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La Tempete Meurtrière De 1999

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ors qu'un cyclone est symétrique autour de son œil.

Lorsqu'il y a une force de beaufort de 10 à 11 (90 à 117 km/h), on parle de tempête. Par convention internationale, les avis de tempête sont déclarés à partir d'une force beaufort de 10 à 11 (90 à 117 km/h). Avec de telles rafales de vent, les vagues atteignent des hauteurs impressionnantes.

C'est à partir d'une force de beaufort de 12, soit un vent de plus de 118 km/h en moyen, qu'on parle d'ouragan. Les vagues peuvent atteindre les 15 mètres avec un vent de 130 km/h. Ce qui est rare sur les terres, mais c'est déjà arrivé.

Les tempêtes peuvent être accompagnées, précédées et suivies de fortes précipitations et parfois d'orages.

3 Météo-France a bien prévu ces deux événements.

* Prévision de l'ouragan du dimanche 26 décembre.

L'annonce 24 h à l'avance de la tempête du 26 décembre a été possible grâce à la pertinence du modèle numérique de Météo-France qui a parfaitement identifié la dépression en cause et grâce à l'expertise des prévisionnistes. En effet, ils ont détecté de surcroît des variations exceptionnelles de température et de pression aussi bien au voisinage du sol qu'en haute altitude (8 000 m) et ont pu confirmer la réalité de ces phénomènes par l'examen des observations disponibles. Une première analyse suggère que c'est la mise en phase d'une perturbation de très haute altitude et d'une perturbation de surface qui a causé la violence extrême des vents. Ce travail d'expertise renforçait les prévisions du modèle et justifiait les avis de tempête émis.

Dans le courant de la journée des informations complémentaires ont été fournies concernant l’extension vers le nord d’un épisode neigeux associé. Comme lors de l’ouragan de la veille les services de Météo-France sont restés en contact étroit avec la sécurité civile.

4 Pourquoi la France, aussi fort ?

| | A l'échelle du bassin Atlantique et de l'Europe, la première raison est l'extension d'un courant-jet jusqu'au dessus de l'Allemagne, en ligne droite depuis la côte est de l'Amérique. En général le courant-jet s'étale, difflue vers 10ode longitude ouest. De plus, ce courant d'ouest est d'une intensité elle aussi exceptionnelle, atteignant 350 km/h et plus, soit le double de son intensité «normale» . Par un effet indirect de la rotation de la Terre sur elle-même (la force d'inertie de Coriolis), ce vent fort d'altitude est associé à un contraste thermique horizontal entre les zones au sud du courant et celles au nord (en jargon, l'équilibre du vent thermique). Les intensités sont liées: le contraste thermique est lui aussi intense, c'est à dire que le réservoir d'essence pour une éventuelle dépression est plein Cette situation aurait pu conduire à une tempête de grande échelle: elle aurait rapidement interagi avec le jet, serait partie vers le nord-est, frappant ainsi les Iles Britanniques, comme le 25 janvier 1990, par exemple. Ceci pour dire que le fort contraste thermique n'explique pas tout, loin de là. Deuxième facteur: seules des dépressions de petites tailles se sont formées sur l'Atlantique. Pour cette raison, sans doute, elles sont restées guidées par le courant-jet, jusqu'à son extrémité, donc sur la France.Pourquoi de petites dépressions plutôt qu'une grande ? Selon ce qu'on sait aujourd'hui, tout dépend des tourbillons, thalwegs et autres, débris de tempêtes du Pacifique ou grandes ondes qui arrivent sur l'Atlantique par l'ouest. Troisième facteur, conséquence des deux premiers: la région la plus favorable à l'amplification de telles tempêtes est l'extrémité du jet, pas avant. Fin décembre 1999, c'est notre pays qui, chose très rare, se trouve sous cet endroit favorable. Le mécanisme en jeu, lié à la circulation verticale de l'air, est peu sensible à la présence d'une terre ferme (contrairement à un cyclone tropical). Quatrième facteur: la situation en altitude s'accompagne, dans les basses couches de l'atmosphère d'une sorte d'écho: une vaste circulation cyclonique à l'échelle de l'est du bassin Atlantique. Située à l'aplomb du courant-jet, elle passe aussi sur notre pays. A elle seule, cette circulation donne des vents de 70 km/h sur la France. Quand la dépression se superpose à cette circulation, sans avoir à atteindre une intensité propre exceptionnelle (intensité obtenue en l'isolant par la pensée du reste de la circulation, avec des vents «propres» eux aussi de l'ordre de 70 km/h), l'addition des deux, dans le secteur sud des dépressions donne aussitôt des vents destructeurs, de l'ordre de 140 km/h (en moyenne sur une vaste zone). Dans le secteur nord, les vents s'annulent.Cinquième facteur: toujours en raison de sa petite taille et de son intensité propre assez habituelle, la première tempête est loin d'avoir consommé tout le carburant stocké le long du jet. Au rythme habituel, une seconde prend donc la suite: en soi, cet enchaînement est normal. Cette seconde tempête modifie profondément le courant-jet et met ainsi fin à l'épisode. |

5 Lothar et martin

Lothar

La dépression à touché le Finistère à environ 2h, et Strasbourg à 11h, elle s'est donc déplacé à environ 100km/h. Les vents les plus violents ont ravagés une bande d'environ 150 kilomètres le long de la ligne pointe Bretagne - Normandie - Île-de-France - Champagne-Ardenne - Lorraine - Alsace et qui à poursuivit sa route en Allemagne.

La première des tempêtes s'est surtout abattue au nord de la France en touchant d'abord le Finistère vers 2 h puis Strasbourg aux environs de 11 h. La pression était de 960 hPa au centre de la dépression. Du 25/12/1999 vers 18 heures au 26/12/1999 vers 6 heures elle a connu un développement explosif après être passée sous le

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