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Madrid: La difficile mise sous tutelle de la Catalogne.

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Par   •  21 Décembre 2017  •  Fiche  •  3 649 Mots (15 Pages)  •  721 Vues

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http://www.leconomiste.com 23/10/2017

Madrid: La difficile mise sous tutelle de la Catalogne

Le chef du gouvernement évoque l’article 155 de la constitution. Les indépendantistes persistent et signent

«L’Espagne doit faire face à une tentative inacceptable de sécession dans une partie de son territoire national. Elle la résoudra par le biais de ses légitimes institutions démocratiques dans le respect de la Constitution, en s’appuyant sur les valeurs et principes de la démocratie parlementaire dans laquelle nous vivons depuis déjà trente-neuf ans», déclarait sereinement, mais fermement, le roi Felipe VI, vendredi 20 octobre, en référence à la grave crise institutionnelle en Catalogne.

Un discours prononcé à la veille du conseil extraordinaire, destiné à adopter l’article 155 de la Constitution espagnole, qui permet, au pouvoir central, la mise sous tutelle d’une région qui «ne respecte pas les lois ou porte gravement atteinte à l’intérêt général».  Samedi 21 octobre, et pour la première fois dans l’histoire de l’Espagne, la question a été évoquée par le chef du gouvernement Mariano Rajoy.

La mesure permet à Madrid de dissoudre le Parlement catalan et de convoquer des élections dans un délai de six mois. Aucune remise en question, cependant, de l’autonomie, ni la gouvernance de la région n’ont été prononcées à ce jour. Le gouvernement espagnol souhaite prendre concrètement le contrôle de l'administration, depuis la police autonome jusqu'à la télévision publique, sous réserve de l’approbation du Sénat  espagnole, d’ici le 27 octobre.

L’intention du gouvernement d’appliquer une version allégée de l’article 155 ne semble pourtant pas calmer la grogne des indépendantistes, descendus en force dans les rues de Barcelone. Plus de 450.000 personnes, selon les chiffres de la police municipale pour défendre ce qu'ils appellent les prisonniers politiques, des indépendantistes inculpés pour sédition, mais aussi pour soutenir le président catalan, Carles Puigdemont, en tête des manifestations.

La décision de Madrid a eu, en effet, pour résultat de ressouder les rangs des indépendantistes, fragilisés par le désaccord sur les conditions de déroulement du referendum. Ceux qui avaient levé le pied sur les revendications ces derniers jours, à l’instar de la présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell, reprennent du poil de la bête.

  L’ancienne présidente de l’association indépendantiste «Assemblée nationale de Catalogne» a en effet convoqué, ce  lundi 23 octobre, le bureau des porte-parole de la Chambre régionale pour fixer la date de la séance plénière où devrait être débattue la déclaration d’indépendance. Le président catalan et les différents ministres régionaux pourraient alors refuser d’obéir aux injonctions de Madrid, en arguant que la «République de Catalogne» ne reconnaît plus les lois espagnoles.

http://www.leconomiste.com 24/10/2017

La contagion indépendantiste se propage

Après la Catalogne, Vénétie et Lombardie votent pour plus d’autonomie

L’Espagne annonce des mesures radicales

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Le bras de fer continue entre Madrid et la Catalogne. La majorité séparatiste du Parlement régional catalan a annoncé la tenue d’une séance parlementaire jeudi 26 octobre. Ceci à la veille de la mise sous tutelle de la région qui doit être votée vendredi par le Sénat espagnol. En cas de mise en œuvre des mesures drastiques de la part de Madrid, les séparatistes ont menacé de faire voter une déclaration unilatérale d’indépendance au Parlement catalan.

Mais la vice-présidente du gouvernement espagnol Soraya Saenz de Santamaria, citée par l’agence AFP, a prévenu que «le président séparatiste de la Catalogne Carles Puigdemont n’aura plus aucun pouvoir, une fois que le Sénat aura autorisé la suspension d’autonomie de sa région».

Le week-end dernier, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a annoncé qu’il allait demander au Sénat la mise en œuvre de l’article 155 de la Constitution. Lequel va l’autoriser à prendre le contrôle de l’exécutif catalan, de la police régionale et mettre sous tutelle le Parlement catalan, avec en ligne de mire l’organisation d’élections régionales début 2018.

Les conservateurs espagnols soulignent que ces mesures doivent «restaurer» la démocratie en Catalogne, où la population est divisée sur l’indépendance, presque à parts égales, et organiser des élections dans un délai de six mois. Une situation d’autant plus dure qu’elle risque de provoquer une fuite des investissements et des entreprises de Catalogne, où 1.200 sociétés ont déjà transféré leur siège social ailleurs. En attendant, la contagion séparatiste s’étend en Europe.

