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Rapport de stage YCT

Rapport de stage : Rapport de stage YCT. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Juillet 2019  •  Rapport de stage  •  4 762 Mots (20 Pages)  •  677 Vues

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Stage opérateur

2018

TITRE :

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Nom et prénom de l'étudiant : GIOVANSILY Thibaud

Dates de stages : Du 2 juillet 2018 au 3 août 2018

Nom de l'entreprise : Yacht Club de Toulon

Adresse de l’entreprise : Anse Tabarly, 83000 TOULON

Remerciements :

Je tenais à remercier le personnel du Yacht Club dans son intégralité, qui m’a accueilli et m’a permis de réaliser ce stage, et tout particulièrement Benjamin Guilbaud et Romain Durand, qui  ont suivi mes activités de près et donné de nombreux conseils sur tout au long de ma période de travail.


Sommaire

  1. Eléments de contexte…………………………………………Page 4
  1. Introduction
  2. Présentation de l’entreprise
  3. Description du stage
  1. Evaluation d’une situation……………………………………..Page 8
  1. Choix de la situation observée
  2. Description de la situation
  3. Evaluation de la situation
  1. Conclusion…………………………………………………………….Page 12
  1. Eléments de contexte
  1. Introduction

Le stage opérateur que j’ai eu à mener durant ma première année d’école à Génie industriel s’est déroulé dans un Yacht Club situé à Toulon (YCT). Mon rôle au sein de cette association  était d’assurer la maintenance continue d’une nouvelle acquisition faite depuis peu par le club de voile : un lagoon 440. A travers mon stage, le club tentait de savoir quel temps « optimal » il faudrait consacrer à cet entretien afin que le bateau soit mis dans de bonnes conditions pour répondre au mieux à une clientèle exigeante. Le but de ce stage était donc d’assurer l’ensemble de la maintenance de ce catamaran, dans une optique d’optimisation continue, avec une approche critique de ce qui pourrait être mieux fait, ou a contrario, ce qui pourrait être négligé.

        Dans ce rapport, nous allons donc commencer par contextualiser l’ensemble de la situation dans laquelle j’étais durant ce stage, en détaillant le fonctionnement de l’entreprise, la place que j’occupais au sein de celle-ci ainsi que mon travail durant l’ensemble du stage, ensuite, nous allons développer une situation de travail dans laquelle je me suis trouvée et l’évaluer, et pour finir, nous allons conclure en synthétisant l’ensemble des connaissances acquises au cours du stage, pour ensuite proposer d’éventuelles voies d’améliorations qui pourraient être mises en place afin d’optimiser l’entretien de ce catamaran, ce qui en découlera sur la qualité du service offert par le YCT.

  1. Présentation de l’entreprise

        Le stage opérateur que j’ai été amenée à faire en première année d’école d’ingénieur s’est déroulé du 2 juillet 2018 au 3 aout 2018, au sein d’un Yacht Club situé à Toulon. Ce club de voile a été créé en septembre 1981 par Robert Billacampa. Il est né de la réunion de 3 clubs de Toulon, chacun spécialisés sur des supports différents, qui se sont regroupés afin de proposer à une clientèle plus large, un service d’apprentissage de la voile conciliant qualité et partage. Après une première phase de croissance, le club a cependant stagné pendant quelques années, en ne sachant comment se renouveler pour attirer la clientèle. Cependant, depuis la nomination de Pierre Pardigon à la direction du club, l’association n’a cessé de se développer en proposant des activités de plus en plus diversifiés. Qui plus est, le Yacht Club propose aujourd’hui de nombreux supports sur lesquels il est possible de pratiquer la voile : catamarans, paddles, planches à voiles, kitesurf, optimistes, kayak, laser… Plus récemment, le YCT a décidé une nouvelle fois d’élargir ses activités, en proposant un service de plus grande qualité à travers l’acquisition d’un catamaran de croisière ; le Lagoon 440, support nautique auquel j’ai été affilié durant le stage. Cependant, avant de décrire ce que j’ai eu à faire sur ce bateau, il convient de comprendre le fonctionnement du club.

        Le Yacht Club de Toulon est actuellement dirigé par Pierre Pardigon, et présente un chiffre d’affaire de près de 1 400 000 euros. Sa situation géographique lui confère un accès rapide à la mer ; d’une fois l’anse Tabarly dépassée, on se retrouve en haute mer. Le club est situé juste à côté d’un autre club de voile, le CMV (centre municipale de voile), qui est un club public présentant des activités à bas coûts, mais sur des supports moins divers, et de moins bonne qualité. Afin de rendre plus fluide la compréhension de la structure du club, voici une photo décrivant point par point les différents emplacements du club :

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Figure 1 : Photo légendée de la situation géographique du Yacht Club de Toulon

  1. Anse Tabarly
  2. CMV
  3. Accueil/ Bureaux du YCT
  4. Emplacement du Lagoon 440
  5. Ateliers/ Matériels
  6. Restaurant
  7. Emplacements divers supports

Le club est constitué de près d’une vingtaine de salariés durant l’année, constituant le corps des moniteurs de voile, du personnel administratif ainsi que de la direction. Cependant, durant l’été, la demande devient fortement croissante, et le club doit embaucher de nouvelles personnes qualifiées dans le domaine nautique faisant monter le nombre de salariés à près de 40 personnes. Le club peut aussi compter sur de jeunes bénévoles, nommés les aides moniteurs, qui aident les moniteurs dans leur travail.  

