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Cours sur l'autisme

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Par   •  22 Avril 2023  •  Cours  •  1 855 Mots (8 Pages)  •  147 Vues

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B2 M3 L’autisme

a) Définition : autisme et trouble du spectre autistique

L’autisme n’est pas une maladie, c’est un trouble du développement d’origine neurologique. L’autisme se manifeste principalement par une altération des interactions sociales et de la communication et par des intérêts restreints et répétitifs. Ces troubles peuvent provoquer un comportement inadapté dans certaines situations. Ces signes peuvent généralement être identifiés avant l’âge de 3 ans.1 

Les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas responsables de l’autisme de l’enfant. Cela ne vient pas d’un événement traumatisant ou d'un comportement qui aurait pu le déclencher.

Le trouble du spectre de l’autisme

Définition de l’OMS : l’autisme est un trouble envahissant du développement (TED), caractérisé par un développement anormal ou déficient, manifesté avant l’âge de trois ans, avec une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines suivants : interactions sociales réciproques, communication, comportements au caractère restreint et répétitif

Le terme « TED » peut exister pour parler de l’autisme. Jusqu’à il y a peu, les Troubles Envahissants du Développement catégorisent différents types d’autisme (Asperger, Rett, Landau-Kleffner, TED-NOS,...). Cette classification a désormais été remplacée par le Trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette formulation est aujourd’hui privilégiée, car elle démontre la diversité des cas rencontrés. Cette formulation « dimensionnelle » a en effet l’avantage de signifier la

grande diversité de l’intensité des manifestations de l’autisme, au niveau cognitif, sensoriel, relationnel et communicationnel. 

b) symptômes et causes

Les premiers signes et symptômes de l'autisme (aussi appelé trouble du spectre de l'autisme ou TSA) peuvent varier considérablement et apparaître à différents moments. Parfois, les premiers signes se manifestent durant les premiers mois de vie; alors que d'autres apparaissent beaucoup plus tard.

Jusqu'à l'âge de 12 mois, les signes de l'autisme peuvent comprendre :

- l'absence ou la quasi-absence de babillage

- l'absence ou la quasi-absence de contact visuel

- l'intérêt plus poussé pour les objets que pour les personnes - l'impression que l'enfant n'écoute pas quand on lui parle directement

- la manipulation de jouets exécutée de manière inhabituelle ou limitée

- la répétition de mouvements avec les doigts, les mains, les bras ou la tête

- l’acquisition de compétences linguistiques suivie de l’arrêt de la progression ou de la perte de ces compétences.

Jusqu'à l'âge de 2 ans, les signes de l'autisme peuvent également comprendre :

- un champ d'intérêt très précis

- l'absence ou la quasi-absence d'intérêt envers les autres enfants - des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement

- la répétition de mots et de phrases sans donner l'impression de les comprendre (écholalie).

- la difficulté à composer avec les interactions sociales réciproques (comme jouer à « coucou »).

- l'absence de flexibilité, comme vouloir toujours manger le même aliment.

Les signes possibles de l’autisme à tout âge peuvent comprendre : - la quasi-absence de contact visuel

- l'éclairage

- aux saveurs

- aux odeurs

- aux sons

- aux couleurs

- aux textures

- des intérêts très spécifiques

- la répétition de mots ou de phrases (écholalie)

- la répétition de comportements tels que les mouvements de rotation

- la communication non verbale ou des retards de développement du langage

- des réactions intenses aux changements mineurs dans la routine et l'environnement

La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.

- La piste génétique : L'autisme semble être en partie génétique. Il est possible de retrouver dans une même famille plusieurs personnes se situant à divers niveaux sur le spectre

autistique.Certains marqueurs génétiques augmentent le risque d’un enfant de développer un trouble du spectre de l’autisme. Si un parent est porteur d’un ou plusieurs de ces marqueurs, ils peuvent être transmis à un enfant

- La piste environnementale : Des facteurs environnementaux et polluants peuvent favoriser le risque d’apparition de l’autisme chez les enfants génétiquement prédisposés. L’exposition à certaines molécules, in utero (dans l'utérus) et pendant les premiers moments de la vie, pourrait influencer le développement du cerveau.

