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La Publicité Au Maroc

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es de l’Europe, une dichotomie imposait à la publicité marocaine de demeurer sous la dépendance de la publicité étrangère, notamment à cause de la déficience des infrastructures en place ne pouvant alors permettre un développement de cette technique que sur des assises nationales. Cela dit, la publicité au Maroc, a profité lors de son introduction de certains facteurs favorables qui lui ont permis d’avoir une influence considérable sur les masses.

Ainsi, elle a profité de la situation de la télévision marocaine en tant que service public, assurant le monopole de l’information télévisée. S’ajoute à cela la nature même du citoyen marocain, prédisposé à épouser aisément cette nouvelle formule d’ « Information ».

Notons également que la nature du système économique mis en place a contribué largement à l’expansion de cette technique.

En conséquence, la publicité a pénétré l’esprit du téléspectateur qui accepta cette nouvelle évasion visuelle avec passivité, y trouvant l’occasion de s’imprégner d’un nouveau mode de vie auquel il aspire. Faut-il ajouter que celui-ci, pris dans un engrenage, s’est longtemps limité à assimiler le visuel, sans trop se soucier du sensoriel (auditif), puisque les messages publicitaires étaient longtemps diffusés uniquement en langue française et que la majorité des Marocains s’expriment en arabe.

Les producteurs et les commerçants ont acclamé avec ferveur ce nouvel outil, y trouvant un bien meilleur support conjoncturel pour faire valoir leurs produits et services.

le marché publicitaire marocain en 2011 : spécificités et opportunités

Le marché publicitaire marocain a renoué avec l’incertitude en 2011 après avoir pourtant connu une nette reprise en 2010. Avec 4.3 milliards de dirhams, le montant total des investissements média affiche un léger recul de -0.4% principalement du à la forte baisse des recettes de la publicité télévisée.

Dans ce contexte, une mise en perspective avec les chiffres français permet de mieux cerner les spécificités du marché publicitaire marocain ainsi que les opportunités qui s’offrent aux annonceurs sur des médias encore sous-exploités comme l’internet, le mobile ou le cinéma.

La télévision, dépendante des grands annonceurs

Avec un tiers des dépenses publicitaires et une puissance de frappe sans égale, la télévision est de loin le média le plus prisé des annonceurs marocains tout en restant très dépendante d’un petit nombre d’annonceurs. Aujourd’hui on estime que ce sont environ 150 annonceurs, principalement issus des télécommunications, de l’alimentaire et des produits d’hygiène et d’entretien, qui font l’essentiel du marché de la publicité TV au Maroc. En 2011 ces grands annonceurs ont globalement cherché à contenir leurs budgets publicitaires ce qui a directement impacté les recettes publicitaires des chaînes télé qui ont reculé de -11% par rapport à 2010.

Les radios, la montée en puissance

Avec 18% des dépenses publicitaires et une progression de 15.8% par rapport 2010, la radio est aujourd’hui un support très sollicité par les annonceurs marocains. Son succès ne se dément plus depuis la libéralisation des ondes en 2005 et l’apparition de nouvelles stations de radio privées qui sont devenues très populaires. Toutefois la comparaison avec la France, où le média radio bien que très populaire ne représente que 6% des investissements médias, amène à se demander si les annonceurs marocains ne sur-investissent pas en radio. Car même si la radio est un média très réactif, peu coûteux et particulièrement efficace pour faire de la « réclame », c’est en contrepartie un média relativement pauvre si l’on veut faconner une image de marque qualitative. Il n’est donc pas improbable que l’on assiste dans les années à venir à un rééquilibrage à la baisse des dépenses publicitaires en radio.

L’affichage, valeur refuge

L’affichage au Maroc se porte bien avec 23% des recettes publicitaires en 2011, et une progression de +8.2% par rapport à 2010. Il a clairement bénéficié d’un effet report de la part des gros annonceurs qui face à la contraction des budgets pub ont dû privilégier des supports moins coûteux. Mais il a aussi profité de l’arrivée de nouvelles enseignes de distribution (H&M, Gap, Fnac…) qui ont trouvé dans l’affichage un support à la fois puissant et localisé, idéal pour annoncer l’ouverture d’un point de vente.

La presse, incontournable

La presse se stabilise à 25% des dépenses publicitaires alors même que l’on pouvait s’attendre à une hausse étant donné l’élargissement du nombre de supports et la montée en puissance de la presse arabophone. On peut penser que les annonceurs attendent de confirmer la pérennité et l’audience de ces nouveaux titres avant d’y investir massivement en publicité.

Internet, des opportunités inexploitées

le média internet est aujourd’hui sous exploité au Maroc avec seulement 1.7% des dépenses publicitaires en 2011, ce qui ouvre de belles opportunités aux annonceurs les plus audacieux.

La pub sur mobile, un nouveau territoire à explorer

L’explosion des ventes de smartphones et tablettes, tirées par les offres des opérateurs marocains, devrait pousser les annonceurs à s’intéresser de plus près à la publicité sur mobile. La tendance française devrait les encourager sur cette voie car les recettes

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