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Mutation Des Sociétés , Cours

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ain agricole). Avec la 1eRI, les entreprises se développent ainsi que l’Etat ce qui entraîne la baisse du nombre d’entreprises familiales et l’augmentation du salariat. A la fin du XIXe siècle, 50% de la population active est salariée et 60% en 1945 et aujourd’hui elle est de 91%. Mais le salariat créé une hiérarchie et des conflits.

Un chômage limité : Pendant la première moitié du XXe siècle, le chômage est difficilement évaluable. Il est limité (environ 2% en temps de croissance) et on peut observer des pics de croissance du taux de chômage pendant les grandes Dépressions. Pendant les années 30, ce taux représente 4.5% de la population active. Il est expliqué par la croissance économique de l’époque, la faiblesse démographique dut à la première guerre mondiale et la sous-évaluation du chômage. Jusqu’en 1974 (Trente glorieuses) il est facile de trouver un emploi (plein emploi), mais ensuite avec la croissance qui ralentit, les fermetures d’usines, les délocalisations et les mécanisations, le chômage culmine à 12,1% en 1997 et 9.7% en 2010. Ce chômage touche surtout les jeunes, les gens proches de la retraite, les personnes peu qualifiés, les étrangers et les femmes. Le chômage est dut aux crises, à la faible croissance économique, à l’automatisation (suppression de certains métiers, robots...) et à la délocalisation. Les emplois précaires sont des emplois stressant, sans assurances, en CDD ou intérims. Ces emplois permettent aux entreprises une certaine souplesse avec sa main d’œuvre

Conséquence de ce chômage et de la précarité : augmentation de la pauvreté, baisse du pouvoir d’achat, et augmentation des inégalités.

Une amélioration des conditions de travail : En 1850, il n’existe quasiment pas de lois pour protéger les actifs (Etat providence). De 1850 à 1945, des lois de protection sont mises en place : diminution du temps de travail, en 1906 passage à la semaine de 6 jours, en 1919 semaine de 48h, en 1936 le Front populaire met en place les congés payés et les semaines de 40h, et en 1998 semaine de 35h. De plus, des lois de protection sociales sont créées. Depuis 1864 les travailleurs ont désormais le droit de grève, et depuis 1884 le droit de se syndiquer mais les grèves étaient à l’époque fortement réprimés jusqu’en 1945. En 1910 la loi sur la retraite est créée ainsi que l’interdiction du travail des enfants.

Il faudra attendre 1945 pour qu’un véritable Etat providence se mette en place avec notamment la sécurité sociale.

(2) Le recul du monde paysan.

En 1850, le monde paysan est à son apogée avec 55% des emplois : il représente plus de la moitié de la population active. Avec les RI, il ne va cesser de reculer. Dans la première moitié du XXe siècle il est plus fort, en 1901 6,4M mais il chute et atteint les 5.5M en 1950 (plus que 10% des emplois) enfin aujourd’hui ils sont moins d’1M. Les deux catégories d’actifs agricoles diminuent, avec tout d’abord les salariés agricoles qui sont partis chercher des conditions de vie moins difficiles en ville au XIXe et ensuite les exploitants au début du XXe. L’exode rural est dut au développement des usines (besoin en ouvriers), à la mécanisation (augmentation de la productivité avec besoin de moins de paysans), aux pratiques plus modernes (engrais, pesticides) et à la concurrence étrangère. Maintenant il n’y a presque plus de petites exploitations mais beaucoup de grandes.

Il y a donc un déclin du secteur primaire qui ne représente plus que 3% de nos jours. Et une urbanisation de la France.

(3) Le développement de la classe ouvrière.