Deux riches régions italiennes, la Vénétie et la Lombardie, ont organisé le 22 octobre un référendum visant à réclamer davantage d’autonomie. Les électeurs ont voté «Oui» à une écrasante majorité, avec une participation suffisamment importante pour leur donner un pouvoir de négociation face à Rome. Ce scrutin était purement consultatif et prévu par la Constitution italienne. Ses organisateurs ont répété dimanche soir que leur démarche restait pleinement dans le cadre de l’unité italienne.

Les deux régions, qui contribuent à hauteur de 30% du PIB italien, se sont tournées vers Rome pour tenter d’avoir davantage la main sur leurs finances. Elles veulent désormais négocier la nature et l’ampleur de leur autonomie, qui doit ensuite être validée par le Parlement. En Vénétie, le conseil régional devait se réunir hier pour examiner le projet de loi à présenter au gouvernement. «Nous allons demander 23 compétences, le fédéralisme fiscal et les 9/10es des taxes», a prévenu le président de la région, Luca Zaia.

Parallèlement à des compétences renforcées en matière d’infrastructures, de santé ou d’éducation, les deux régions entendent en effet réclamer la restitution de la moitié de leur solde fiscal. Leurs habitants versent actuellement 70 milliards d’euros de plus par an en taxes et impôts qu’ils n’en reçoivent au titre des dépenses publiques. D’après certains analystes, «ce besoin d’autonomie s’appuie sur certains aspects ayant conduit au Brexit ou à la crise catalane, à savoir une certaine défiance vis-à-vis des Etats centraux et de l’UE».

http://www.leconomiste.com 25/10/2017

Chine: «La pensée Xi Jinping», pour une nouvelle ère

Rétablir la place du géant asiatique parmi les puissances mondiales. L’homme fort rejoint Mao au panthéon du communisme

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Xi Jinping est entré, hier mardi, au panthéon des plus grands dirigeants chinois de l’histoire récente. Son nom a été inscrit dans la charte du Parti communiste chinois (PCC), à l’égal du fondateur du régime Mao Tsé-toung. Le leader de 64 ans, à la tête du parti depuis fin 2012, héritera sans aucun doute ce mercredi d’un nouveau mandat de cinq ans en tant que secrétaire général.

Mode d’emploi: La «pensée Xi Jinping» entend ouvrir une nouvelle ère. Il s’agit de s’attaquer aux déséquilibres socio-économiques et de rétablir la place du géant asiatique parmi les puissances mondiales. Le dirigeant chinois appelle à résoudre les inégalités sociales et à répondre aux besoins croissants de la population pour une meilleure qualité de vie. Pour cela, il veut rééquilibrer le modèle économique en misant sur l’innovation, améliorer la protection sociale et l’Etat de droit socialiste...

Un statut proche de celui de Mao: Jusqu’à présent, seuls étaient inscrits dans les statuts du PCC les noms de Mao Tsé-toung (fondateur de la République populaire) et de Deng Xiaoping (l’artisan des réformes économiques lancées à la fin des années 1970). Le principe directeur de la nouvelle pensée se veut la grande renaissance de la nation, soit la réaffirmation de la Chine en puissance prospère et respectée dans le monde. Cela contraste avec l’approche de Deng Xiaoping, au pouvoir dans les années 1980-1990: «se développer dans l’ombre et la discrétion».

Nouvelles routes de la soie: Gigantesque programme d’infrastructures initié par le président Xi Jinping, elles doivent accroître l’influence chinoise à travers le globe. L’objectif est, d’ici 2050, de transformer le pays en «grand Etat socialiste moderne». La Chine sera alors dotée d’une armée de premier rang mondial. Mais pas de libéralisation politique au programme. «Tout doit être placé sous la direction du PCC», selon Xi: «gouvernement, armée et société civile».

Une ligne politique à suivre: Avec le nom de Xi Jinping écrit noir sur blanc dans la charte du Parti, tout écart à la ligne politique tracée par le dirigeant suprême paraît désormais impossible. Cela signifie que son autorité a été reconnue par l’ensemble du Parti fort de 89 millions de membres. Le ministre chinois de l’Education a déjà annoncé son intégration aux programmes scolaires.

http://www.leconomiste.com 26/10/2017

La Chine vante son modèle de gouvernance

Reconduit pour cinq ans, Xi Jinping promet le Grand renouveau. Et prône le «socialisme à la chinoise». Sa vision est présentée dans un livre blanc

Au fil des pages du livre blanc «Xi Jinping: la Gouvernance de la Chine», se dessine la vision de l’Etat chinois et la clé de la réussite de son développement. Ce sont des mesures de réformes innovantes, diront certains lecteurs. Le socialisme à la chinoise, le rêve chinois, l’approfondissement global de la réforme, le développement économique, le nouveau type des relations entre grands pays ou encore la diplomatie avec les pays voisins… sont autant d’idées à développer.

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