Chapitre 1 IHD L1 droit
Cours : Chapitre 1 IHD L1 droit. Rechercher de 54 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lisea.dgl • 5 Décembre 2025 • Cours • 6 900 Mots (28 Pages) • 18 Vues
Chapitre 1 : l’héritage romain
Rome s’est finit par un modèle d’Empire sur l’occident. Le terme d’empire recouvre deux
définitions ; c’est un régime monarchique avec à sa tête un empereur ; mais c’est aussi la
désignation accordé à une zone dominé par un centre. On parle comme cela de l’Empire romain,
de la domination romaine, et il y a cet empire romain avant qu’il n’y ai un empereur. De cette
façon, la IVème ou la IIIème république françaises sont des démocraties mais sont à la tête d’empires coloniaux.
On en parle ici finalement au sens institutionnel : une monarchie. Ce régime s’est mis en
place à la fin du premier siècle avant JC, il est venu clore une centaine d’année de guerre civile
avec l’empereur Auguste ; Octave reçoit du sénat ce titre d’Auguste. Il va concentrer toute une
série de pouvoirs et de légitimités qui auparavant s’étendaient et se partageaient. Ces termes
viennent d’imperator : nom donné au général victorieux ; qui vient d’imperium : pouvoir des
magistrats supérieurs à Rome.
Pour les historiens, l’Empire romain chute le 4 septembre 476 après JC. Sur le moment
rien n’a changé ; par la suite la rupture a été observée et étudiée. Pendant longtemps les
habitants vont considérer être encore au sein de l’empire romain : l’importance de la romanité. Il y
a un héritage romain qui crée une transmission.
Section 1 : l’héritage romain
« Rome n’est plus dans Rome ; elle est toute ou je suis » ; dans la tragédie Sertorius de Pierre Corneille.
Rome a légué une nostalgie ; on va refaire Rome, on va faire des nouvelles eomes. D’un
point de vu géographique, Rome allait de la séparation entre l’Angleterre et l’Écosse jusqu’au sud
de la mer rouge. C’est 50M d’habitants ; 20% de l’humanité au moment de l’empire ; 1M de km2.
Phrase célèbre : supposons que tous les habitants de Rome doivent quitter leur terre, on
verrait une mêlée de tous les peuples du monde. Rome c’est la paix dans le monde ; la paix des
peuples.
1) le modèle romain
Au IIIème siècle une crise survient et l’empire y résiste, la surmonte, et va connaitre une
nouvelle stabilité construite sur des bases nouvelles.
A) la nouvelle stabilité
La crise est externe et interne.
1. volet externe
Il est causé par les barbares, non compris par les Romains qui les considèrent inférieurs. Ils ont une culture, une langue et une identité différente donc un comportement différent.
Pour les romains, ils s’opposent à la civilisation.
Ne pas être barbare, c’est appartenir à l’univers mental de la cité : la vie dans une cité avec une certaine culture. L’opposition se construit de cette façon : les barbares sont hors de la politique, de la politesse, de l’ordre public, de l’administration romaine, etc. Ils sont aussi de l’autre côté du mur, le limes.
2. volet interne
Rome a, à sa tête un empereur et le pouvoir se transmet au sein de la famille impériale : c’est une dynastie. Mais les enfants, les héritiers, sont ceux que l’empereur choisi, ceux qu’il décide de voir futurs empereurs. Cette règle de succession repose sur la volonté et ouvre la porte à des guerres civiles, à des conflits. Des généraux romains font la guerre pour prendre la tête de l’Empire et utilisent des missionnaires barbares : invasions barbares, grands cycles. Ce sont des peuples entiers : des femmes, des hommes, qui viennent s’installer en migration.
Lorsque l’Empire se stabilise, c’est parce que des barbares se sont installés ou ont été installés et qu’on ne peut pas chasser. Ces barbares sont un intérêt : ces peuples vont constituer des garnisons renforçant la sécurité aux frontières. Ils reçoivent le statut de fédéré par un traité, à l’Empire. Cela peut s’accompagner d’un partage de terres en échange du rôle politico-militaire. Leur donner une terre, c’est les sédentariser.
