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Management Internationnal

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hodes (notions clés : les paradigmes de complexité et la systémique ; indicateurs : coefficient de dépendance, termes de l'échanges, incoterms ; eclairage sur l'actualité : dettes souveraines, euro, nouvelles compétitions et nouveaux compétiteurs)

La notion de systémique renvoie à la nécessité d'outils de lecture pour cette nouvelle complexité. Le paradigme systémique (ayant servi à lire l'IA auparavant) se retrouve aujourd'hui comme un outil de lecture de la réalité complexe. On va comprendre de ce fait comment les choses fonctionnent, agir, et mesurer les performances perçues.

L'intéraction entre différents acteurs économiques se caractérise en principe par un objectif. Il doit toujours y avoir une raison à cette intéraction. L'intéraction pour la (ou les) même raison signifie que l'ensemble se retrouve avec une finalité qui est téléologique. C'est ce qu'on appelle un système. Il faut donc chercher les finalités des acteurs. Même si un acteur entretient des relations avec l'ensemble, il reste extérieur au système s'il a une finalité différente.

Un système est donc un ensemble d'acteurs en relation avec des finalités communes. Ce qui compte dans un système, c'est la relation avec l'autre partie prenante interne, et voir s'il est possible d'améliorer ces relations (problème fondamentalement politique). L'existence de finalités communes entre plusieurs systèmes est possible.

Il y a 3 dimensions à considérer pour analyser correctement un système : - L'historique : se servir des faits passés pour comprendre notamment certains faits présents. - Le structurel : les relations constituent la structure, il faut donc être capable de décrypter les relations. A savoir quel genre de relation, dans quel but, comment, etc... . - Le fonctionnel : il s'agit de voir si ça marche (si efficace/pas efficace, ce que le système produit, etc...).

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L'indicateur le plus reconnu pour mesurer la compétitivité à l'international est celui du solde de la balance commerciale. Mais ce critère ne dit pas beaucoup de chose. On va donc tenir compte d'autres indicateurs qui permettront de couvrir un champ plus large de l'économie.

- Le coefficient de dépendance (repose sur le volume) : il permet de mesurer le degré de relation commerciale d'un pays. = (Import + Export) /PIB Plus l'indicateur est important, et plus le degré de dépendance l'est aussi. La recherche d'une autonomie peut-être impossible pour un pays isolé, là où elle ne le serait pas pour un groupement de pays. C'est le principe sur lequel a été fondé l'Union Européenne. Un Etat économiquement trop faible ne peut pas s'assurer une indépendance développée. Le coefficient de dépendance est d'environ 50% en France.

- Termes de l'échange (repose sur le prix) : il s'agit du rapport des Prix moyens des exportations / Prix moyens des importations. Il permet de mesurer la compétitivité du territoire par rapport aux autres, et constitue la capacité d'une économie à créer de la valeur ajoutée à travers ses échanges extérieurs.

- Incoterm : ce sont des termes normalisés qui servent à définir les "droits et devoirs" des acheteurs et vendeurs participants à des échanges internationaux. La règlemenation est édictée et publiée par la Chambre de commerce internationale. Exemple d'incoterms : EXW, FCA, CPT.

Les Etats acteurs : redistribution des cartes et principales zones (notions clés : les pays "vieux" : Europe continentale et monde anglo-saxon ; les

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pays en transition ; les pays en émergence ; le monde arabo musulman ; les pays les moins avancés)

La nation n'existe que dans une relation, l'intérêt de celle-ci reposant sur la différence entre les nations en relation.

Autrefois, on parlait de l'Etat gendarme dont le rôle était de faire régner l'ordre. Aujourd'hui, l'Etat est devenu acteur de l'économie (exemple : nationalisation des banques), et cet Etat acteur a pris le dessus sur l'Etat Gendarme. Néanmoins, l'implication de l'Etat dans l'économie ne se traduit pas focément par une meilleure performance. C'est d'ailleurs de moins en moins vrai : cette manoeuvre produit une performance de moins en moins bonne. Les Etats deviennent acteurs de l'économie mondiale, ce sont eux qui sont principalement responsables du degré de performance économique aujourd'hui, alors que c'est le rôle qui devrait être tenu par les entreprises.

