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Svt Greffes Et Transfusions

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in de diminuer le risque de rejet (réaction du système immunitaire du receveur contre l'organe transplanté ou greffé pouvant conduire à la destruction de ce dernier). Au minimum, une compatibilité au niveau du groupe sanguin est requise. La meilleure adéquation possible, quant au groupe HLA, reste souhaitable, même si elle est moins impérative..

La transfusion sanguine n'est pas considérée comme une greffe car elle ne pose pas les mêmes problèmes : le sang du donneur n'exige qu'une compatibilité de groupe sanguin et aucun traitement immunosuppresseur n'est requis, les éléments sanguins transfusés n'étant là que pour permettre au patient de passer un cap et étant progressivement remplacés par ceux de ce dernier.

Une fois greffé, l'organisme des receveurs considère le nouvel organe comme un objet étranger. Le malade doit donc suivre un traitement immunosuppresseur à vie pour éviter le rejet du greffon (sauf pour les valves cardiaques, qui sont traitées avant la transplantation pour ne pas susciter de rejet, et la cornée).

Dès le iiie siècle, on peut trouver des fresques représentant les premières scènes de greffes, mais principalement de membres tels que des jambes, ou des bras.

C’est vers 1906 que les premières greffes d’organes ont lieu; mais elles se soldent toutes par des échecs entraînant la mort du « cobaye humain ». Mathieu Jaboulay, Français, fait les toutes premières greffes de reins de porcs ou de chèvres, qui échouent: les patientes atteintes d’insuffisances rénales meurent en quelques jours[réf. nécessaire]. Ces échecs permettent de découvrir un des principaux obstacles de la greffe : le rejet. L'origine de ce dernier a été attribuée à un problème immunologique dès les années 19506. Les premières tentatives pour pallier ce problème consistaient à réaliser une irradiation de l'organisme receveur, conduisant à la destruction quasi totale des cellules immuno-compétentes et permettant une acceptation prolongée du greffon7. Différents médicaments anti-rejets furent testés par la suite, dont les corticoïdes, la mercaptopurine en 19598, puis l'azathioprine en 19619, permettant d'effectuer des transplantations chez l'homme sans recours à l'irradiation10.

Le 7 décembre 1905 a eu lieu la première greffe de cornée avec succès, par le docteur Eduard Zirm (1863-1944). Le donneur, était un jeune garçon de 11 ans devant subir une énucléation d'un œil blessé mais à la cornée intacte. D'autres tentatives ont été décrites précédemment mais aboutissant à des échecs.

La première transplantation rénale à partir d'un donneur vivant a eu lieu en 1952 sur le jeune Marius Renard par l'équipe de Louis Michon à l'Hôpital Necker à Paris, les suites néphrologiques étant assurées par Jean Hamburger. Le jeune homme mourut 21 jours plus tard.

La première transplantation de foie a eu lieu en 1957 par le docteur Martinez[réf. nécessaire]

La première transplantation de moelle a été faite en 1957 par Edward Donnall Thomas[réf. nécessaire].

La première transplantation cardiaque a eu lieu en 1967 par le professeur Christiaan Barnard en Afrique du Sud. La survie n'a été alors que de 18 jours. En France, on peut citer le cas d'Emmanuel Vitria qui vécut avec une telle transplantation de 1968 à 1987.

La première greffe du foie en France, suivie d'une survie relativement prolongée pour l'époque, a été réalisée par Jean Paul Clot et Henri Garnier, en 1968.

La première greffe de moelle osseuse a eu lieu en 1968.

1979 : première greffe de trachée11. En 2005, première greffe à l'aide d'un segment d'aorte12,13. En 2008, une nouvelle greffe de trachée est effectuée en Espagne, le greffon étant la trachée d'un donneur préparé de telle sorte qu'il ne soit plus nécessaire d'avoir un traitement immunosuppresseur14.

La première transplantation du poumon a eu lieu en Belgique en 1968.