Ce sont donc des peuples entiers qui constituent les armées. Après 350, il y a une barbarisation de l’empire romain car certains notables barbares, chefs barbares obtiennent des fonctions de généraux.
Il y a aussi une romanisation des barbares. Par exemple, le peuple franc : ils sont fédérés dès 248 et vont servir dans l’armée romaine. On a retrouvé une inscription funéraire qu’on date du IVème siècle : « Moi, franc, citoyen romain, soldat » : ces qualifications sont donc pas antagonistes.
En 451, lors du cycle d’invasion barbare des Huns, la romanité est sauvée par des barbares (entre autres les francs).
La crise du IIIème siècle met en évidence la faiblesse de la règle d’héritage de l’Empire mais elle met aussi en lumière la faiblesse du modèle de direction : un seul empereur pour tout l’Empire ? Il va donc maintenant y avoir des empereurs pour un seul seul Empire. Un des empereurs représente les autres. (apparition du vouvoiement).
Ce système avec quatre empereur ne fonctionne pas bien et la stabilité s’établit avec deux empereurs car chacun à la tête d’une moitié de l’Empire.
= deux entités naissent :
- l’Empire romain d’Occident (plus d’empereur après 476)
- l’Empire romain d’Orient (empereur Constantin : fonde en 430 une seconde Rome sur l’ancienne cité grecque de bizance « Constantino Police [la ville de Constantin] : Constantinople)
Après 476, l’Empire romain d’occident n’a plus d’empereur. L’Empire byzantin demeure jusque 1453 (1 millénaire de plus) pris par les turcs qui le renomme Istanbul.
La religion va aussi créer des obstacles. L’empereur Constantin va accepter le christianisme dans l’Empire mais il se développe dans la méfiance, dans l’incompréhension des romains et des juifs, puis les romains les laissent de manière un peu indifférente. « On s’en fou s’il y a du désordre » la crise du IIIème siècle arrive : elle est politique, militaire, institutionnelle mais aussi morale et religieuse.
Justification : si la paix romaine (Pax Romana) ne marche plus, c’est à cause de la non protection des dieux qui serait causée par la présence de nouvelle croyances.
Crise religieuse : les persécutions chrétiennes au milieu du 3ème siècle :
- nouvelle religion = les dieux ne nous protègent plus = réaction païenne voulant tuer tous les chrétiens
Une formule de l’époque dit « le sang des martyrs (témoigne de sa foi en acceptant de mourir pour elle) et semences chrétiennes ». Cette persécution renforcera la foi des chrétiens et de leurs pratiques religieuses.
Constantin met fin aux persécutions en 313. A partir du moment où le christianisme est accepté dans l’Empire, il se diffuse rapidement. Christianisation de l’Empire. Au début, 5 % de la population est chrétienne, après l’acceptation, la diffusion est massive.
La religion s’adresse à ce moment aux plus démunis, aux plus faibles (femme et enfants qui s’occupent de la maison).
En 380, le christianisme devient persécuteur, il devient la religion officielle. L’Empereur Théodoz Ier fait du christianisme la religion de l’Empire.
Cela amène donc un monde romain nouveau, barbarisé, etc...
B) la romanité tardive
L’Empereur se présente comme un citoyen ; c’est la fiction d’un Empire qui est le rétablissement de l’ancienne République. Après la crise du IIIème siècle, la vieille façade républicaine de l’Empire apparaît : c’est le dominat. L’Empereur est le dominus : le maître, le centre, comme le soleil est le centre de l’Univers et comme Dieu est le centre de la création. Passer du paganisme au christianisme, c’est passé du polythéisme au monothéisme : il n’y qu’un seul Empereur comme il n’y a qu’un seul dieu. La fonction, le pouvoir, c’est celui qui les exerce.
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