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Corpus de textes: Racine, Victor Hugo

Commentaire de texte : Corpus de textes: Racine, Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  963 Mots (4 Pages)  •  1 766 Vues

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Question 1 :

Les trois textes du corpus présentent chacun à travers leur dialogue un moment d’aveu.

Pour le premier texte, « Phèdre » de Jean Racine, Phèdre avoue son amour à Hippolyte, fils de son époux Thésée, bien qu’il s’agisse d’un amour incestueux et interdit.
Tout d’abord hésitante, Phèdre, au cours du discours laisse ses sentiments se dévoiler, au point de comparer Hippolyte à Thésée « Il n’est point mort puisqu’il respire en vous », « toujours devant mes yeux je crois voir mon époux ».
En passant par l’image de Thésée et sa comparaison avec son fils Hippolyte, elle avoue son amour envers lui, au point de mettre Hippolyte dans l’embarras et de se faire elle-même remettre en question par celui-ci « Madame, n’oubliez pas que Thésée est mon père, et qu’il est votre époux ».
On suppose très bien à cet instant précis le mal-être ressenti par Phèdre.

Dans le second texte, « Ruy Blas » de Victor Hugo, Ruy Blas utilise le suspens pour faire jouer l’imagination de Don Cesar « invente, imagine, suppose ». Et ce afin de parvenir à présenter pas un mais deux aveux.
Le premier, celui où Ruy Blas avoue sa jalousie envers le roi ; ce qui interloque Don Cesar, et le second, celui où Ruy Blas avoue être jaloux du roi car amoureux de sa femme, décontenance totalement Don César.
L’aveu, dans ce procédé, se fait en deux temps : Ruy Blase relève de qui il parle, s’invente une histoire en faisant intervenir…le roi, pour arriver ensuite à avouer l’amour qu’il porte avers sa femme.

Et, dans le troisième texte, c’est l’aposiopèse qui permet de rendre perceptible l’aveu, qui sert d’élément de suspense et qui permet  à H2 de tenir en haleine H1 « H2 : Eh bien…Tu m’as dit il y a quelque temps…Tu m’as dit…(…) quand je t’en ai parlé…tu m’as dit…(…) ».
La difficulté de l’aveu est relevé aussi dans ce texte par la présence De nombreux points de suspension, renforçant ainsi l’hésitation, la crainte de H2 à faire sa révélation à H1, de peur de le blesser.


Ecriture d’invention :

Arthur, un adolescent de 16 ans, issu d’une famille aristocratique, rentre de ses cours de piano et rejoint sa mère au salon, absorbée dans sa lecture.
Il décide de lui avuer son secret.

Arthur : Mère, puis-je vous interrompre un long instant dans votre œuvre ?

Mère (surprise) : Arthur, que vous arrive-t-il ? Vous permettre de me déranger en pleine énigme… Cela ne vous ressemble guère !

Arthur : C’est que… Mère… J’ai…

Mère : Eh bien, cessez de balbutier, ne vous a-t-on pas enseigné à vous exprimer intelligiblement ?

Arthur : Certes Mère

Mère (commençant à s’impatienter) : Alors, y venez-vous ?

Arthur : Je dois, je dois (la mère soupirant) vous faire part d’une vérité. Que dis-je un fardeau, un terrible poids qui me pèse et dont je ne peux me délester ? Je ne puis plus Mère.

Mère (inquiète et interrogative) : Arthur, qu’avez-vous donc imaginé comme bêtise pour que l’on vous porte tant d’intérêt. Qu’avez-vous donc fait de si terrible ? Votre père en a-t-il connaissance ?

Arthur : Promettez-moi de ne pas me jugez, ni de me blâmer et encore moins de me renier, Mère, promettez, jurez…

Mère (s’énervant) : Cessez-don. Je ne jurerai point, allons. Quelle est donc cette vilaine chose que vous avez commise, allons dîtes moi, mon cœur se débat.

Arthur : Ce dont je dois vous parler (acquiesçant un léger sourire) n’est i une chose et encore moins vilaine. C’est…C’est…

Mère (s’agitant) : C’est, c’est, cessez surtout vos enfantillages et dîtes…

Arthur (de plus en plus pâle et les mains tremblantes et moites) : Mère, êtes-vous seulement prête à l’entendre, êtes-vous prête à l’accepter. Si vous acquiescez, je gage de vous dévoiler mon secret.

Mère (acquiesçant) : J’y consens.

Arthur : Je veux vous faire part d’un sentiment fou qui me brûle depuis plusieurs mois, tellement fou que moi-même j’en suis surpris et…

Mère (impatiente) : Et, quel est ce sentiment qui vous envahit tant ?

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