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Democratie Représentative

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ernants et gouvernés. On peut dire que la société politique Athénienne est indifférencié. On estime que la participation citoyenne atteint un haut degrés . D’abord, tous les citoyens participent aux travaux de l’Ecclésia qui est l’assemblée des citoyens Athéniens et qui se réunit 40 fois par ans (a peut près tous les 10 jours). Elle décide de la loi,du budget des impôts, de la politique extérieure, de la politique militaire, de l’approvisionnement de la cité en matières premières, des grands travaux, de la construction des temples , elle a des pouvoirs juridictionnel en matière d’ostracisme. Tous les citoyens sont associés, y compris les plus techniques. L’ECCLESIA pouvait entendre sur des points techniques des experts, mais ce ne sont pas eux qui décident. Enfin, grâce aux Hérauts, l’information politique est accessible a tous car ils vont répercuter les informations politiques indispensable au fonctionnement de l’ECCLESIA. On pourrait dire qu’une fois la citoyenneté définie, on est dans une démocratie totale. Néanmoins, le fonctionnement de l’ECCLESIA est marqué par une absence des paysans assez importante parce qu’une réunion tous les 10 jours c’est beaucoup avec les trajets à faire. Il est tout de même prévu la nécessité d’un Corum d’au moins 15% (6000 citoyens) pour que les décisions soient valides. En dessous, on estime que les travaux n’ont pas de légitimité. Tout ceci converge vers une idée centrale qui est que dans sa vie, tout citoyen a participé au moins une fois à l’ECCLESIA, mais c’est beaucoup plus en réalité. Il n’y a pas a l’intérieure du corps politique, d’individus en position de gouverner. La citée s’est dotée également d’un organe de gouvernement permanent que l’on appel la Boulé ou le conseil des 500. Elle a les mêmes pouvoirs que l’Ecclésia. On ne peut pas les considérer comme une séparation des pouvoirs. La Boulé exerce les pouvoirs de l’Ecclésia quand cette dernière n’est pas réunie afin de mettre en place une continuité de la politique de la cité. Son travail est principalement de préparer les réunions de l’Ecclésia. Elle a aussi une fonction de contrôle sur la politique extérieure et sur la surveillance des travaux publiques et elle contrôle les magistrats qu’elle peut mettre en accusation. Elle est composée de 500 membres tirés au sort pour un ans parmi les citoyens qui ses ont portés volontaires au seins des 139 circonscriptions (Deme) que compte l’Attique. Chaque Deme donne un nombre de conseiller proportionnel à sa population. Il n’y a pas de condition de richesse pour accéder à cette fonction et surtout , sans qu’un citoyen ne puisse être membre de la Boulé plus de deux fois dans sa vie et ses deux mandats ne doivent pas êtres successifs. Si non on pourrait facilement imaginer que ce soit

toujours les mêmes qui soient volontaires, ce qui créerait une classe politicienne. A part le système initial d’exclusion, la société publique indifférencié est déterminante. Impossibilité d’apparition d’un corps de professionnel, pas de différenciation entre gouvernants et gouvernés. Dernier élément, la question du tirage au sort. Pour les grecs, c’est le verdict des dieux et en plus, il y a cette idée que l’on peut tomber sur un incapable, mais c’est toujours mieux que d’avoir un corps de professionnel, mais aussi qu’il y a peut de chance de tomber sur un incapable parce qu’il y en avait extrêmement peut du faite que tous les citoyens participaient de près ou de loin à la politique de la citée. Par contre l’élection est récusée et est réservée a un certains nombres de postes stratégiques qui étaient effectivement réservés aux vieilles familles appartenant aux tribus fondatrices Athéniennes et est considéré comme un procédé Aristocratique. Chaque citoyen, outre qu’il est membre de l’ecclésia et peut être membre de la boulé peut également être magistrat. Ce sont des charges administratives, mais aussi politiques et religieuses. Il y a des magistratures pour l’ensemble des problèmes principaux. Elles peuvent êtres liés aux activités de police, à la surveillance des prix et de la concurrence, a la salubrité publique, etc. On compte une dizaine de magistrature à Athènes (chiffre des tributs fondatrices). Personne ne peut cumuler les charges. Elles sont fragmentés pour êtres répartis dans la population (différentes familles). Elles sont attribués au tirage au sort, sauf deux fonctions de prestiges qui étaient pourvus par élections censitaires au sein des grandes familles : Les Archontes qui sont une sorte de juges et prêtres, charge a la fois politique juridictionnelle et religieuse. Et la fonction de Stratège : Chef militaire de la cité. On peut être reconduit dans ces fonctions (exemple Périclès stratège pendant plus de 25 ans) A l’exception de ces deux postes, la magistrature est donnée par tirage au sort pour un mandant d’un ans non renouvelable. Les citoyens participaient également aux tribunaux. Il y avait une vieille forme aristocratique (Aérophage) et qui va laisser la place à l’Héliée qui est un tribunal populaire composé de 6000 citoyens tirés au sort pour un mandant d’un ans parmi les citoyens de plus de 30 ans et deviennent des Eliastes. Pour cela on avait inventé une machine à tirer au sort. Au final, dans ce système, on estime que chaque citoyen athénien a participé au moins 2 fois dans sa vie aux travaux de l’ecclésia, qu’il a été au moins une fois membre de la boulée ou magistrat et

