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Travail Des Handicapé

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d’imaginer des propositions pour améliorer la situation. Ce rapport est le fruit de ce travail.

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Nous souhaitons adresser nos sincères remerciements à : Jean BOISSE, directeur général adjoint chargé des ressources humaines et de la communication au groupe HENNER Jean-Paul CHAMPEAUX, directeur de FAIT 21 Patricia DOMERGUE, directrice du CIO spécialisé de Paris Elisabeth FREUND-CAZAUBON, adjointe RRH dans l’entreprise Melox à Bagnols sur Cèze et Claire GAYE, correspondante TH Benoît FRUCHARD, direction des ressources humaines de LAFARGE Christian GRAPIN, directeur de l’association Tremplin Monique GUILLON, du secrétariat d’Etat pour l’insertion professionnelle des jeunes Yves HINNEKINT, directeur de l’OPCAREG Ile-de-France Pépita JODAR, responsable du développement du CFA Com Daniel LAMAR, président de l’AFIJ Marie-Joëlle MANTEAU, conseillère technique au ministère de l’Education nationale Sébastien MORTREUX, responsable de la mission Emploi Travailleurs handicapés de Paris, OHE 75 – Prométhée Mme PARNAUDEAU, directrice de la Mission locale de Maisons-Alfort, et Mme HACKSPILL, responsable de l’insertion des jeunes handicapés Marie-Aude TORRES-MAGUEDANO, coordinatrice apprentissage-insertion à la direction des relations sociales de L’Oréal Philippe VIVIEN, directeur des ressources humaines du groupe AREVA

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Sommaire

Remerciements…………………………………………………………………………..2 Sommaire………………………………………………………………………………....3 Introduction……………………………………………………………………………....4 Présentation des six propositions……………………………………………………….7 Le constat I. Les jeunes handicapés sont d’abord des jeunes II. Le contexte de l’insertion professionnelle des personnes handicapées III. Les dispositifs existants IV. Une reconnaissance difficile du handicap entre 16 et 25 ans V. Les difficultés et les besoins des jeunes handicapés VI. Du côté des structures existantes VII. Du côté des entreprises : quels sont les obstacles rencontrés ? 8

Les propositions 19 1. Donner à chaque jeune handicapé une orientation validée par une mise en situation professionnelle I. Améliorer le repérage du jeune appelé à devenir un « travailleur handicapé » II. Améliorer l’orientation 2. Favoriser la voie de l’alternance III. Favoriser l’accès des jeunes handicapés à l’alternance : favoriser l’entrée sur le marché du travail par la voie professionnelle IV. Développer et valoriser les stages en entreprise 3. Systématiser l’accompagnement des jeunes handicapés par un tuteur V. Favoriser le tutorat pour les travailleurs handicapés

4. Créer un guichet unique / interlocuteur référent pour les entreprises VI. Simplifier les procédures pour les entreprises, en leur fournissant un interlocuteur unique VII. Mieux coordonner les différents acteurs de l’insertion professionnelle

5. Valoriser toutes les actions des entreprises en faveur de l’insertion professionnelle VIII. Mieux valoriser toutes les actions favorisant l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, et pas uniquement l’embauche IX. Rationaliser le mode de calcul de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés 6. Un label « Solidaire handicap » pour récompenser les entreprises X. Décerner un label « Solidaire handicap » XI. Prospecter les entreprises XII. Améliorer la diffusion de l’information sur les offres d’emploi XIII. Informer, sensibiliser et former tous les niveaux hiérarchiques des entreprises, pour changer les mentalités XIV. Développer une offre d’emploi conforme au niveau des jeunes handicapés Conclusion………………………………………………………………………………..38 Comptes-rendus des auditions…………………………………………………………..39 Annexe : statistiques ……………………………………………………………………..62 Lexique des principaux sigles utilisés…………………………………………………..65 3

1 objectif : faciliter l’entrée des jeunes handicapés en entreprise 3 axes forts : orientation, qualification, accompagnement 6 propositions pour faire changer les choses

