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Dialogue Catherine/Philippe - Lorenzaccio

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néanmoins bouleversé) : Oui je vois maintenant, tout est clair. Et je suis soulagé de pouvoir enfin comprendre mon Renzo. Je savais au fond de moi qu’il ne pouvait être comme cela, un débauché sans esprit. Merci Philippe, mais maintenant peux-tu me raconter comment et pourquoi Lorenzo est-il mort ? Ne l’aviez pas prévenue d’attendre que les esprits ce calme pour enfin pouvoir sortir ?

Philippe (Désolé) : Ma cher Catherine pensez bien que je l’avais prévenue de ne pas sortir, qu’il risquait de ce faire assassiner. Mais après ce meurtre quelque chose c’est cassé en lui et il n’était plus que l’ombre de lui-même. Je crois que rien n’aurais put l’arrêter et en y repensant il n’attendait que cela : sa mort. Néanmoins il s’en est allé en homme droit et juste.

Catherine (de nouveau prise d’un grand désarroi) : Mais tout cela n’a servie à rien que ce soit ces années de débauche passé à boire, à profiter sans scrupule des jolies femmes juste pour faire en sorte d’atteindre la confiance du Duc pour mieux le tuer. Le résultat est tel qu’ils en ont mis un nouveau de Duc, encore plus stupide. Tout recommence comme si de rien était, mon Renzo est mort et le peuple l’oubliera comme si il n’avait été qu’un simple fauteur de trouble, ou pire qu’un simple débauché ami du Duc qui à tué celui-ci par accident, surement à cause de la boisson. Il faut faire quelque chose Philippe. Je veux que mon Renzo revive à travers les esprits comme étant le premier courageux à avoir défié l’autorité suprême.

Philippe (gêné) : Madame, laissé donc en paix l’âme de ce pauvre Lorenzaccio, il restera au moins dans nos mémoires à nous pour ce qu’il a fait, pour s’être sacrifier au prix de sa propre vie.

Catherine (s’asseyant sur un banc pour reprendre ses esprits et d’un ton déterminé) : Je ne puis rester ainsi à voir ce nouveau Duc plus affreux encore que le précédent à ce pavaner et à profiter des bienfaits de la vie sur le dos du miséreux peuple. Son prédécesseur à dévergondé plus de la moitier de Florence et causé de grand tords à votre famille ainsi qu’à la mienne et celle des Strozzi dont le fils fut bannie pour avoir voulut sauver sa sœur. Vous savez très bien Philippe que vous aussi avec ce nouveau pouvoir mis en place, vous risquez quelques représailles après toute l’agitation qu’a causée Lorenzo. Beaucoup de partisans du Duc aimeraient bien éliminer celui qu’il croit être à l’origine de toute la rébellion.

Philippe (perdu face à la réaction de Catherine) : Madame, je saurais protéger ma famille temps que je ne me fais pas trop remarquer. Ma fille est déjà morte, comme vous venez de me le rappeler douloureusement, par ma faute je ne veux pas revivre cela. Je suis bien trop vieux de toutes les façons pour affronter la nouvelle autorité mise en place. Sachez-le, je me trouve autant affligé que vous de voir que le sacrifice de Lorenzo n’a rien changé mais au moins consolez-vous avec le fait que votre filleul était et restera un homme bon et qui vous aime. S’il ne vous a rien dit, s’il ne vous a pas montrer sa vraie face, c’était pour vous protéger.

Catherine (résigné) : Vous devez avoir raison. Mais je suis sûr que la tentative de Lorenzo en inspirera plus d’un, je l’espère. Je peux vous affirmer que tout cela ne ce terminera pas comme sa. (Levant la tête vers le ciel) Mon Renzo, je te promets qu’un jour ton sacrifice sera mise à l’honneur, même si pour cela je dois y laisser ma vie je dirais à tout le monde, à Florence et au contrées ce trouvant autour

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