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Cours Macro, Consomateur

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l’entreprise Peugeot appartient au secteur automobile bien que sa division cycle n’appartiennent pas à la branche automobile. La filière automobile comprend des unités de production issues des diverses branches qui contribuent à la fabrication des automobiles (unités de production minières, métallurgiques, mécaniques, électriques...).

p. 1

Notes de cours

Microéconomie AES 2010/2011

1.2

1.2.1

Offre et demande : construction et lecture de graphiques

Point méthodologique : les fonctions et leur représentation

Fonction : relation entre deux ensembles qui à chaque valeur de l’ensemble de départ associe une et une seule valeur de l’ensemble d’arrivée. L’ensemble de départ est appelé domaine de définition de la fonction. Ex. : la fonction de demande D qui à tout prix p tel que 0 < p ≤ 10 associe la quantité demandée −2p + 20. On peut représenter cette fonction sous forme : – algébrique en écrivant ∀p ∈]0; 10], D(p) = −2p + 20 – graphique – numérique (tableau) p 1 5 10 D(p) 18 10 0

Propriété : Lorsque ∀ p1 , p2 tels que 0 < p1 ≤ p2 ≤ 10 , D(p1 ) ≥ D(p2 ), on dit que la fonction D est décroissante (sur cet intervalle) : plus le prix augmente, moins la quantité demandée est élevée. Inversement, on parlera de fonction croissante lorsque les valeurs du domaine de définition augmentent avec celles de l’ensemble d’arrivée. 1.2.2 La courbe de demande

Définition : la courbe de demande du marché décrit la variation de la quantité demandée (D(p)) en fonction du prix (p). Construction : par aggrégation des courbes de demande individuelles. Propriété : décroissance de la courbe de demande. Plus le prix augmente, plus le nombre d’acheteurs et la quantité achetée par chaque acheteur tendent à être faibles. Exception : biens Giffen (première nécessité) ou Veblen (biens de luxe) 1 . Déplacement de la courbe de demande : dès lors qu’un changement de facteur autre que le prix affecte la demande (revenu, préférences, structure de la population...), la construction d’une nouvelle courbe de demande est nécessaire. 1.2.3 La courbe d’offre

Définition : la courbe d’offre du marché décrit la variation de la quantité offerte (D(p)) en fonction du prix (p). Construction : par aggrégation des courbes d’offre individuelles. Propriété : croissance de la courbe d’offre. Plus les prix augmentent, plus le nombre d’offreurs et la quantité offerte par chacun d’eux sont importantes. Déplacement de la courbe d’offre : dès lors qu’un changement de facteur autre que le prix affecte l’offre (technologie de production, taxation...), la construction d’une nouvelle courbe d’offre est nécessaire.

1. Voir partie 3.6.

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Notes de cours

Microéconomie AES 2010/2011

2

2.1

Le consommateur (1/3) : modélisation des préférences

Introduction

Cette partie porte sur la manière de représenter les goûts des consommateurs, de formaliser leurs préférences. Chaque situation possible se caractérise par l’accès à une certaine quantité de différents biens et est représentée sous la forme du panier de bien correspondant. Panier de biens : combinaison de quantités de différents biens. Noté sous la forme d’un vecteur composé des quantités des différents biens. Ex. : le panier de bien X tel que X=(x1 ,...,xn ) est composé d’une quantité x1 de bien 1, x2 de bien 2, ..., xn de bien n.

2.2

Hypothèses générales sur les préférences

1. Non saturation (absence de satiété) 2. Complétude : les consommateurs sont capables de comparer et classer tous les paniers de biens. Pour tout (∀) paniers de biens X et Y, le consommateur est capable de dire s’il préfère X à Y (noté XPY ), Y à X (Y PX) ou s’il est indifférent (XPY et Y PX). 3. Transitivité : ∀ X,Y,Z si XPY et Y PZ alors XPZ.