qu’il a participé au moins une fois aux travaux de l’éliée. On est dans la situation d’un régime d’un type très particulier fondé sur l’indistinction des gouvernants et gouvernés, l’application a empêcher l’apparition d’un corps de professionnel. A-t-on la un modèle exemplaire à nos yeux aujourd’hui ? Moses Finley, historien, Démocratie antique et démocratie moderne, L’invention de la politique, démocratie et politique en Grèce et dans la Rome républicaine. il s’est posé la question de pourquoi le modèle Athénien nous fascine tant ? C’est un modèle qui va durer 200 ans, qui est stable, riche, prospère, puissant ,on ne peut donc pas le qualifier d’utopie. La participation publique était réelle et tout le monde participait. Probablement, très peut de personne ne devaient exercer leur pouvoir de parole à l’assemblée, mais tous prenaient part à la décision. Certes certains orateurs étaient brillants, mais toutes leurs propositions étaient soumises à l’ecclésia. Le peuple détenait l’éligibilité, était associé aux décisions publiques dans tous les domaines et qu’il a le droit aussi de juger. C’est donc un système entièrement orienté vers un empêchement, celui de la professionnalisation politique avec une élite politique institutionnalisée. Finley rappel que l’exemple Athénien sert a démonter les évidences contemporaines et surtout celle de la démocratie élective (qui délègue la gestion des affaires publiques à un corps restreints de spécialistes n‘ayant pas de compte a rendre pendant toute la durée de leur mandat) et qu’il ne peut en être autrement. Athènes prouve que la démocratie peut ne pas être représentative et élective. Cette absence de différenciation entre gouvernants et gouvernés se reflète par ailleurs dans l’absence de structuration collectives ou de coalitions (partis politiques, syndicats) a l’intérieur des citoyens et absence de réelle Bureaucratie. C’est d’ailleurs ça l’importance des orateurs, il faut à chaque fois emporter la conviction des votants parce qu’il n’y a pas de discipline de vote. La valeur d’exemple du modèle Athénien doit cependant être nuancée. D’abord,le caractère exceptionnel de ses conditions de possibilité : Le territoire est étroit (a peut près 1/20ème du territoire Français) donc il est facile de faire venir tout le monde. Un nombre restreint de citoyens. C’est une société de face à face, c’est un monde de la parole, on peut porter l’information par le déplacement physique et la parole, le bavardage. C’est un monde sans médiation qui s’interpose entre les citoyens, ceux qui émette l’information et le citoyen. C’est une société de relation directes entre les citoyens. C’est une société méditerranéenne ou il est

facile de se réunir en extérieure (climats plus chaud). Deuxième nuance : dans la réalité, un certain nombre de citoyens ne s’intéressaient pas a la politique. Pour les grandes cessions, la plupart des gens étaient la, mais pour les cession de routine, tous les citoyens ne se déplaçaient pas. Il y a un déséquilibre structurel au profit des vieux et contre les paysans. Troisième nuance : La participation à la boulé ne dépend pas du niveau de richesse, du niveau sociale et du niveau d’instruction. Hors cette relative indépendance est a relativiser pour 6 raisons : 1. Les magistrats étaient personnellement responsables sur leur propre argent des décision qu’ils prenaient dans le cadre de leur fonction, ce qui supposait quand même un peut de richesses. 2.Tirage au sort : Souvent, il fallait d’abord se porter volontaire, et on peut supposer que le volontariat ne se fait pas de manière égale. Ceux qui se sentent le plus compétent, le plus autorisés, etc. Peuvent être portés a se porter plus souvent volontaires que d’autres qui pourraient se sentir non compétents. 3. D’autre part les relations clientélistes existaient également , ce qui fait que le tirage au sort et les prises de décisions sont un peut influencées. 4. On faisait appel à des experts pour les séances de l’ecclésia. Hors ces experts vont influencer la prise de décision par sa manière

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