Les Bases De La Communication

ral et écrit, utilisant différents supports (moyens techniques de transmission de l’information) :

▪ oral : téléphone, radio, télévision…

▪ écrit : lettre, affiche, courrier électronique…

Le choix du canal est important, dans le sens où il conditionne la réussite d’une communication. Il doit, en effet, être adapté à la situation de communication.

Ex. : On n’utilisera pas la radio comme moyen technique de transmission de l’information, pour présenter un produit destiné aux malentendants. Des médias « visuels » tels que la presse magazine, l’affichage, le e-mailing, la newsletter seront privilégiés afin de réussir la communication et de porter le sens de l’information.

4 Le contexte

La communication s’inscrit dans un contexte, constitué par l’ensemble des conditions extérieures. Le contexte exerce une influence sur la communication.

Plusieurs éléments relèvent du contexte :

▪ Le contexte physique : le lieu et le moment de l’échange (Ex. : une maison, un restaurant – un anniversaire, une animation commerciale) ;

▪ Le contexte relationnel : le degré de connaissance des personnes qui échangent, leur relation (amicale, professionnelle…) (Ex. : un repas de famille avec la présence de tous les membres de la famille proche (grands parents, parents, enfants, petits enfants, cousins) ;

▪ Le contexte psychologique : l’état émotionnel des acteurs (colère, peur…) (Ex. : le stress, la honte, l’euphorie) ;

▪ Le contexte social : le statut ou le rôle des acteurs (Ex. : un patron, un salarié, un représentant de l’ordre public (agent de police), une aide à domicile, une baby-sitter) ;

▪ Le contexte culturel : la « culture » des acteurs va déterminer un mode de communication particulier (Ex. : le nombre 13 pouvant être jugé comme maléfique, bon nombre d’hôtels en France n’ont pas de chambre n° 13. Aux États-Unis il n’y a pas de 13e étage, ni de n° 13 pour les maisons et les appartements. Ce nombre n’est pas le n° 13 au Japon mais le n° 4. Le noir est la couleur associée au deuil dans les pays occidentaux alors qu’il est associé au mariage au Japon).

Le contexte peut être source de « bruits ». Il s’agit de perturbations qui affectent la transmission du message. Les bruits peuvent être d’ordre :

▪ Technique : perturbations sonores (Ex. : grésillement lors d’une communication téléphonique) ;

▪ Sémiologique/sémantique : différence de code ou de signification des mots entre l’émetteur et le récepteur (Ex. : un chef de projet américain a confié, à son équipe française, la réalisation d’un projet. Il a fixé comme date butoir le 6/12 (abréviation américaine du 12 juin). Or l’équipe française a compris le 12 décembre).

Les enjeux de la communication

Au travers de la communication, les acteurs cherchent à atteindre plusieurs objectifs :

▪ Transmettre un message : les enjeux informationnels constituent le but premier de toutes communications.

▪ Établir une relation : la communication permet aux acteurs d’atteindre des :

o Enjeux identitaires : désir de produire une certaine image de soi (Ex. : un enfant dit à sa mère qui lui reproche de ne pas avoir encore fait ses devoirs : « Je suis assez grand pour savoir ce que j’ai à faire » = j’affirme être adulte, je n’ai pas de leçons à recevoir) ;

o Enjeux territoriaux : désir de préserver son territoire personnel (Ex. : la distance physique à respecter entre deux interlocuteurs nordiques est plus grande que celle entre deux interlocuteurs italiens (influence de la culture) ;

o Enjeux relationnels : besoin d’appartenance à un groupe (Ex. : porter des vêtements de marque comme les copains pour appartenir à leur groupe) ;

o Enjeux d’influence : désir de convaincre l’autre et de le faire adhérer à ses idées (Ex : la négociation commerciale).

Les stratégies de communication

Pour atteindre leurs objectifs, les acteurs mettent en place une stratégie plus ou moins consciente.

On distingue trois grandes stratégies :

▪ De pouvoir : elle consiste à imposer son pouvoir sur l’interlocuteur (Ex. : utilisation d’un ton sec, d’une voix haute, d’un regard froid) ;

▪ De séduction : elle vise à créer un rapport de complicité, de proximité, de sympathie (Ex. : chuchotement à l’oreille).

▪ D’évitement : l’acteur ne répond pas ou n’entend pas les réponses qui ne vont pas dans son sens.

Deux grands types de stratégies de communication coexistent :