En ce qui concerne le volume horaire des activités de travail, il est de près de 35h par semaines, sauf pour quelque moniteurs ; en effet, le club ouvre à 9h du matin, mais les moniteurs doivent se présenter vers 8h15 afin de préparer l’ensemble du matériel nécessaire à la journée de travail. Cela comprend la sortie des remorques des différents supports, celle des zodiaques permettant aux moniteurs une mobilité sur l’eau afin de donner les cours durant la journée, l’ouverture du restaurant, les opérations de propreté à mener au sein des bureaux et de l’accueil… S’ensuit alors un briefing où sont données les différentes instructions du déroulement de la journée. Suite à l’arrivée de la clientèle, certains moniteurs sortent avec les zodiaques afin de donner les cours de voile, tandis que d’autres restent à terre pour assurer l’entretien du club. Puis il y ‘a une pause déjeuner qui laisse ensuite place aux cours de l’après-midi. En fin de journée, vers 17h, l’ensemble des moniteurs sont mobilisés pour effectuer le rangement du matériel.  Pour finir, un seul moniteur, ainsi que l’agent de maintenance du club, sont chargés de rester jusqu’à 19h30 pour fermer le club.

En ce qui me concerne, mon volume horaire n’était pas tout à fait le même. Maintenant que nous comprenons mieux le fonctionnement du club, nous allons développer le déroulement de mes journées ainsi que mon travail au sein de celui-ci.

  1. Description du stage

Tout d’abord, afin de mieux assimiler mon emploi du temps, il convient de décrire le fonctionnement de location du lagoon. Le lagoon 440 est un catamaran de croisière de 14 mètres de long, et de 13,5 . Il a été acheté par le YCT afin de proposer un service de qualité à une large clientèle. Ainsi, le club donnait la possibilité à ses clients de louer le bateau durant une journée, de 9h à 17h, mais aussi durant une soirée, de 18h à 23h, et parfois même les deux. La clientèle était alors accompagnée d’un moniteur qui s’occupait des opérations à bord lors de la sortie du bateau. Le lagoon nécessitait donc un entretien particulier, auquel le club m’a affecté. [pic 15]

Tout au long de ce stage, j’ai été encadré par Romain Durand, le directeur administratif du Yacht Club de Toulon, qui me donnait mon emploi du temps ainsi que les opérations à effectuer durant mes journées de travail. Cependant, il procédait régulièrement par l’intermédiaire d’un autre moniteur, Benjamin Guilbaud, avec qui je passais la plupart du temps à gérer la maintenance du bateau pour les opérations que je ne pouvais faire par moi-même.

Je devais arriver à 7 heures sur le lagoon afin de le préparer pour la journée. J’allais donc chercher les clés du bateau dans le bureau de l’accueil, qui avait été ouvert un peu plus tôt par le technicien de surface, et j’allais ensuite prendre un kayak afin de rejoindre par la mer le bateau. Après l’avoir ouvert, je devais le nettoyer intégralement. Cela comprenait le rangement des chambres, le nettoyage intérieur des coques, des salles d’eau, de la cuisine ainsi que des différents endroits qui avaient été salis durant la soirée de la veille. Je devais ensuite vérifier le niveau d’huile des moteurs, m’assurer que les niveaux d’eau étaient remplis, et les remplir au cas où ce n’était pas le cas, m’occuper du rangement des cordages…Suite à cela, j’allais brancher le tuyau d’arrosage afin de passer un coup d’eau sur le pont, de sorte à ce qu’il soit propre pour l’arrivée des clients, à 9h du matin. L’ensemble de ces opérations suffisaient à m’occuper durant 2h, c’est-à-dire jusqu’à l’arrivée de la clientèle. Lorsque les clients se présentaient, je les aidais à monter à bord, et leur présentait l’ensemble du bateau. S’en suivait ensuite un briefing effectué par Benjamin sur les différentes consignes de sécurité. Lorsque les clients avaient pris leur marque sur le bateau, je m’occupais alors de la mise à l’eau afin de détacher le bateau du quai et le faire partir. D’une fois le bateau prêt à partir, je montais dans le kayak que j’avais attaché au bateau en venant, et je retournais au club afin d’aider les aides moniteurs à faire débarquer les autres supports. J’étais donc libéré à 11h30, et chargé de revenir vers 14h30 afin d’aider à la plupart des tâches à faire à terre, et d’accueillir le lagoon au retour de la journée, vers 17h, pour de le préparer pour la soirée. Sachant que le bateau devait repartir à 18h, je n’avais que très peu de temps pour nettoyer le bateau  dans son ensemble, ce qui exerçait sur moi une certaine pression temporelle, difficile à gérer par moment. Cependant, d’une fois la clientèle du soir arrivée, le bateau était prêt à repartir, et cela clôturait la journée, à savoir que si le bateau n’était pas loué durant la soirée, je devais rester au club jusqu’à 19h pour l’entretenir, et le préparer alors pour le lendemain. Il m’arrivait aussi de mener quelques opérations de maintenance que je n’avais pas eu le temps d’effectuer durant la matinée.

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