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Philosophie du management

Synthèse : Philosophie du management. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Mars 2020  •  Synthèse  •  2 336 Mots (10 Pages)  •  529 Vues

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SOMMAIRE

NOTIONS DE PHILOSOPHIE REALISTE

PARTIE 1 : MANAGEMENT ET SOCIETE

PARTIE 2 : LES ERREURS DE MANAGEMENT LES PLUS COURANTES

PARTIE 3 : MANAGEMENT ET INGENIERIE SOCIALE


PARTIE 1 : MANAGEMENT ET SOCIETE

NOTIONS DE PHILOSOPHIE REALISTE

  1. La connaissance

« Le cerveau sécrète la pensée comme le foie sécrète la bile ».

Pierre Cabanis (18ème siècle)

TRAVAIL DE L’INTELLIGENCE

Tout ce que l’on sait passe par les sens

[pic 1]

Les sens n’apportent des infos que sur la qualité matérielle des choses !

Les sens

[pic 2]

        [pic 3][pic 4]

[pic 5]

        [pic 6]

        

[pic 7][pic 8]

  1. Les trois modes de raisonnement

Par analogie : 

  • Conclusion à partir d’une ressemblance
  • Ex : théorie évolutionniste (homme descend du singe)
  • Fragile : permet hypothèses mais vérifications

Par induction : 

  • Proposition particulières 🡺 proposition générale
  • Doit se fonder sur une quantité suffisante
  • La recherche scientifique ne procède que comme ça

Par déduction :

  • Proposition générale 🡺 propositions particulières
  • Méthode la + sûre mais => que lois générales connues (=> = implique)

Raisonnement par déduction

  • Son instrument = SYLLOGISME
  • Valide :  validé de sa forme (mais cela ne signifie pas que sa conclusion soit vraie)
  • Concluant : valide + les prémisses sont vraies[pic 9][pic 10][pic 11][pic 12]

[pic 13]

Exemple :

Majeure : Les chiens sont des mammifères

Mineure : Les caniches sont des chiens

Conclusion : Les caniches sont des mammifères

Valide (forme) et concluant

Exemple :

Majeure : Les chiens sont des oiseaux

Mineure : Les caniches sont des chiens

Conclusion : Les caniches sont des oiseaux

Valide (forme)[a] mais non concluant

  1. Les principes de base du raisonnement

Principe d’identité :

  • Une proposition A s’explique par elle-même[pic 14]
  • Une chose est ce qu’elle est et non une autre

Principe de non-contradiction :

  • Une proposition A ne peut pas être vraie et fausse à la fois
  • 2 propositions contradictoires ne peuvent pas être vraies (ou fausse) en même temps

Principe du tiers exclu :

  • Une proposition A est forcément vraie ou fausse
  • Si ça n’est pas vrai, c’est faux. Si ça n’est faux, c’est vrai. Pas d’autres possibilités !

A ou non-A mais tiers exclu

Principe de raison suffisante (de causalité) :

  • Toute chose qui commence d’exister à une cause
  • Toute effet a une cause, il n’y pas d’effet sans cause

  1. La théorie aristotélicienne de causalité

[pic 15]

  1. Le discernement


PARTIE 1 : MANAGEMENT ET SOCIETE

  1. Nature de la société (Qu’est-ce que la société ?)

  • La société est faite d’une multitude d’individus
  • Il y a deux systèmes opposés : l’individualisme et le collectivisme
  • Des erreurs et des vérités dans chacun de ces systèmes
  • Une rencontre accidentelle d’individus indépendants les uns des autres n’est pas une société
  • Pour qu’il y ait société, il faut que les individus aient des relations entre eux
  • Pourrait-on alors définir ma société comme une multitude d’individus ayant des relations entre eux ?
  1. Critique de la conception individualiste

Vous voyez qu’il ne suffit pas de relations commerciales entre les individus pour qu’il y ait société.

Il faut donc autre chose

  1. Définition de la société
  • Ce qui distingue une société d’une multitude d’individus

Indépendant les uns des autres, c’est l’unité de but, la direction vers un bien commun auquel sont subordonnées les intérêts particuliers.

Une société est un ordre entre des hommes pour réaliser ensemble une œuvre commune en vue d’un même but.

  1. Conséquences

La société est une œuvre d’intelligence, de volonté libre et de vertu.

  1. Critique de la conception collectiviste
  • Le collectivisme a très bien vu l’unité de la société

En opposition avec l’individualisme, le collectivisme reconnaît que les individus sont solidaires, qu’ils dépendent les uns des autres

  • Mais il se trompe en considérant cette unité, non comme une unité morale, mais comme une unité matérielle.

  1. Raison d’être de la société (Pourquoi la société ?)
  • L’histoire et la géographie montrent que l’individu isolé n’existe nulle part
  • Partout les hommes vivent en société
  • L’homme est naturellement social
  1. Conception de l’individualisme
  • Pour l’individualisme, il n’y a pas de bien communs ; par conséquent, il n’y a rien d’autre que des biens individuels.
  • La nécessité de la vie sociale est niée par les individualistes

Deux raisons pour ne pas admettre cette théorie :

  1. La société est bel et bien naturelle à l’homme
  2. Cette idée d’un contrat social est une pure invention de l’imagination de Rousseau

Donc :

La société est naturelle à l’homme

Elle est une donnée fondamentale de la nature humaine

  1. Conception du collectivisme
  • L’école positiviste fondée par Auguste Comte
  • Il voit admirable que la société est naturelle à l’homme
  • Mais pour lui, c’est en vertu de lois physiques que la société est naturelle à l’homme
  • C’est là l’erreur collectiviste

  1. Véritable raison d’être de la société
  • Les lois naturelles ne sont pas des lois physiques qui seront suivies automatiquement
  • Mais des lois morales donc suivies volontairement et librement
  1. Les vertus sociales
  • La première vertu sociale : La Prudence sociale (le bien commun)
  • La deuxième vertu sociale : La justice sociale (la justice sociale concerne les droits et devoirs entre les individus et la société)

La justice sociale 2 formes :

  • Justice Distributive : devoirs de la société vis-à-vis des individus (aide, la justice)
  • Justice Générale : devoirs des individus vis-à-vis de la société

  1. L’ordre social
  • C’est la subordination des intérêts particuliers au bien commun
  • Pour réaliser le véritable ordre social, il faut une certaine stabilité des fonctions, mais, par ailleurs, il ne faut pas une stabilité absolue.

  1. Subordination réciproque de l’individu et de la société

« La personne individuelle et la société sont réciproquement subordonnées l’une à l’autre »

  1. Cause de la société (Comment la société ? Par quoi la société ?)
  1. L’autorité

C’est l’autorité qui crée la société : la société n’existe que réalisée par l’autorité.

  1. Nature de l’autorité
  1. Commandement
  • La première fonction de l’autorité s’adresse à l’intelligence pour dire ou faire connaître le but à atteindre et ce qu’il faut faire pour y parvenir.
  • Or, dire ce qu’il faut faire, en français, cela s’appelle « commander ».

  1. Gouvernement
  • Mais il ne suffit pas que les individus sachent ce qu’il faut faire, si ensuite, ils ne veulent pas le faire…

L’autorité va donc s’adresser aux volontés des individus

...

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