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Gérer Le Stress

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s coûts du stress seraient plus élevés que ceux de toutes les grèves mises ensemble. Ces coûts se manifestent sous formes d’absentéisme, de perte de productivité, de rotation de personnel, d’accidents, de frais médicaux et légaux directs ainsi que d’assurances et de compensations. Cette situation s’aggrave d’année en année.

On ne peut plus ignorer le stress ou simplement le tolérer en attendant que la situation devienne moins exigeante. Les pressions ne disparaîtront pas : elles font partie de notre vie quotidienne « normale ». Il faut maintenant arriver à « gérer notre stress ». Pour y parvenir, il faut comprendre d’où vient le stress, quels facteurs et mécanismes l’engendrent. En nous appuyant sur cette compréhension, il devient possible de savoir ce que nous pouvons faire pour empêcher les pressions de provoquer chez nous un stress chronique et le cortège des maux physiques et psychiques qui s’en suivent.

❖ Définition :

Le stress est une réponse de l’organisme aux facteurs d’agressions physiologiques et psychologiques ainsi qu’aux émotions qui nécessitent une adaptation. C’est notre sensibilité par rapport aux situations dans lesquelles nous nous trouvons qui constitue le facteur critique. Quand quelque chose nous arrive, nous évaluons automatiquement la situation dans notre esprit. Nous décidons de sa gravité, de la façon de la gérer et des aptitudes à mettre à contribution. Si nous décidons que les exigences de la situation dépassent nos capacités d’y répondre, nous jugeons que celle-ci est « stressante » et nous appliquons la « réaction de stress » habituelle. A l’inverse si nous estimons que nous sommes pleinement en mesure d’affronter la situation, nous ne serons pas victime de cette réaction de stress. Il est important de noter que chacun de nous perçoit les situations de façon différente et a des capacités d’adaptation différentes. C’est pourquoi deux personnes ne réagiront jamais exactement de la même façon devant une situation donnée.

Par ailleurs, le stress est un état intense et désagréable qui, à long terme, a des effets négatifs sur la santé, les performances. Il faut distinguer deux catégories de stress, une partie évènementielle qui est porteuse de changements et une partie plus constante de répétition du stress quotidien.

N’oublions cependant pas que le stress n’a pas que des côtés négatifs. Il existe aussi le bon stress ou stress positif. Celui-ci concerne tout ce qu’on accepte de faire avec plaisir, en harmonie avec soi-même. Ce sont les stimulants, les sources de réussite, de joie … On peut citer par exemple le trac des artistes et des sportifs avec une représentation ou une épreuve ; celui-ci joue un rôle important dans la concentration et la mobilisation de leurs ressources.

❖ La biochimie du stress :

Notre cerveau est constitué de deux hémisphères comprenant chacun quatre lobes. Le lobe temporal, un de ceux-ci, est particulièrement impliqué dans l’expression et le contrôle émotionnel, surtout grâce à ses structures limbiques. La stimulation de l’axe cortico-surrénalien libère des substances comme les glucocorticoïdes et entraîne une mobilisation de l’organisme : augmentation du débit cardiaque et de la pression artérielle, augmentation du rythme respiratoire et du tonus musculaire.

Circuit biochimique du stress :

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Nous allons essayer de démontrer qu’il est possible de lutter contre le stress à l’aide de médecines alternatives, telles que : l’homéopathie, la phytothérapie et l’acupuncture. Ces médecines sont appelées par certains douces par analogie avec les techniques douces ; d’autres les appellent complémentaires pour mettre en relief le fait qu’elles ne sont pas incompatibles avec les thérapies conventionnelles ; d’autres encore, se souvenant de la psychiatrie du même nom, ont proposé le mot dynamique pour souligner le fait que dans la plupart des cas on mise dans ces thérapies sur le dynamisme de la nature. Quoi qu’il en soit, on sait l’importance du phénomène dans le monde occidental et on connaît les principales composantes : médecines manuelles, thérapies nutritionnelles, acupuncture, homéopathie, techniques de relaxation, ostéopathie et chiropractie.

I / L’homéopathie : se soigner par les semblables.

1) Présentation générale.