Cette catégorie est en augmentation constante pendant le déclin du monde paysan et a son apogée en 1926. En 1850, on a environ 4M d’ouvriers, et en 1931, 7.2M. Cette population connait un léger recul durant les années 30. Jusqu’en 1945 la France entre dans la 1eRI puis dans la 2eRI, les emplois se trouvent donc dans l’industrie qui porte la croissance (grandes usines, révolution des méthodes de travail). Les idéologies des ouvriers viennent du Marxisme : critique le capitalisme et défend les victimes de la société, c'est-à-dire les ouvriers. En 1934, la coalition du Front populaire arrive au pouvoir c’est alors l’apogée du monde ouvrier. Dans les années 60, 36% font parti de la classe ouvrière et en 1975 plus de 8M de français. Pendant les Trente Glorieuses, c’est la diffusion des méthodes de production « Taylorisme » (méthode qui fait de l’ouvrier un simple exécutant spécialisé dans une tâche pour laquelle chaque geste est chronométré et codifié) et « Fordisme », la présence du communisme est aussi très forte au sein des ouvriers qui sont puissants (Mai 68) Le nombre d’ouvrier passe dans les années 80 de 8.3M à 5.3M, la France se tourne alors vers le secteur tertiaire car les usines s’automatisent, et se délocalisent souvent. Certains métiers disparaissent (mineur)

(4) L’essor du secteur tertiaire.

En 1851, 20% des emplois sont dans le secteur tertiaire et on voit une augmentation sensible pour arriver à 40% en 1945. A partir des années 1970 le monde ouvrier entre en crise à cause de la 3eRI et de la concurrence des pays asiatique qui entraînent la suppression d’emploi dans la sidérurgie, métallurgie, textiles, chantiers navales surtout dans les pays noir (région avec du charbon et du fer). A ce moment on parle de désindustrialisation de la France. La France se tourne donc vers la haute technologie et les services, de nous métiers apparaissent (secteur bancaire, l’assurance, le commerce) en 1954, on constate une augmentation des cadres, employés, fonctionnaires et l’apparition des classes moyennes. L’industrie emploi désormais plus de « col blanc » (Ingénieurs) que de « col bleu » (Ouvriers), exige plus de qualification de la part des salarié ce qui marginalise les gens peu qualifiés. 75% des emplois sont dorénavant dans ce secteur et depuis 1970 il y a une montée du travail féminin dans les services malgré de la difficulté pour ces dernières à trouver des postes à haut rang. Depuis 1975 le taux de chômage n’a cessé d’augmenter car la croissance est plus faible et qu’il faut s’adapter à la mutation des technologies. De plus le taux de natalité est très fort et les enfants du baby-boom étaient sur le marché de l’emploi. Cette tertiarisation peut s’expliquer par :

une augmentation du niveau de vie (les français consomment plus de services, santé, transports, plus de pouvoir d’achat multiplié par 2,5)

à la désindustrialisation qui a entraîné la chute du monde ouvrier,

à l’urbanisation, en 1846 seul 24% des français vivent en ville, celles-ci sont bien équipées en transport, usines cela crée un dynamisme économique qui fera qu’en 1975, 73% des français sont citadins.

à la démocratisation de l’enseignement

ou encore à la féminisation de la main d’œuvre.

Nous sommes maintenant une société de loisir, en effet nous ne travaillons plus que 7h par jour et avons 5 semaines de congés payés contre 14h par jour et 305 jours de travaille au XIXe

II. Immigration et société française au XXe siècle.

Etranger : personne n’ayant pas la nationalité de son pays de résidence, mais qui peut être née dans celui-ci.

Immigré : personne née à l’étranger, qui peut avoir acquis la nationalité du pays après son arrivée.

(1) 1900-1945.

La France a toujours été une terre d’accueil. Jusqu’au années 30 la population étrangère augmente, puis diminue. En 1901 on a 1M d’étrangers, puis en 1936 à plus de 2M et enfin en 1946 cette population recule jusqu’à 1.7M. Cette immigration est à cette époque nécessaire, c’est l’immigration de travail car la France s’industrialise : des Italiens et des Belges arrivent pour compenser le déficit démographique dû à la première guerre mondiale. Ensuite c’est l’Europe centrale, les espagnols et l’Afrique qui immigrent en France puis la France accueille des réfugiés politiques qui fuient le fascisme, le nazisme ou le franquisme. L’état encourage alors l’immigration surtout dans les zones industrielles et la région parisienne. L’intégration de cette population se fait sur plusieurs génération avec parfois des difficultés de religion ou linguistique. La France pratique un droit du sol c'est-à-dire que le mariage est un moyen d’intégration. On y observe une poussé de la xénophobie et du racisme dans les années 30 et donc une pousser de l’extrême droite qui entraine des violences. L’état devient pendant

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