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Rareté des ressources

Analyse sectorielle : Rareté des ressources. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Avril 2016  •  Analyse sectorielle  •  2 757 Mots (12 Pages)  •  1 026 Vues

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ECO VANELLE REVISION

INTRODUCTION :

-La Rareté des ressources est le phénomène à la base de la science économique.

Les hommes doivent consacrer du temps et des efforts à produire les biens qui répondent à leurs besoins. La satisfaction du besoin nécessite des besoins matériels et/ou financiers. Les besoins sont satisfaits par la consommation d’un bien ou d’un service.

Le marché : lieu de confrontation entre les offreurs et les demandeurs. Il existe 3 types de marchés : de B&S (prix des produits), du travail (le salaire), de capitaux (taux d’intérêt et taux de change).

-La science des Choix : il faut choisir la quantité et les biens à produire pour rendre compatible les besoins quasi illimités des individus et la capacité limitée de production.

-Une science sociale : elle n’est pas exacte car elle est basée sur des hypothèses de travail et des modèles simplifiés de la réalité. Ses contours sont mal définit car elle fait appel à d’autres sciences.

La science économique étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins.

La micro-économie étudie le comportement de chaque agent pris individuellement puis essaye de remonter jusqu’au système entier par agrégation des comportements individuels. Fondée sur le concept d’agents représentatifs. Elle repose sur l’hypothèse de la rationalisation des agents économiques. (La rationalité individuelle conduit à la rationalité collective)

Rationalité des agents économique : principes qui consiste à rechercher la réalisation d’un objectif en utilisant au mieux les moyens dont on dispose contenu des contraintes.

La macroéconomie (1940-1970) étudie les relations d’interdépendances entre variables globales. Pour expliquer le fonctionnement du système économique. Elle étudie le comportement de catégories d’agents économiques, ce sont des agrégats.

LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE :

-Avant le XVI° : Pas de science en elle-même, elle apparait à travers d’autres sciences. On se contente de poser des règles morales et des conseils relatifs à la vie économique, on n’explique pas le phénomène.

-Du XVI° au XVIIIème : LES MERCANTILISTES : l’enrichissement de l’économie repose sur l’échange. Seule la monnaie est source de richesses. L’Etat doit jouer un rôle actif pour développer le commerce et l’industrie. Ils sont protectionnistes mais veulent exporter beaucoup. Ils sont populationnistes. Pensée partielle, rendue la pensée autonome mais n’est pas un courant de pensée structuré.

-De 1750 à 1770, en France : LES PHYSIOCRTES : Seule l’agriculture est source de richesse. Mise en place du circuit : interdépendance profonde de toutes les parties du système économique, agencées selon un ordre naturel. S’émancipe peu à peu de l’Etat. 1ère vision macroéconomique cohérente et structurée mais tout de même partielle car elle ne s’intéresse qu’à l’agriculture.

-De 1770 à la moitié du XIXème : LES CLASSIQUES (Ricardo, Smith, Malthus)

-De la seconde moitié du XIXème à 1930 : LES NEOCLASSIQUES (Marshall)

Ils systématisent l’approche micro-économique et le principe de rationalité individuelle. Ils prônent le libéralisme, la liberté de l’activité économique, les bienfaits de la concurrences, la disparition des entraves et des réglementations. Le marché est autorégulateur, l’Etat (Etat gendarme) ne doit pas intervenir. Les déséquilibres sont temporaires et peuvent s’ajuster par le prix. Dans l’application l’Etat intervient pour la prise en charge d’un service collectif minimal, et la protection d’intérêt (protectionnisme, sécurité sociale).

-De 1930 à 1970 : L’INTERVENTIONNISME DE KEYNES : abandonne la micro-économie pour la macroéconomie. Remise en cause du libéralisme. L’Etat doit intervenir de manière systématique pour surmonter les problèmes qui ne sont pas temporaires mais persistants. Mesure de relance, nationalisation, régimes de protections sociales…

-De 1970 à aujourd’hui : Echecs des politiques de Keynes, retour au libéralisme (privatisations, dérèglementations, baisses des interventions sociales de l’Etat).