INTRODUCTION

Les objectifs du groupe de travail sont d’élaborer des propositions claires et efficientes, en étant innovant. Le périmètre retenu ici pour l’insertion professionnelle s’étend à la fois au milieu ordinaire, au milieu protégé et aux entreprises adaptées. Qu’un jeune handicapé soit intégré à l’école primaire puis au collège et au lycée malgré un handicap, c’est bien ; trouver un établissement spécialisé adapté aux troubles spécifiques des enfants handicapés, c’est parfait. Mais à quoi servent les pédagogies adaptées, les efforts autour de l’élève handicapé, s’ils ne débouchent pas, par la suite, sur une insertion professionnelle à la hauteur des compétences du jeune adulte ? La scolarisation dans le primaire et le secondaire possède ses filières, ses repères et ses structures propres, mais le parcours qui va de l’école à l’entreprise n’est pas encore balisé ; les chemins sont nombreux et les obstacles encore plus : difficulté à choisir une orientation et à évaluer les débouchés, intervenants trop divers, secteurs cloisonnés, absence de vue d’ensemble des possibilités… Si la loi s’est fixé comme objectif de scolariser un maximum de jeunes handicapés, et c’est une bonne chose, l’Education nationale et ses partenaires doivent aujourd’hui se préoccuper davantage de la sortie des jeunes de ce dispositif. Ce serait, dans le cas contraire, susciter une profonde déception des jeunes et de leurs parents. De plus, laisser échapper la possibilité de l’insertion professionnelle à ce moment, c’est risquer de rendre cette insertion beaucoup plus difficile ensuite. La demande d’insertion professionnelle va nécessairement croître dans les prochaines années, du fait de la sortie du système UPI de nombreux jeunes handicapés et de l’amplification de ce système ; en effet, les UPI ont été étendues en 20011 et, en 2003, le ministère de l’Education nationale et le secrétariat d’Etat aux personnes handicapées se sont engagés sur la création de 1 000 UPI supplémentaires en cinq ans. Il ne faut pas non plus méconnaître le fait que les parents mettent l’école comme un but ultime, surinvestissent l’école, au détriment de la vie sociale à côté. Le but ultime doit être de former un adulte intégré. L’insertion — scolaire, professionnelle, sociale… — comporte une prise de risque que les parents doivent accepter. Pour un jeune handicapé, être réellement intégré, c’est aussi utiliser les transports en commun et non le taxi pour aller au lycée professionnel et à son entreprise. L’insertion professionnelle, qui est un objectif pour beaucoup de parents et un défi quand le jeune présente un handicap, est l’aboutissement idéal d’un parcours scolaire réussi. Les jeunes handicapés, les parents, mais aussi les professionnels et les chefs d’entreprise sont confrontés à un certain nombre de difficultés ; ce rapport cherche à les mettre en évidence et à proposer les mesures permettant d’y répondre. Comment évaluer le niveau d’un adolescent handicapé ? Les parents, les enseignants, les conseillers d’orientation sont souvent démunis, alors qu’il existe dans de nombreuses villes des dispositifs spécialisés, trop peu connus. Comment

Circulaire UPI n° 2001-035, prévoyant le développement des UPI pour les élèves présentant des déficiences sensorielles ou motrices.

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acquérir, à son rythme, un savoir-faire professionnel ? Les échecs dans l’apprentissage d’un métier par un jeune handicapé ne doivent pas être négligés, suscitant des déceptions à la hauteur des attentes, alors qu’il est possible de bénéficier d’aides humaines, financières ou techniques. Où trouver l’information sur les filières possibles ? Enfin, alors que la situation de l’emploi est actuellement tendue, est-il raisonnable d’espérer un travail dans le milieu ordinaire quand on a un faible niveau de qualification ? Et comment trouver une entreprise ou un organisme ? Les premières questions : quel mode de fonctionnement (stages en entreprise…) trouver pour établir des liens entre les jeunes handicapés et le monde du travail ? Quelle aide apporter aux entreprises qui emploient des travailleurs handicapés ? Pourquoi ne pas envisager de nouvelles diminutions de charges sociales, développer les abattements ? Un tutorat, semblable à celui mis en place dans l’entreprise pour les jeunes en difficulté, qui en bénéficient tant qu’ils n’ont pas trouvé un emploi stable ? Il est important d’avoir à l’esprit que la véritable et seule difficulté pour un jeune travailleur handicapé n’est pas le handicap, c’est la compétence. « Les entreprises ne font pas du social » : elles veulent embaucher des salariés compétents, productifs. Dès lors, il ne s’agit pas de traiter un handicap, mais un manque de compétences. Quand une entreprise recrute des secrétaires bilingues à bac + 2, comment lui faire accepter d’embaucher un jeune handicapé ayant le niveau CAP ? En revanche, à compétence égale, le jeune handicapé

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