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Clinique Enfant

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es parents car la demande n’est pas forcément claire ni unique. Il faut toujours utiliser un langage simple (pas besoin de montrer ses connaissances). C’est mettre en mot la demande pour que ce soit plus facile de répondre.

« Qu’est-ce qui vous amène à cette consultation ? »

Première description du trouble qui semble les avoir conduit ici. On ne sait pas si c’est le seul symptôme, peut-être qu’autre chose tracasse l’autre parent. Il faut tendre des perches mais pas demander « sinon y’a autre chose ? » : ils auront l’impression que ce qu’ils ont dit est pas important par exemple.

Toujours savoir qui est demandeur et qui demande quoi ?

Exemple de question : « Est-ce que ça fait longtemps que ces difficultés se manifestent ? » permet les interactions dans le couple ; « Est-ce que ça a évolué ? » ; « Qu’est-ce qui vous a incité à consulter maintenant ? ». Vont permettre de décrire davantage, de donner des exemples. Par exemple qu’un trouble s’est ajouté à un autre et donc devient insupportable.

« Qu’est-ce qu’en dit la maitresse ? » « Est-ce que la nourrice a vu les mêmes difficultés ? » = Décaler leur point de vue. Là on avance pour les deux questions fondamentales.

On se retrouve confrontés aux demandes formulées et celles cachées. Si manque d’autonomie : demande que ça aille mieux mais cache qu’il reste son bébé -> devient contradictoire.

Ca peut être contradictoire au sein du couple, entre ce que demande la maitresse et la mère ou chez la même personne.

L’analyse de la demande doit être paisible pour être faite correctement et simplement pour effacer les idées qu’on a sur le psychologue (ont peur d’être mis en cause, jugés).

Beaucoup de bienveillance mais pour moins de neutralité (car renvoit à ce qu’ils craignent).

Pour savoir s’ils sont à l’origine de la consultation on pose des questions simples comme « Comment avez-vous eu connaissance de la consultation ? ». Il ne faut pas les couper, les laisser parler. Il faut savoir s’ils sont demandeurs. Il faut le détecter. Si ce ne sont pas eux les demandeurs, ils ne viendront qu’une ou deux fois et c’est tout.

* Si certitude qu’ils sont demandeurs on peut continuer la consultation.

* S’ils ont été contraints de venir, le travail sera de les faire devenir demandeurs de quelque chose pour ne pas qu’ils arrêtent avant la fin.

Il faut alors les faire décaler de celui qui a fait la demande. On n’en parle plus. La façon pour les rendre impliqués et pour poursuivre, il faut le ramener au niveau de son enfant, évacuer l’institution qui avait fait la demande : « comment l’enfant vit-il cela ? ». Il faut qu’ils perçoivent la souffrance de leur enfant avec leur regard et leur parole (pas forcément ce que l’institution avait pointé à la base).

Si les demandes des deux parents sont différentes : évoquer les systèmes de valeurs de chacun (s’ils ne deviennent pas écrasants pour l’enfant) mais pas dès la première consultation. Il faut rester à leur écoute (pas de contradictions qui les braqueraient et qui n’amèneraient rien).

Entendre la souffrance des parents, les ramener à celle de l’enfant : « on va essayer de trouver ensemble une solution ». -> deviennent partis prenant de la consultation : on les replace dans leur parentalité (n’ont plus peur d’être jugés). « Comment faire pour que l’enfant s’en sorte mieux ? » : les parents peuvent l’entendre et laisser la contradiction entre l’instit et eux de côté. On a besoin des parents pour travailler, ils ont des infos que l’on n’a pas et qui seront nécessaires.

Si ça s’est bien passé, on doit pouvoir proposer aux parents de voir l’enfant, seul sans qu’ils se sentent rejetés. On aura besoin de les revoir pour des infos sur le vécu, sur le développement de l’enfant. Relation de confiance établie. Ils doivent, à la fin de la première séance, devenir demandeurs. Première consultation ratée : beaucoup de chances de ne pas les revoir.

Tension des parents alimentée par :

* la mauvaise image qu’ont les psychologues en France. Connotation négative à cause de l’histoire du statut du psychologue (n’a été défini que tard avec un texte de loi) et de la psychologie. Discipline enseignée très tardivement.

* Sont les géniteurs et éducateurs de leur enfant donc s’en sentent responsables, ils ont donc l’impression d’être coincés et d’avoir une responsabilité.

* la première consultation demande beaucoup d’attention.

