DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le management d'équipe : Les principes et caractéristiques de l’équipe

Guide pratique : Le management d'équipe : Les principes et caractéristiques de l’équipe. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Février 2024  •  Guide pratique  •  4 021 Mots (17 Pages)  •  48 Vues

Page 1 sur 17

Management d’équipe

Chapitre 1-Les principes et caractéristiques de l’équipe :

        

  1. La nature du collectif :

Tout collectif n’est pas une équipe. Pour étudier le collectif le manager doit :

-S’interroger sur la nature du collectif (vraie équipe ou collectif moins abouti ?)

-De quelle équipe a-t-on besoin ? (Faut-il faire progresser le collectif ?)

Les collectifs peuvent-être classés en 3 schématiques (du collectif le plus abouti au moins abouti) :

-La collection d’individus, ex = des personnes se retrouvent tous les jours pour attendre le bus/train. Dans le monde du travail on peut rencontrer ce type de collectif : des commerciaux terrains : très peu de collaboration entre les individus (échanges) et un degré d’interdépendance très faible = la défaillance d’un membre du collectif ne met pas en péril la performance des autres

-Le groupe, ex = le bus tombe en panne et les usagers collaborent pour trouver des solutions, on progresse vers l’aspect de groupe. Dans le groupe les membres ont un degré d’interdépendance moyen mais si un faillit à sa mission il peut entrainer tout le groupe dans sa chute. (4x 100m performances individuels mais personne ne doit faire tomber le relais).

-L’équipe, les membres du collectif ont un degré d’interdépendance très forte car le travail en commun est essentiel et exige un travail commun. Il faut essayer de développer une cohésion de groupe.

Pour passer d’un collectif à un groupe le manager peut agir sur plusieurs leviers :

  • Développer le sentiment d’appartenance au groupe
  • Développer la communication formelle et informelle
  • Edicter des règles communes, ainsi dans un cadre bien défini les collaborateurs sont acteurs et les règles définissent la marge de manœuvre.

Pour passer du groupe à l’équipe plusieurs leviers aussi :

  • Rassembler autour de valeurs communes (ex cohésion de groupe à la DD) (Schwartz pour voir quelles sont nos valeurs)
  • Clarifier les rôles respectifs et les méthodes communes
  • Vaincre les inhibiteurs de performance c’est-à-dire ne pas être sur la retenue : manque d’accord sur les objectifs et les valeurs
  • Définir qui possède le leadership, avec une bonne communication

L’équipe peut être considéré comme un être vivant qui passe de manière dynamique par 2 phases.

Les 3 types de besoin d’équipe selon Aidar :

-Besoin d’organisation

-Besoin de groupe

-Besoin des individus

Chacun sont liés et à part égale : le manager doit prendre en compte ces 3 besoins

  1. Le fonctionnement des collectifs :
  1. Les facteurs de bon fonctionnement :

Le point le plus important est la définition de l’objectif, le diviser en sous-objectifs afin qu’il soit opérationnel. En gestion un objectif est toujours daté et chiffré.

  1. L’homogénéité du groupe par rapport à l’objectif :

En fonction de l’objectif, les participants peuvent présenter certaines caractéristiques communes tel que :

-l’âge

-le niveau d’études

-le niveau de qualification

-l’expérience

Pour bien fonctionner un collectif doit-il être homogène ou hétérogène ?
Lorsqu’on a un objectif ciblé : groupe homogène
Développer la créativité : groupe hétérogène

Cercle de qualité = un groupe qui se réunit pour l’amélioration de la qualité, souvent 10-12 participants et l’idée étant de prendre divers catégories (ingé, techniciens, ouvriers) de tout âge, de tout sexe

  1. La motivation des participants :

C’est le moteur du fonctionnement d’un groupe : elle est primordiale. Mayo Maslow Herzberg

  1. La structure affective :

Les relations qui animent les personnes entre elles, on peut le visualiser grâce à un sociogramme (=qui aime qui et qui ne s’aime pas)

  1. La disponibilité des participants :

Au niveau horaire ou vis-à-vis de leurs problèmes personnels (affectifs). Les participants ont-ils les aptitudes pour en faire abstraction ?

  1. Le nombre de participants :

Il doit être adapté à la situation, par exemple pour un exposé 3 ou 4 étudiants. Il est difficile de calculer le nombre optimal car trop passagers clandestins. Il existerait des seuils qui sont déterminés par exemple à partir d’une 20aine pour les TD par contre au-delà d’un niveau qu’on soit 100 120 ou 140 pas grand-chose change.

Le lieu peut aussi faciliter la communication.

  1. Les comportements stéréotypés :

Dans chaque groupe, on relève des comportements individuels différents dus à la variété des personnalités.
Certains individus auront des ascendants sur les autres favorisant ou gênant ainsi la communication. Il faut réagir devant ces types de comportement pour favoriser une bonne communication d’ensemble.

Comportements stéréotypés

Notion

Réponse managériale

Le « je sais tout »

Il a réponse à tout

Se servir du groupe et lui prouver qu’il a tort questions relais (demander l’avis du groupe)

Le bavard

Il parle trop

Le recadrer en lui rappelant l’ordre du jour

Le têtu

Fermé et plein d’à priori

Appuyez sur le groupe. Notez son idée fixe et répondez-y quitte à le faire plus tard

Le sage

Parfait en com écoute

Peut-être contre-productif

Chapitre 2 : L’équipe dynamique et leadership :

  1. La dynamique des groupes apiquée à l’équipe : :

  1. Kurt Lewin (psychologue) :

Il est à l’origine de l’expression dynamique de groupe. Cette dernière s’observe lorsqu’au sein de groupes sociaux (dans lesquels les individus interagissent les uns des autres). Les membres du collectif mettent en œuvre des actions conjointes dans le but de favoriser la pérennité du groupe. La dynamique s’apprécie et se construit à partir de 2 grands éléments :

  • Eléments structurels (les règles de fonctionnement ex : qui a l’autorité sur qui, éléments matériels)
  • Eléments socio-affectifs = relationnels

Les organisations conscientes de leurs RH cherchent à développer cette dynamique pour favoriser cet aspect pout favoriser l’efficacité de leur équipe (voir point 3.)

Lewin et ses successeurs ont montré que les salariés acceptent mieux le changement lorsqu’ils y sont associés (ex : Weight Watcher un programme d’amincissement et le soutien du groupe est la clé de la réussite : dynamique de groupe)

  1. L’influence sociale :

  1. Influence implicite :

 C’est un  facteur qui sans être explicitement formalisés vont influencer nos comportements :

  • La normalisation est la représentation des conséquences implicites de la norme du groupe. L’influence sociale désigne le processus entrainant une modification des jugements de l’individu qui lorsqu’il a pris connaissance des jugements et opinions des autres personnes sur le même sujet (source d’influence) va adopter le comportement prescris. Ex : tutoiement

  • Le conformisme se situe dans l’avancé d’une affluence sociale plus avancée que la normalisation qui peut aller vers une convergence totale vers les normes du groupe. = influence de la majorité. L’exo groupe = l’ensemble d’individus n’appartenant pas au groupe de conformisme : il construit son conformisme à l’encontre des autres. L’âge joue sur le conformisme, la taille du groupe.

Le conformisme a été mis en évidence par Asch : 7 individus complices répondent de manière unanime et fausse et le suivant se conforme à leur avis. Selon lui, plus le groupe est grand plus le conformisme est important. 

...

Télécharger au format  txt (27.2 Kb)   pdf (135.6 Kb)   docx (225.8 Kb)  
Voir 16 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com