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Synthese La Fete Bts

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1977 dans l’Agora n°7. Dans une fête on n’est plus soi, on s’accorde quelques débordements. C’est la fonction soupape de la fête, on se libère. La fête permet de sortir d’un quotidien parfois difficile à vivre, comme l’explique Yannick Noah. Ce dernier cherchait à combler un manque et à mettre fin à sa carrière de tennisman, faire autre chose.

Lorsqu’on fait la fête, il s’agit aussi de faire quelque chose ensemble. Une fête réussie est une fête où tous les participants sont actifs, ils sont là pour faire quelque chose ensemble. Le rôle de la musique est très important. Selon Yannick Noah c’est un élément primordial. (Pas très étonnant pour un chanteur … !) Selon lui, la musique rassemble les gens. C’est comme ça qu’il aime faire la fête aujourd’hui. Quant au réalisateur, Cédric Klapish, sa photo démontre bien l’importance de la musique. Les personnages semblent convaincus par son effet et le lien qu’elle créer entre eux. En fait, faire la fête c’est laisser parler son corps plus que sa tête. Le chanteur, Noah, et l’expert des raves, Fouillen, s’accordent à dire que la fête c’est avant tout la fête des sens et de la sensualité. On peut véritablement entrer en transe lors d’une rave. A ceci nous pouvons aussi citer, Michel Maffesoli, qui parle de véritable effervescence festive. Mais il y trouve une raison. D’après le sociologue, les nouvelles fêtes serait totalement théâtralisées à l’instar de la catharsis des anciens. Elles permettraient de se purger, de se vider de tout ce qui est excessif en nous. Mais l’auteur de 99 francs dénonce en creux cette chose là. La seule action d’une fête serait d’ouvrir son porte monnaie, il parle là de toutes ces fêtes qui sont devenues commerciales. Comme la fête des grands-mères, la Saint-Patrick. Mais malgré tout, on est quand même actif puisqu’une fête se prépare, il y a des achats à faire : des boissons, de quoi manger etc.…

Une fête est donc avant tout un lieu où on se retrouve, où on est contents d’être ensemble pour partager quelque chose. Mais la fête peut aussi être superficielle.

Tout d’abord nous pouvons parler de la perte de sens de la fête. Cela devient un prétexte, on se retrouve mais on ne sait plus pourquoi. Le narrateur, dans le roman de Frédéric Beigbeder, fait une critique des fêtes. Selon lui, le « dieu commerce » a entaché toutes les fêtes de son empreinte grâce, notamment, à la publicité. L’historien de la fête nuance ce propos, selon lui tout peut être prétexte au rassemblement. Les gens aiment faire la fête. Dans une fête on fait comme tout le monde, il y a un certain mimétisme mais on ne sait pas pourquoi. On se colle à l’autre et on s’oublie. On perd sa personnalité, mais paradoxalement, selon Michel Maffesoli, c’est par là qu’on s’affirme. Pour Cédric Klapish, les personnes d’une même génération on toutes le même profil. Sur la photo du document 1, personne n’est particulièrement chic. Claude Fouillen nuance ce propos et parle de l’importance de la tenue vestimentaire. Dans une rave il y a une certaine panoplie à avoir. On ne va pas à une fête comme on va au travail.

La fête perd son sens aussi de part le fait qu’elle devient de plus en plus mercantile. Dans le roman 99 francs, le narrateur dénonce la récupération commerciale de la fête. Il dit que les marques vont remplacer les saints dans le calendrier. Mais la fête permet voire autorise l’excès. Dans une fête on boit, on fume, cela peut faire partie du contexte. Mais l’ancien tennisman parle du fait que l’on peut aussi partir à la dérive et se perdre. Il dit aussi que ce n’est pas en abusant de l’alcool que l’on s’amuse dans une fête. La photo du réalisateur Klapish le montre bien. Le personnage tout à gauche boit au goulot seul et est exclu du cercle étant donné que les autres sont tous tournés vers le musicien.

La perte de sens a ses conséquences. Comment ne pas s’ennuyer lorsqu’on va dans une fête sans partager quelque chose avec les autres participants. C’est sur ce point qu’insiste notamment le sportif-chanteur. Faire la fête avec excès lui a amené un dégoût de la fête. Et ceci est une idée récurrente dans le livre de Fréderic Beigbeder, il dit qu’il en a « marre », qu’il en a « ras-le-bol » que la fête ne soit plus ce qu’elle était à sa fonction première.

De plus, ceci peut entraîner une perte de soi. En effet,

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