Les systèmes de valeurs :

Pour y accéder : « depuis quand ? » ; « est-ce que ça s’est aggravé ? ».

Pour l’énurésie, certains parents vont amener leur enfant à deux ans ½ et d’autres à 14 ans. Différences de systèmes de valeurs et donc d’attentes.

Savoir combien de temps ils viennent après l’émergence du trouble.

Les attentes maternelles peuvent formater une opinion et jouent sur les enfants (surdoués…). Effet Pygmalion : souris avec étudiants en psycho dans un labyrinthe d’eau. Un groupe où on dit souris intelligentes -> temps plus rapides…

Un groupe où on dit souris nulles -> temps moins rapides…

Différences de comportements des deux groupes.

* les comportements on bien induit et provoqué de différents résultats en fonction de ce qu’on attendait.

Prendre en compte le système de valeurs de l’enfant aussi.

Soit travailler le système de valeurs des parents s’il est nuisible pour l’enfant, mais rester pas trop loin du système de valeurs des parents pour pas qu’il y ait une trop grande différence pour pas que l’enfant en paie le prix.

N°2 le 21/09/2011

Pour l’instant, l’enfant a un peu été laissé de côté. Ils interviennent au niveau moteur : repli, inhibition, dérapages, exclusion dans un coin … -> surement que les propos tenus ont évoqué une situation de difficulté, de réaction. On voit donc ce qui dérange l’enfant. Permet une première observation de l’enfant.

On n’a pas interagi avec l’enfant mais on peut lui montrer qu’on a conscience de sa présence et qu’on veut communiquer avec lui (sourire, regards…) : il sentira inclus.

On ne peut pas prendre de notes parce qu’on interagit avec les parents. Ultérieurement, on se remémore ce qui s’est passé et on prend note.

L’enfant a entendu la conversation mais il faudra reprendre dès le départ avec lui.

Pour les petits (jusqu’à 2-3 ans), on va être obligé de le faire avec les parents ou un des deux parents. Tout seul, ça donnerait des prises d’infos erronées.

On va devoir expliquer à l’enfant avec des mots d’enfant. Avant de lui dire ce qu’on va faire, on lui demande ce qu’il sait (pourquoi il est venu nous voir et le laisser mettre en mots sa propre explication). La verbalisation permettra de savoir dans quel état psychologique est l’enfant (attentes, craintes…).

En fonction des mots employés, on va poser des questions : « qu’est-ce que papa et maman t’ont dit ? » ; « Pourquoi es-tu là ? ». En général : culpabilité de l’enfant (méchant, nul à l’école…). Il attend de l’adulte un jugement de valeur (il faudra le rassurer). Beaucoup vont dire « maman a dit » ou « la maitresse a dit » = paroles d’adultes référents (qui ont poids pour l’enfant). S’il se retranche derrière ça, il faut lui demander ce qu’il pense. On va travailler sur ses représentations, puis sur la représentation du psychologue : « est-ce que tu sais qui je suis ? » ; « quel est mon travail ? »

Il faut faire attention au lieu de pratique professionnelle ! Si rattaché à un centre hospitalier, dans sa tête il va à l’hôpital. On va expliquer en fonction de deux éléments : ce qu’il a dans la tête et le lieu d’exercice.

Si cadre hospitalier : on est psy et ce n’est pas un médecin ni une infirmière, le psy ne fait pas de piqûres… il n’a pas les instruments pour le faire.

Si c’est l’école qui a fait la demande, on insiste qu’on ne fiat pas de devoirs ici, il n’y a pas de notes.

Puis on explique qu’on est en tant que professionnel : notre objectif est de comprendre s’il a des difficultés. On va voir s’il y a quelque chose. « C’est simplement en échangeant ensemble », en faisant des dessins par exemple (Attention au niveau de maturité), parler…

L’enfant n’est pas demandeur (il est un objet dans ce cas), on va donc travailler pour que l’enfant devienne sujet de la consultation = pouvoir travailler sa demande, faire émerger une demande pas forcément identique à celle de l’adulte.

Si identique à l’adulte, il faut que ce soit sa demande. Il faut qu’il dépose son envie de changement, d’évolution. «Et toi qu’est-ce qui ne va pas ? » ou « qu’est-ce que tu voudrais changer ? »

Par exemple, pour de mauvais résultats, il dira qu’il voudrait plus de copains, ce que les parents ne savent pas.

Ça doit se solder par une proposition : on va essayer

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