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Dissertation Sur Le Voyage

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phe où il emploi un ton polémique avec des termes a connotation péjorative. On trouve ici l’amorce d'un reproche qui traduit un jugement négatif envers ses compatriotes français qui ne portent aucun intérêt au peuple étranger allant même jusqu'à la satire aux lignes 30-31. Montaigne décrit l'attitude des voyageurs qui sont imbus d'eux-même comme le montre la métaphore « de cette sotte manie » (ligne 23).Pour Montaigne voyager est un plaisir de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles coutumes, de nouveaux peuples qui nous apportent un enseignement.

Pour Rousseau « l'instruction qu'on retire des voyages se rapporte a l'objet qui les fait entreprendre » (lignes 1 et 2). La conception du voyage de l'auteur est purement éducative, si on voyage, c'est pour un but précis et c'est justement l'idéal de Rousseau que de voyager en ayant défini le champ précis du savoir que l'on veut développer : « l'instruction qui n'a pas un but déterminé n'est rien » (lignes 64 et 65).Dans cet esprit l'auteur joue avec l'expression « voir des peuples » (ligne 39) en modifiant le complément d'objet de l'expression populaire « voir du pays » (ligne 38). La dernière phrase du quatrième paragraphe « L'homme doit commencer par observer ses semblables, et puis il observe les choses s'il en a le temps » (lignes 41 à 43) montre que l'homme qui se contente de voir du pays n'est qu'un enfant.

Pour Rousseau voyager c'est donc s'instruire grâce a ses semblables étrangers. Ici le voyage apporte un enseignement.

Le bon sens populaire affirme que le voyage est toujours enrichissant. Néanmoins d'après Montaigne, les touristes ne prennent pas la peine d'écouter l'étranger, ils s'écoutent entre eux et encore, quand ils sont de même nationalité. Montaigne voit dans le voyage une sorte de loisir, quand il part en voyage il se laisse guider par le relief et où qu'il puisse arriver, il trouve toujours un enrichissement personnel même si celui-ci est le fait de ne pas avoir trouvé celui pourquoi il était arrivé jusqu'ici comme il le dit aux lignes 10 et 11 : « je ne regrettes pas ma peine : j'ai appris que ce qu'on disait n'y est pas ».

Rousseau voit les voyages d'une façon légèrement différente, si l'on voyage c'est dans le but de développer des connaissances sur un thème et pour un but précis. Et pour lui, l'instruction du voyage passe toujours pas l'observation de ses semblables et non par la visite du pays, voyager comme le fait Montaigne d'une certaine façon, c'est être vagabond, « voyager pour s'instruire est encore un objet trop vague » (ligne 64), cette dernière citation montre a quel point les deux auteurs peuvent être contrastés de par leur point de vue mais paradoxalement très proches.

Montaigne et Rousseau part sa conception du voyage très instructionnelle confirment le fait que le voyage forme la jeunesse, néanmoins celui-ci ne le fait pas réellement toujours d'un point de vue positif puisque Montaigne nous montre comment ses compatriotes peuvent êtres renfermés sur eux-même et donc il est certain qu'il leur sera très dur de tirer un véritable enrichissement de leur voyage ou encore pour Rousseau, les voyages sont l'occasion pour d'autres de s'enrichir en erreurs et de ne pas avoir voulu comprendre le véritable enseignement qui est de savoir comment éviter de faire ces erreurs. Du point de vue du voyage en lui-même

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