2.3

Des préférences aux fonctions d’utilité

– Théorème de Debreu : Si la relation P est un préordre complet continu 2 , alors on peut représenter les préférences du consommateur par une fonction d’utilité continue U qui à chaque panier de bien X associe un nombre. – Valeur ordinale (et non cardinale) de l’utilité : possibilités de transformation par des fonctions croissantes – Une fonction U (associant des paniers de biens à des nombres) représente une relation de préférence si et seulement si pour tout panier de biens X et Y , on a XPY ⇔ U (X) ≥ U (Y ). – L’utilité ne dépend que des goûts des consommateurs et de leur capacité à substituer un bien par un autre.

2.4

Les courbes d’indifférence

Définition : une courbe d’indifférence regroupe l’ensemble des paniers de biens procurant le même niveau d’utilité. On s’intéressera principalement (pour des soucis de représentation graphique) à des paniers composés de deux biens (notés 1 et 2) en quantités x1 et x2 . La courbe d’indifférence de niveau α est ainsi composée de l’ensemble des paniers (x1 , x2 ) tels que U (x1 , x2 ) = α. Propriétés : décroissance des courbes d’indifférence et absence d’intersection entre les courbes d’indifférence de niveaux distincts.

2. En plus des trois hypothèses précédentes, si l’hypothèse de réflexivité ( ∀ X, XPX ) ainsi qu’une hypothèse de continuité sont vérifiées, alors P préordre complet continu.

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Notes de cours

Microéconomie AES 2010/2011

2.5

2.5.1

Le taux marginal de substitution (TMS)

Définition

– Interprétation de la pente de la courbe d’indifférence : rapport de la valeur en terme d’utilité accordée à un bien par rapport à l’autre. – Notion de TMS du bien 1 par le bien 2 (ou TMS de 2 au bien 1) noté T M S1/2 : notion locale (valable en un point donné) correspondant au nombre d’unités du bien 2 nécessaires pour compenser la perte d’une unité de bien 1 et ainsi conserver le même niveau d’utilité (valeur du bien 1 en unités de bien 2). 2.5.2 Calcul

– Le T M S1/2 en un point correspond approximativement à la valeur absolue du taux de variation de la courbe d’indifférence : T M S1/2 ≈ | ∆x2 | ∆x1 – En un point donné, le T M S1/2 correspond au rapport de la dérivée partielle de l’utilité par rapport au bien x1 sur la dérivée partielle de l’utilité par rapport au bien x2 soit : T M S1/2 =

∂U (x1 ,x2 ) ∂x1 ∂U (x1 ,x2 ) ∂x2

Cela correspond au rapport de l’impact d’un mouvement de la quantité x1 sur l’utilité relativement à l’impact d’un mouvement de x2 .

2.6

2.6.1

Utilité totale et utilité marginale

Définition

– Les fonctions d’utilité totales sont souvent modélisées sous la forme de fonctions concaves croissantes. – Interprétation : l’idée d’utilité marginale décroissante – Utilité marginale (Um ) : utilité apportée par une unité de bien supplémentaire par rapport à la quantité déjà possédée. – Utilité totale (U) : utilité apportée par une quantité donnée de biens. Correspond à la somme des utilités marginales 3 . 2.6.2 Calcul

– L’utilité marginale en un point correspond approximativement au taux de variation de la fonction d’utilité totale autour de celui-ci, mais sa véritable valeur correspond à la pente en ce point précis. – L’utilité marginale du bien x1 quand x1 = a est égale à la dérivée partielle de la fonction d’utilité totale par rapport à x1 en ce point : Um (a) = ∂U (a) . ∂x1

2.7

– – – –

Analyse du budget des ménages

unité de consommation coefficient budgétaire décile de niveau de vie dépenses : en montant absolu / en montant relatif

3. De la même manière que le stock est la somme des flux.

p. 4

Notes de cours

Microéconomie AES 2010/2011

3

3.1

Le consommateur (2/3) : équilibre du consommateur, effet prix, effet revenu

La contrainte budgétaire

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