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Monnaie

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s et prend en charge la production des services indispensables à la collectivité, les marchés assurant naturellement le bien-être dans la société.

David Ricardo (1772-1823) se situe dans la lignée d’Adam Smith. Il s’accorde avec ce dernier sur de nombreux points, notamment sur le rôle de l’Etat. Il est également connu pour sa théorie du commerce international montrant que tous les pays, même ceux qui n’ont pas d’avantages absolus pour un produit, peuvent s’insérer dans le commerce international. C’est-à-dire que chaque pays doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il est le plus performant de manière absolue.

La pensée économique libérale se développe en même temps que naissent la société industrielle et le capitalisme moderne. Ses auteurs cherchent avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de développement et de répartition des richesses, en s’intéressant aux processus de production, d’échange, de formation des prix, de formation des revenus, et non à d’hypothétiques états d’équilibre.

Les premiers auteurs libéraux adoptent l’idée de neutralité de la monnaie (la monnaie n’affecte pas la production, le revenu réel, l’investissement, l’épargne…). La monnaie est fondamentalement un instrument d’échange. Ses autres fonctions d’expression de la valeur et de réserve de valeur sont des aspects particuliers de sa fonction primaire.

D’après ces auteurs, la quantité de monnaie en circulation n’a pas d’importance puisque les prix s’ajustent à la quantité de monnaie disponible.

En effet, la monnaie en circulation entraîne des effets différenciés sur les prix, et donc sur les comportements des agents économiques.

Cependant, les théories de ces auteurs sont critiquées sur plusieurs aspects. L’hypothèse de Carl Menger selon laquelle l’être humain est un être parfaitement rationnel cherchant à maximiser sa satisfaction ignore des aspects importants du comportement humain. L’« homme économique » (homo-economicus) peut être considéré comme différent des hommes réels.

La théorie néoclassique est également critiquée pour son biais normatif, alors que, selon ces critiques, elle ne cherche pas à expliquer le monde réel, mais à décrire une utopie où s’appliquerait le critère irréel de Pareto-optimalité. On reproche à l’économie néoclassique de reposer trop lourdement sur des modèles complexes, sans se demander si ces modèles décrivent bien l’économie réelle.

Les mercantilistes et les keynésiens

John Meynard Keynes est un économiste britannique (1883-1946), qui est à l’origine d’une nouvelle conception de l’économie. Il donne à la demande un rôle prépondérant sur l’offre, un rôle actif à la monnaie et surtout conteste la perfection des mécanismes de rétablissement automatique des équilibres sur le marché. Il préconise l’intervention directe de l’Etat pour relancer artificiellement la demande (par les dépenses publiques ou par l’offre de monnaie, conditionnant le niveau des taux d’intérêt). A travers différentes théorie, Keynes a développé l’hypothèse que la demande est le principal facteur déterminant le niveau de la production et par conséquent celui de l’emploi.

Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l’optimum économique. En outre, l’Etat a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance.

Keynes applique donc une théorie selon laquelle, nous désirons de la monnaie pour trois raisons :

-motif de transaction « le besoin de monnaie pour la réalisation courante des échanges personnels et professionnels ».

-motif de précaution « le désir de sécurité en ce qui concerne l’équivalent futur en argent d’une certaine proportion de ses ressources totales ».

-motif de spéculation « le désir de profiter d’une connaissance meilleure que celle du marché de ce que réserve l’avenir ».

C’est ainsi que dans son œuvre « le Traité sur la monnaie » paru en 1930, Keynes définit la nature de la monnaie puis décrit ses origines historiques avant de présenter une théorie de la monnaie qui aborde à la fois les aspects statiques et dynamiques de la question dans un premier volume. Puis dans le second intitulé « La Théorie de la monnaie appliquée », Keynes expose les politiques monétaires.

L’équation de Keynes sur la monnaie est la suivante : Y = C + I si Y est le revenu, C la consommation et I l’investissement, alors on peut démontrer qu’une augmentation de l’investissement, d’Etat pour l’économie nationale, finance à terme l’augmentation de revenu en générant l’augmentation de l’épargne. Cette théorie a été appliquée par Roosevelt. Elle sous-tend les politiques dites “budgétaires”.

Cependant il faut noter que le mercantilisme n’est pas un courant de pensée à proprement parler, car ce n’est pas une théorie économique unifiée.

La vision mercantiles se développe avec l’abondance des métaux précieux qui posent de nombreuses questions comme la relation entre cette abondance et la hausse des prix très forte que l’on constate partout en Europe. Ces réalités conduisent à une intense réflexion sur le rôle des monnaies et la législation qui s’impose aux échanges monétaires.

Mais pendant toute la période des idées contraires sont proposées : Antoine de Montchrestien publie son « traité d’économie politique », imposant le nom de la nouvelle discipline, qui défend le nationalisme économique, les restrictions au commerce et exprime une grande méfiance vis-à-vis de l’excès de monnaie qui hausse les prix et déséquilibre les échanges extérieurs. Il souligne la nécessité d’une intervention forte de l’État.

Ce courant

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