide et en polysaccharide de 195 aliments

b) Les normes de la nutrition

* 1938 : Le conseil Canadien de la nutrition identifie les normes de la nutrition sous l’appellation « standards alimentaires »

* 1941 : Première publication officielle sur les apports nutritifs recommandés

* 1942 : Mise en veilleuse de ces standards en raison de la guerre pour faire place aux standards américains

* 1942 : Première édition du guide alimentaire Canada

* 1950 : Publication des normes alimentaires pour le Canada, puis révisées en 1964, en 1975, en 1983

* 1950 : Les normes de la nutrition sont définies par le « seuil de nutrition » pour décrire le strict minimum nutritionnel requis pour éviter les symptômes de carence

* 1964 : Les normes de la nutrition sont définies par les « quantités minimales de nutriments nécessaires au maintien d’un état de santé satisfaisant »

* 1971 : La Suède a été le premier pays à instaurer un programme de santé publique axé sur la nutrition et l’activité physique

c) Les besoins énergétiques

* 1880 : VOIT a fixé les besoins caloriques à 3055kcal

* 1895 : Pour ATWATER, les besoins d'un adulte moyen mâle et effectuant dix jours de travail sont de l'ordre de 3500kcal

* 1918 : Pour LUSK, la ration calorique est de 3300kcal

* 1937 : Quant aux pays de l'Orient, après une conférence intergouvernementale à Bandoeng (Java) sous les auspices de la Société des Nations, ils ont fixé les besoins d'un homme adulte moyen à 2600 cal par exemple pour l'Inde et 2400 cal pour le Japon

* 1943-1948 : Le conseil national de la recherche scientifique des Etats-Unis a préconisé les besoins énergétiques suivants :

3000cal pour un homme de 70kg se limitant à une activité physique

2400cal pour un homme sédentaire

4500 cal pour un homme qui effectue des" travaux de force"

* 1969 : J. TREMOLIERES a fixé les besoins énergétiques journaliers pour l'homme à 2150 cal et 1700 cal pour la femme

d) Histoire de la digestion

* Hippocrate (460-377 av. JC) démontre que la digestion est une coction des aliments sous l’action de la chaleur animale

* Platon (428-347 av JC): la théorie de trois âmes : l’âme immortelle est logée dans la tête, l’âme mortelle dans la poitrine et l’abdomen. « Pour la partie de l’âme qui a l’appétit du manger et du boire et de tout ce que la nature du corps lui rend nécessaire, les dieux l’ont logée dans l’intervalle qui s’étend entre le diaphragme et le nombril, et ont construit dans tout cet espace enchaîné là cette partie comme une bête sauvage, mais qu’il faut nourrir à l’attache, si l’on veut qu’il existe une race mortelle. »

* Plistonicus (IV siècle av. JC) pense que les aliments pourrissent dans l’estomac

* Galien (201-131 av JC) fait cuire les aliments dans le foie. Dans son ouvrage « de la digestion », il a montré que les aliments passent de l’estomac au foie où ils se transforment en « esprit naturel » qui remontera au cœur droit par la veine cave. Pour Galien, le sang se forme dans le foie.

* Asclépiade (124-40 av. JC) conteste les affirmations d’Hippocrate et assure que « les matières passent dans le sang aussi crues qu’elles avaient été avalées »

* Pline (79 av. JC) démontre la digestion mécanique par les dents, « les dents qui divisent les aliments »

* Ibn Sina (Avicenne 980-1037) avait une connaissance assez évoluée sur la physiologie digestive. Pour ce savant, la digestion commence dans la bouche sous l'action de la salive, se continue à l'estomac, puis vers l'intestin, les produits de la digestion passent dans le sang : « la digestion, dit-il, commence à la bouche, à la salive et va se continuer jusqu'à l'estomac grâce aux organes qui l'entourent : foie, rate, épiploon. Dans ce premier stade on obtient un chyle liquide. Le chyle passe de l'estomac dans l'intestin et sa destinée va être celle du sang circulant car il est pris dans la racine des vaisseaux mésentériques allongés le long des tractus intestinaux, puis passe dans la veine porte et de là dans le foie. Il y circule dans les divisions qui sont de plus en plus fines et qui contribuent à l'ultime source de la veine cave, émergeant de la convexité du foie. »

* XIII siècle : naissance du mot français digestion

* 1493-1541 Paracelse

1577-1644 Van Helmont Pour ces médecins chimistes, la digestion est une fermentation

1614-1672 François le Boé

* 1608-1679 Borelli

1668-1707 Baglivi Digérer = broyer

1668-1738 Boerhaave

* 1651 : Pecquet montre que les vaisseaux chylifères rejoignent le système veineux

* 1653 : Bartholin met en évidence le système lymphatique

* 1752 : Etablissement du concept digestion :

* Réaumur démontre la qualité chimique de la digestion

* Spallanzani démontre la qualité chimique de la digestion

* 18 mars 1752, Réaumur : La digestion est une trituration chez les animaux à estomac musculeux et elle est une dissolution chez les animaux à estomac membraneux

* 1777 : L’Abbé Lazzaro Spallanzani, digérer c’est dissoudre

* XVIII : Lavoisier relie la respiration à la digestion

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