La première greffe de larynx réussie a eu lieu en 1998 par le Pr Marshall Strome (Cleveland, Ohio) sur le patient Timothy Heidler qui a ainsi recouvré l'usage de la parole15. Il s'agit de la première greffe d'organe non essentielle à la survie.

La première double transplantation de mains (avec avant-bras) a eu lieu en janvier 2000 (Pr. Dubernard)16.

En 2003 eu lieu la première transplantation de langue à Vienne.

La première transplantation partielle de visage a eu lieu au CHU d’Amiens par les équipes de Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard en novembre 2005 sur Isabelle Dinoire.

En 2006, la première transplantation de pénis est effectuée à l'hôpital de Guangzhou (Chine) par l'équipe du docteur Weilie Hu17. En dépit de l'absence de signes de rejet, le patient a demandé l'ablation du greffon après 14 jours.

En 2008, le 1er août, la première transplantation de deux bras entiers a été réalisée en Allemagne à la clinique universitaire de Munich, par une équipe de 40 personnes sous la direction des professeurs Christoph Hijhnke et Edgar Biemer18.

En 2009, le 4 et 5 avril, une greffe simultanée du visage et des mains sur un homme brûlé lors d'un accident est réalisée à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Les greffes sont dirigées par le professeur Laurent Lantiéri et le docteur Jean-Paul Méningaud pour la greffe du visage, et par le docteur Christian Dumontier pour la greffe des mains.

Le rapport d’activité 2008 de l’Agence de la Biomédecine permet de prendre la mesure de la situation de pénurie d’organes en France.

En 2008, 13 698 patients ont été en attente d’une greffe d’organes. Parmi eux, 10 180 attendaient un rein. 4 620 d’entre eux ont pu être greffés à partir de 1 610 personnes décédées et 232 donneurs vivants, soit 33,7 % des patients. En ce qui concerne le rein, 2 937 greffes ont été réalisées, ce sont donc seulement 28,8% des patients en attente qui ont pu être transplantés. Les greffes de reins provenant de donneurs vivants ne représentait que 7,5% du total (222 patients). Cette proportion reste très faible en comparaison à celle de beaucoup de nos voisins européens, comme les Pays Bas (400) ou le Royaume Uni (800).

Plus de 200 malades décèdent, chaque année, faute de greffon. Il convient de souligner que ces décès recensés ne reflètent pas totalement la réalité. En effet, les patients dont l’état de santé se dégrade en raison d’une trop longue attente sont en général désinscrits de la liste lorsque leurs médecins estiment qu’ils ne sont plus en état de recevoir une greffe. Les morts liés à la pénurie sont donc vraisemblablement sensiblement plus nombreux.

Par ailleurs, alors que 35 000 malades sont dialysés en France, moins d’un tiers d’entre eux sont inscrits chaque année sur liste d’attente de greffe, alors même que l’on sait que les contre-indications à la transplantation rénale sont devenues marginales, y compris pour les patients les plus âgés . Il existe donc des difficultés profondes d’accès à la liste d’attente (par exemple, 50% des patients de moins de 60 ans ne sont toujours pas inscrits sur la liste d’attente 18 mois après le démarrage de la dialyse), qui se traduisent par une sous estimation vraisemblablement très importantes des besoins de la population en termes de transplantation rénale.

La source de don d’organes que représente la mort encéphalique est très limitée. Ainsi, il a été récemment montré que le nombre maximal de donneurs potentiels de ce type était environ de 4 000 chaque année, alors qu’il en faudrait 11 000 pour répondre aux besoins ! 3 181 donneurs potentiels en EME (état de mort encéphalique) ont été recensés en France en 2008. On constate donc que l’on est désormais très proche du niveau optimal. Cela implique que si l’amélioration du recensement et la diminution du taux de refus des proches doivent demeurer des priorités, elles ne seront quoi qu’il en soit pas suffisantes pour répondre de manière satisfaisante aux besoins des patients en attente de greffe. Le recours à d’autres sources de prélèvement (donneurs décédés suite à un arrêt cardiaque, donneurs vivants) apparaît désormais comme un impératif.

En 2006, en Grande-Bretagne, près de 4 000 transplantations ont été faites

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