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la brouette pour réciter l'angélus .

Sur le premier plan on voit les deux paysans : un homme et une femme, . L’homme a ôté son chapeau et le tient dans ses mains, la femme a les mains jointes. Ils sont dans une attitude de recueillement. Le titre nous informe qu’ils doivent être en prière. Une fourche à droite de l’homme est plantée dans le sol. Entre les personnages un panier sur le sol contient des pommes de terre. Derrière la femme, et en partie masquée par sa silhouette, une brouette chargée de sacs. .Le second plan montre les champs spacieux et uni couverts de hautes gerbes dorées de blé mûr, le centre quand a lui est situé entre les 2 personnes qui prient et enfin dans l’arrière plan il y a le ciel légèrement teinté de rouge qui occupe le tiers supérieur et on distingue au loin un point d’argent qui représente le clocher de la petite église. Ils se sont interrompus dans leur activité à l’appel de l’Angélus pour prier. Le léger rougeoiement du ciel nous indique le crépuscule. On suppose qu’il est 18h. Le centre de la toile est situé entre les 2 personnes.

Le ciel occupe le tiers supérieur et la terre les 2 tiers inférieurs de l’œuvre. Le gros plans sont les deux paysans se situe au milieu de l’image ils ont entrain de prier l’angélus . Dans le plan d’ensemble les champs dominent . A l’arrière plan au loin au distingue nettement le clocher de l’église du village qui appelle à la prière, sa présence est importante. On imagine la suite des champs de blés et d’autres ouvriers qui se sont arrêter pour prier, ceci appartient au hors champs. Le point de fuite est la continuité des champs .

La toile s’articule autour de la diagonale montante de gauche à droite. Les principales lignes directrices sont verticales et montent vers le ciel. Le tableau représente une prière, certainement l’Angélus du soir, l’idée d’élévation de la prière vers le ciel est augmentée par l’utilisation de lignes directrices montantes.

L’œuvre est éclairée par la lumière du soleil couchant provenant de la gauche.

Contraste entre couleurs complémentaires. Les couleurs utilisées pour élaborer la toile sur le cercle chromatique indique un contraste entre couleurs complémentaires. Bleu et orange, sont des couleurs complémentaires. la composition est simplifiée pour mieux mettre le paysan au centre du tableau sans effet de mise en scène.

Cette manière de cadrer renforce la présence des deux personnages parce que l’homme et la femme se trouvent sur les liges de forces

Les deux paysans ne sont pas tournés vers l’espace des spectateurs, leurs regards se dirige vers le sol car il prie l’angélus.

Pour conclure, Millet s’est inspire d’une réalité , son enfance paysanne pour peindre son tableau « L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts » .

Tout comme La Joconde, L'Angélus a été représenté d’innombrables fois, sur des calendriers des Postes, des canevas, des meubles, des cahiers d'écolier, etc… C’est devenu une sorte d'icône de la peinture populaire. Millet est considéré comme un peintre réaliste, et a eu une grande influence sur des impressionnistes tels que Claude Monet et Camille Pissarro, et surtout sur Vincent Van Gogh, qui a reproduit à sa façon la plupart de ses scènes rurales mais aussi Salvador Dali qui a été fascine par son travail et lui a consacrer un livre un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet) .

3) Biographie du peintre

Jean-François Millet est né le 4 octobre 1814 à Gruchy, prés de Cherbourg était un artiste-peintre, pastelliste, graveur et dessinateur du XIXe siècle et mort le 20 janvier 1875. Sa famille de paysan est aisé et pieux, il aide aux travaux des champs et manifeste très tôt le désir d'être peintre.

Il débute donc sa carrière dans sa région comme portraitiste. Le Conseil municipal de Cherbourg lui octroie une pension lui permettant de se rendre à Paris.

Il s'y installe et étudie les Beaux-arts mais perd sa bourse deux ans plus tard. De retour au pays, il vit de la vente de quelques portraits qui lui permettent de repartir à Paris quelques années après où il expose ses créations dans les salons dès 1842. Son style évolue. À partir de 1845, il se découvre une admiration toute particulière pour Poussin, Michel-Ange et Delacroix. En 1848, il peint l'emblématique figure 'Le paysan'.

C'est la première œuvre d'influence sur le travail paysan qu'il développe à partir de 1849. Dès lors, il s'applique à peindre des scènes et des paysages ruraux. naissent ainsi des peintures comme 'Les Botteleurs' en 1850, 'Des Glaneuses en 1857, 'L' Angélus' en 1859, 'la Tondeuse de moutons' en 1861 et 'la Bergère' en 1864. Ces œuvres le classent définitivement dans le sillage du courant réaliste.

Alors que les Prussiens envahissent la France, le peintre se réfugie en Normandie avec sa famille. Ce retour aux sources lui inspire un nouveau changement de style: il travaille davantage les jeux de lumière, la luminosité de ses tableaux, signe annonciateur de l'impressionnisme.

5) Récit réaliste

L’extrait de récit réaliste que nous avons choisi est : Emile Zola, la Terre (1887)

Les raisons qui nous ont pousses a choisir ce texte sont :

Quelques années après la mort de Jean- François Millet, Emile Zola n’accorde de Millet qu’une place modeste dans ces articles critiques et lui réserve un hommage secret dans « La Terre ». C’est ainsi que l’on trouve dans cet extrait et dans l’image plusieurs points communs comme :

L’homme dans le récit s’appel « Jean » tout comme le peintre , a de gros souliers et à la tête baissée. Il y a 2 personnages : une femme et un homme, et ce sont des paysans dans un champ de blé .

« Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il y prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait. Ses gros souliers trouaient et emportaient la terre grasse,

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