-La mondialisation : Re-réglementation et redéfinition du rôle de l’Etat

LA REPRESENTATION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE :

Agrégats : grandeur nature qui mesure le résultat de l’activité économique nationale.

La comptabilité nationale : représentation synthétique mais cohérente et chiffrée de l’activité économique nationale pendant une année. (Suite à la crise de 1929 avec une optique macro-économique et une intervention étatique)

Intervention étatique : prendre des décisions de politique économique pertinentes nécessite de mieux connaitre l’activité économique globale et les comportements de ses acteurs. 

Circuit économique est un ensemble de flux représentant d’une façon schématique les relations entre les différentes catégories d’agents économiques par le biais de marché.

On considère l’activité économique « ex post », après que toutes les opérations aient étés effectuées. L’équilibre comptable est toujours réalisé. A chaque pole, la somme des flux entrant est égale à la somme des flux sortant.

L’équilibre emploi-ressource : Y + M = C + FBC + CI + X / Y = C + FBC + CI + (X – M)

Production : activité qui consiste à créer des biens et services qui contribuent à satisfaire des besoins.

VAB : la valeur nouvelle créée par l’entreprise au cours du processus de production, le supplément de production réalisé par chaque entreprise (valeur des biens finaux produit au niveau national).

VAB = valeur de la production – valeur des CI.

Elle comporte :

  • La rémunération des salariés
  • Le versement des impôts sur la production et les importations net de subventions
  • EBE (et RMB (=revenu mixte brute) pour EI)

Opération de répartition primaire :

  • Rémunération des salariés : cout du travail pour l’employeur (salaire + cotisations sociales)
  • Revenu de la propriété : intérêt versé aux prêteurs, dividendes, reçu par le propriétaire d’un actif en échange de sa mise à disposition pour d’autres agents.

Opération de répartition secondaire (=redistribution de la richesse) : non lié à la production, flux indirectes qui corrige la répartition primaire.

  • Les impôts sur la production et les importations : versements obligatoires que paient les entreprises du fait de leur activité de production ou d’importation de B&S.
  • Impôts sur les produits
  • Impôts sur la production
  • Les subventions : transfert courant sans contrepartie.
  • Subventions de produit
  • Subvention de production
  • Les impôts sur le revenu et le patrimoine
  • Les cotisations et prestations sociales

Au cours des opérations de répartitions secondaires du revenu, on obtient leur revenu brute disponible (RDB), revenu réellement posséder sur lequel ils vont basés leur décisions économiques. Les ménages l’utilisent d’abord pour consommer ou constituer leur épargne brute qui sert à investir. Leur RDB leur permet d’investir, capacité d’autofinancement.

Mesure du PIB : ensemble des richesses créées dans l’économie sur une année.

  • Optique production : PIB = Production – CI = valeur de l’ensemble de B&S produits par les unités de productions résidentes, au cours d’une période donnée et disponible pour des emplois finaux.
  • Optique demande : PIB = C + FBC + (X –M) = ensemble des dépenses réalisées au cours d’une période dans l’économie considéré pour achat finaux.
  • Optique revenu : PIB = rémunération des salariés + Impôts sur la production et les importations net de subventions + EBE et RMB = somme des revenus primaires.

Prix d’acquisition ou de marché : montant payé par le consommateur final, prix que reçoit le producteur au moment de la vente.

Prix de base : Montant qui revient réellement au vendeur = Prix de marché – Impôts sur les produits + Subventions sur les produits

La production est toujours évaluer au prix de base, tout comme la VA. Les emplois finaux sont évalués au prix du marché. PIB (prix du marché) = somme des VA (prix de base) + impôts - subventions sur les produits.

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