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Les racines médiévales d’un clivage organique

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Par   •  26 Février 2022  •  Cours  •  1 444 Mots (6 Pages)  •  269 Vues

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I. Les racines médiévales d’un clivage organique

A) La controverse ponctuelle de la succession

Elle va vite se propager à d’autres villes et agglomérer d’autres antagonismes (+ ou – proche du bas peuple, de l’autorité religieuse, de certains intérêts économiques…)

Les guelfes (de la dynastie de Welf) nom de la famille d’Otton IV sont pour un pouvoir consolidé par l’autorité papale. Les gibelins de Giberlius de Walblingen, château de partisans de Hohenstaufen) se prononcent pour XXX du pouvoir impérial.

B) Devient une opposition globale et organique entre factions

C’est l’une des premières oppositions transversales qui se déclinent dans les sphères religieuses, politiques, culturelles et économiques. Elle va perdurer bien au-delà de l’enjeu de la succession impériale et causer des milliers de morts dans des massacres entre villes et au sein même des villes. Montaigne dans ses « Essais »

II. Les soubresauts du désaccord transversal dans la période moderne au Royaume-Uni

A) L’utilisation du droit de pétition amorce un mouvement permanent

Au départ il s’agit plutôt de réunion d’intérêts assez sporadiques, dont le point de départ venait d’un déni d’un résultat électoral. Journaliste et pamphlétaire, Wilkes, plusieurs fois élu largement dans une circonscription, son élection est invalidée pour empêcher son accession au parlement.

Ainsi en 1769 à la suite d’un des meetings organisés pour soutenir l’élection de Wilkes, fut formée « la société pour soutenir la déclaration des droits » qui correspond à la première association politique au Royaume-Uni, la chose fit des émules aux USA, en 1772, le premier caucus, comité de correspondance était formé.

Après la sécession et les nombreuses dépenses liées à la guerre le mouvement s’intensifia (1,2M et jusqu’à 6M). Des pétitions ne cessent de croitre en signataires. Face à l’indifférence des autorités, les électeurs décidaient de se réunir et de se revoir pour faire pression sur l’assemblée afin qu’elle prenne en compte leurs voix. « No taxation without representation ».

B) L’objectif du suffrage universel poursuit la dynamique

Ces réunions continuaient de s’institutionnaliser et un parlement ad hoc (= une fois) fut formé. Plusieurs querelles institutionnelles en découlèrent.

Certains membres du parlement officiel se positionnèrent depuis les institutions pour accueillir ces initiatives citoyennes.

D’autres au contraire ont commencé à les prendre comme une menace sérieuse à la légitimité des institutions et à vouloir les réprimer.

En 1794 après une enquête secrète du parlement, un comité accordât à William Pitt la suspension de l’habeas corpus (= interdiction de condamner sans juger) et la liberté de réunion fut largement entravée.

C’était les prémices de la constitution de partis, les votes se faisaient encore de manière collective, quand un landlord allait voter tous ses locataires le suivaient…

III. Les clubs qui ont structuré la période révolutionnaire en France

Le mouvement s’essouffla mais reprit plus tard de la vigueur avec les influences révolutionnaires françaises et la demande d’un suffrage universel (Mouvement chartiste et constitution d’un parlement du peuple en 1839). En France, l’origine des partis est généralement distinguée dans les sociétés, les clubs et les coteries qui ont impulsé puis structuré la période révolutionnaire.

L’origine du clivage droite/gauche ?

Attribuée à l’organisation spatiale et symbolique des Etats généraux du roi en France

Les plus favorables au régime en place et les plus conservateurs à la droite du roi. Aux plus conservateurs à la droite du roi. Aux plus marginaux et favorables à un changement des institutions la gauche.

Le plus célèbre de ces clubs reste celui des Jacobins. Il va réunir les têtes de file révolutionnaires qui vont se diviser en deux groupes à l’assemblé législative puis à la convention : les Girondins et les Montagnards. Leur opposition a donné la matrice des institutions dans lesquels nous vivons encore (opposition centralisation/fédération) qui se traduit dans les premières lignes de notre constitution.

Qui a gagné et comment ? (Mise à mort des royalistes, puis des girondins puis d’une partie des montagnards).

Les montagnards vont l’emporter, ils formeront l’épicentre de la politique de la terreur (1793-1794). C’était aussi lié à un contexte géopolitique de survie (c’est aussi l’origine du terme moderne de terrorisme). Depuis, ce clivage n’a cessé d’orchestrer la vie politique française et des analystes comme Lippset et Rokkan le transposent comme un des quatre points principaux dans leur analyse des polarisations partisanes.

L’institutionnalisation des partis : un rouage au cœur de la démocratie

Après avoir assumé un rôle de préparation des décisions dans les assemblées, d’organisation de pétition, de manifestations (rôle des clubs durant la révolution française ou des caucus en Angleterre). Le parti va petit à petit émerger comme un véhicule indispensable et régulier de l’expression des clivages présents dans une société donnée.

Comment s’est progressivement instaurée l’expression routinière et organisée de clivages structurants la société au cours du processus démocratie ?

I. La progressive stabilisation de la contestation

1769 en Angleterre apparition d’associations pour soutenir un député dont l’élection est invalidée

1775 à 1783 apparition des caucus (comité de correspondance) pour une réforme électorale, élargir la base de l’électorat, lutter contre la corruption du parlement. 1832 obtention d’une

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