- La piste neurobiologique : cette condition proviendrait du système nerveux central. Nous savons maintenant que les enfants et les adultes autistes présentent un excédent de synapses (zone située entre deux neurones et assurant la transmission des informations de l'une à l'autre) dans le cerveau qui est dû à un ralentissement d'un processus normal d'élimination au cours du développement.

c) syndrôme d’Asperger

● Définition

Le syndrome d’Asperger est un trouble de la famille de l’autisme, un trouble envahissant du développement touchant entre 350 000 et 600 000 personnes à travers le monde qui se manifeste dès l’enfance. Les sujets atteints par ce syndrome ont des difficultésàse sociabiliser et à interagir avec les autres personnes. Il s’agit d’un handicap chronique que l’on ne sait pas guérir. Le syndrome d’Asperger est un trouble neurologique du spectre autistique qui touche le cerveau et qui fait partie des troubles envahissants du développement. Les garçons sont davantage exposés que les filles (environ 4-5 fois plus).

● Symptômes

Le syndrome d'Asperger peut se manifester de différentes manières, notamment à travers :

- Des problèmes de socialisation : l'enfant présentant ce syndrome a du mal à comprendre certains signes corporels (exemple : haussement d'épaules), les sous- entendus, les blagues, à

assimiler les règles de la vie en société, à manifester son empathie ; il peut aussi refuser les contacts physiques ;

- Des problèmes de communication : l'enfant exprime rarement ce qu'il ressent, parle d'une voix monocorde, ou encore utilise rarement le pronom "je" pour se désigner lui- même ;

- Une tendance à l'obsession : il peut consacrer des heures à un sujet qui le passionne, jusqu'à l'épuisement parfois ;

- Une excellente mémoire ;

- Des tendances perfectionnistes.

- Une bonne logique et un bon esprit d'analyse sur un sujet particulier (sa passion par exemple).

- Le besoin d'avoir une routine bien précise (exemple : se lever et manger toujours à la même heure).

- De légers troubles de la motricité (exemples : démarche rigide, manque de coordination).

● Les causes

- Une origine principalement génétique

- Les facteurs environnementaux

- Pas de facteur psychologique

d) Méthode de prise en charge et d’accompagnement

L’entrée dans la tâche est une situation qui peut se révéler difficile pour les personnes avec le TSA.

La méthode MAKATON

C’est un programme de langage et de communication qui allie des signes, des pictogrammes et la parole. Il s’agit donc d’une approche multimodale. Les signes sont issus de la langue des signes du pays. Ils correspondent au langage parlé et à un aspect dynamique de la communication. Les pictogrammes, à la différence d’une photo, permettent de généraliser le concept représenté. Leur graphisme est

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très simple afin de pouvoir être reproduit à la main. La permanence des pictogrammes aide à la rétention mnésique et permet de visualiser la structure du langage. Ils correspondent plutôt au langage écrit.

La parole est systématiquement associée aux signes et/ou aux pictogrammes. Ainsi, lorsque les signes sont utilisés, ils suivent la syntaxe du langage parlé et non la syntaxe de la langue des signes.

La méthode ABA (Applied Behaviour Analysis, ou analyse comportementale appliquée)4 

La méthode ABA préconise l’utilisation de renforçateurs ou récompenses. Une des premières choses à faire est donc de déterminer quels sont les renforçateurs qui motivent l’enfant ou la personne. Les renforçateurs peuvent être alimentaires (bonbons, pop corn, chewing gum…), des activités renforçatrices (jouer à l’ordinateur, faire de la balançoire…), des bons points (gommettes…) ou de type social (câlins, chatouilles, félicitations verbales…). Afin de rendre efficace l’utilisation de renforçateurs, il convient de respecter certaines règles : - l’immédiateté,

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