L’homéopathie a vu le jour grâce au médecin, pharmacien et chimiste Samuel Hahnemann. Médecine douce par excellence, c’est toute une philosophie. Elle connaît un succès croissant dans de nombreux pays, et notamment en France, depuis l’inscription officielle à la pharmacopée française des premiers médicaments homéopathiques en 1965. De nos jours, quatre personnes sur dix l’utilisent au moins occasionnellement pour se soigner, malgré la faiblesse des arguments scientifiques en ce qui concerne le mode d’action des remèdes homéopathiques. Plusieurs essais cliniques avec groupe témoin ont cependant été menés. Il semble que la preuve penche en faveur de son efficacité et que les données excluent la possibilité qu’il s’agisse uniquement d’un effet placebo. L’homéopathie semble donc promise à un bel avenir.

C’est parmi les cadres supérieurs et les professions libérales qu’on trouve le plus d’utilisateurs du granule homéopathique. Une précédente enquête révélait 56 % d’utilisateurs parmi les professions libérales, 43 % parmi les employés, et 29 % seulement parmi les ouvriers. Mais ce sont surtout les femmes (48 % d’utilisatrices) et les jeunes (48 % aussi parmi les 18-24 ans) qui forment les groupes les plus favorables à ce mode de traitement.

Moins d’un tiers des utilisateurs ont recours à un homéopathe, qui doit posséder de solides bases médicales, une formation complète en homéopathie, et une vaste expérience. Les autres prennent ces médicaments après avoir consulté un médecin non homéopathe (20 % des cas), sur les conseils de l’entourage ou d’un pharmacien, voire de leur propre initiative. Le souci de se traiter de manière “naturelle”, c’est-à-dire d’éviter d’absorber trop de produits chimiques, semble ainsi souvent l’emporter sur des interrogations plus profondes sur son corps et sa santé.

De plus, en France on compte 10 000 médecins connaissant l’homéopathie dont 4 000 homéopathes confirmés et 6 000 praticiens allopathes ayant suivi un enseignement d’homéopathie, utilisant ces remèdes dans environ 40 % des cas.

❖ Définition

Le mot homéopathie est composé de deux termes grecs : « homoion » qui veut dire semblable et « pathos » la souffrance. Il s’agit d’une méthode thérapeutique basée sur le principe de similitude où l’on utilise les médicaments à dose infinitésimale. Les maladies aiguës* comme les maladies chroniques* peuvent être traitées par l'homéopathie. Celle-ci se base sur la prémisse que le corps possède « l’énergie vitale » requise pour générer un processus naturel de guérison. Ainsi, l’homéopathe s’efforce d'identifier minutieusement tous les symptômes du patient afin de déclencher ou de soutenir le processus de guérison correspondant.

En premier lieu, médecine du XXIe siècle, l'homéopathie fédère à différents niveaux des éléments à priori disparates :

- temporellement : elle fait appel à des savoirs anciens, mais elle est moderne et dynamique par son évolution constante et la découverte permanente de nouveaux remèdes.

- géographiquement et économiquement : elle concerne tous les continents, que ce soit par l'origine des souches ou par ses remèdes accessibles à toutes les bourses.

Minéral, animal, végétal, ce sont les trois règnes de la nature qui fournissent les matières premières nécessaires à la fabrication des médicaments homéopathiques. Celles qui n’existent plus spontanément à l’état sauvage (une centaine d’espèces) sont cultivées selon les critères de l’agriculture biologique. Toutes les autres sont cueillies dans leur milieu naturel. Un gage donc d’efficacité puisque le terrain dans lequel une plante sauvage prend racine – forêt, montagne, littoral … - lui confère des caractéristiques phytochimiques spécifiques à l’origine de ses propriétés thérapeutiques. Par ailleurs, l’homéopathie utilise aussi des composés chimiques élaborés et des substances d'origine humaine.

Ainsi parfaitement intégrée dans la mouvance de ce siècle qui commence, sa caractéristique principale est de traiter l'individu et non plus la lésion. Par là, elle réhabilite la dimension humaine parfois négligée par les médecines conventionnelles.

De plus, pratiquement dénuée d'effets secondaires, elle est particulièrement bien adaptée au soin de ces maux qui, sans être graves, empoisonnent la vie, et dont la maîtrise contribue au bien-être. Elle s'adapte aussi aux maladies chroniques ou plus graves, où elle complète les thérapeutiques conventionnelles.

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