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Module5

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ilettes et me dit :

- Vous savez je ne vaux plus rien.

Je n’ai pas su lui répondre et arrivez dans les toilettes, elle me dit ceci :

Mes neveux ce sont débarrassés de moi et ne viennent pas me voir.

Je lui réponds en disant que même si ces neveux ne venaient pas la voir, ils pensaient à elle.

- Non me répond t’elle, ils s’en moquent, j’ai été leur refuge pendant des années mais aujourd’hui je suis devenue leur fardeau.

Je me suis sentie débordée par ces confidences qui illustrent la souffrance de Mme B. Leona.

Je suis restée silencieuse, elle aussi. De retour des toilettes j’ai été transmettre à l’aide-soignante la tristesse de Mme B. Leona. Elle décide d’aller la voir.

Je retourne dans sa chambre pour lui proposer le goûter, elle me dit qu’elle n’a pas faim mais pour ce soir : je voudrais juste de la soupe.

Je lui réponds en disant :

- Vous ne prenez pas de goûter et le soir vous voulez que de la soupe, ce n’est pas suffisant, si vous voulez prendre des forces et être en forme, il va falloir bien vous nourrir.

Je lui ai demandé si elle ne voulait pas prendre de l’eau où à la grenadine, chose qu’elle a accepté volontiers.

A l’heure du diner, je lui ai proposé mon aide, elle n’a pas refusé donc je l’ai aidé à manger. Après le repas les collègues m’ont fait les remarques : me disant de ne pas lui donner à manger parce qu’elle peut s’alimenter seule et pendant mon absence tout retomberais sur elle.

Je leur ai expliqué l’état de Mme B. Leona. Elles m’ont dit que la prochaine fois si elle refuse de manger, qu’il fallait la laisser. Parce qu’elle prend plaisir à cela et elle demandera toujours plus.

Au moment de la mettre au lit, Mme B. Leona me demande :

- Pourquoi prenez vous soins de moi ?

Je lui réponds en disant.

- Parce que c’est mon devoir de le faire

Elle me dit :

- Faites attention à votre dos parce que vous avez 10 personnes comme moi à mettre au lit.

Je suppose qu’en allant chez vous vous n’aurez pas mal au dos.

Je lui réponds en disant :

- Ne vous inquiéter pas pour moi.

Elle me dit :

< Merci pour votre gentillesse, puis je devine à travers l’expression de son visage détendu, les remerciements qu’elle m’adresse de lui avoir apporté le soutien >

Elle m’a souhaité une bonne nuit et moi également.

Avant de sortir de sa chambre, elle me dit ceci :

< Vous avez un grand cœur>

Puis je devine à travers l’expression de son détendu, les remerciements qu’elle m’adresse pour lui avoir apporté mon soutien.

Je crois que avec le recul, je m’aperçois avoir trop maternisé Mme B. Leona en lui donnant à manger ce qu’elle pouvait faire seule, en l’encourageant pour préserver son autonomie.

J’ai mis plus beaucoup de temps avec qu’elle et moins avec les autres résidents, puis que les collègues m’on fait la réflexion.

Jai eu de la compassion, du respect pour Mme B.

Elle m’a fait penser à ma mère en m’annonçant le décès de sa fille.

Toutes les questions que je me suis posées, toutes les analyses que j’ai pu faire, en fin de compte, je peux en conclure que Mme B. Leona est une dame triste et isolée que j’ai réussi à aider par

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