Les acteurs publiques et privés en relation vont exercer une certaine influence sur un certain territoire (exemple : les collectivités et les entreprises). En france, les 22 régions sont actrices de l'économie nationale.

L'Etat n'est aujourd'hui plus libre de l'ensemble de son dispositif et de ses décisions, synonyme de suppression de l'indépendance, et participe à la prise de décision collective (exemple : un pays de la zone euro). C'est bien le principe des relations. On vise la création d'une performance globale, et non personnelle qui nécessite la participation de tous les Etats acteurs. Les Etats ont généralement tendance à vouloir tirer la performance en faveur de leur territoire (exemple : certains pays nouvellement entrés dans la zone euro, et qui y voyaient beaucoup à retirer pour eux-même).

Dans ce contexte de globalisation, on est en présence d'une réelle redistribution des cartes vers les pays émergents (Chine, Inde, Brésil... etc), qui commencent néanmoins à s'essoufler aujourd'hui, notamment pour la Chine. Cette redistribution des cartes est en perpétuel mouvement, et faisant inverser la tendance sur des cycles à long terme de 20 à 30 ans.

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C'est avec les 30 glorieuses qu'on voit se consolider une organisation mondiale.

L'ensemble des pays développés qui s'appuient sur une industrie puissante crée un énorme besoin en énergie, qui a été très peu assuré par l'énergie fossile (charbon). L'énergie pétrole est par la suite apparue comme fondamentale. Dans les années 1970, le fait qu'on appelle à une production énorme crée une certaine tension. Il y a eu une prise de conscience du pouvoir détenu par les pays fournisseurs de pétrole, ce qui a entrainé de ce fait une reconsidération du prix. Les 10 années qui ont suivi ont vu la tendane s'inverser (le prix du baril a été multiplié par 30). Aujourd'hui, on tend plus vers la descente des prix.

1) Les pays vieux Les pays vieux sont constitués par les vieilles puissances industrielles, rejoints dans les années 1950 par le Japon. Ces pays sont en état d'essouflemment (un fait que les subprimes ont révélé), dû à la concurrence importante avec les autres zones, et notamment les pays émergents. L'économie de l'information est la principale source de pouvoir : on a quitté la base ou on crée de la valeur ajoutée avec l'économie industrielle pour une valeur ajoutée avec la manipulation de l'information. Seule l'industrie de la metallurgie est restée performante.

Caractéristiques : une démographie relativement déficiente, un social avancé, une solidarité importante, une création de valeur industrielle faiblissante, une innovation plus ou moins soutenue (souvent un peu essouflée), une difficulté à valoriser les sources d'énergie (exemple : en Europe continentale, on notera l'absence de ressources pétrolières), etc...

2) Les pays en transition Les pays en transition sont ceux qui ont vécu un changement de modèle, en passant d'un système bureaucratique centralisé à un système de marché. C'est le cas des pays de l'Europe orientale, des anciens pays de la Communauté des Etats Indépendants, de Cuba qui tend à retrouver son visage d'avant la révolution castriste, des pays sous influence soviétique lors du règne de l'URSS (cas notamment en Afrique qui était un lieu de guerre entre les EU et l'URSS lors de la Guerre Froide) etc... . Il est à noter que la Chine n'est pas un pays en transition.

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Caractéristiques : une difficultée culturelle à retrouver des mécanismes économiques oubliés, l'aspect culturel jouant ici un rôle fondamental car ce n'est pas l'économie qui caractérise un pays en transition. Le problème culturel n'est d'ailleurs pas encore résolu dans un pays en transition. Ces pays ont un énorme potentiel, mais également un gros problème de gouvernance. La Russie en fait partie, alors qu'elle détient des savants parmis les meilleurs au monde.

3) Les pays émergents Les pays émergents d'aujourd'hui tendent à ralentir, car le cycle dans lequel on est actuellement touche à sa fin. C'est notamment le cas de la Chine dont le coût de main d'oeuvre est nettement à la hausse. Il faut savoir que le principal risque économique pour la Chine est l'Europe.

On y retrouve, en premier lieu, l'Inde et la Chine, qui sont les 2 pays les plus peuplés au monde.

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