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E-Commerce Sécurité

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seur qui envoie ce bien, et toute la partie financière et quasi invisible car elle s’effectue de manière directe, entre le site internet et une banque ou entre un compte client et un compte fournisseur.

Pour cela, le vendeur à pour support un site internet sur lequel figure le plus d’informations possible en règle avec les mesures commerciales en général, la plupart du temps les produits en image, un prix, les informations sur le produit et sur les modalités de paiement. Il faut donc comprendre que le site internet d’une entreprise est aussi important que l’aspect physique qu’un client est amené à observer lorsqu’il entre dans un commerce. Effectivement, le site internet incarne l’image de l’entreprise, tout comme les modalités de paiement qu’une entreprise propose, ses services, ses offres commerciales. Il se pose alors une question fondamentale qui intervient dans cette question sur l’image de l’entreprise : qu’en est-il de la sécurité de ces sites internet ? Est-ce qu’un client cours autant de risque en réalisant un achat sur Internet, qu’en se rendant physiquement dans le commerce ?

Les entreprises se sont adaptées aux nouvelles technologies en tentant de les exploiter, pour en tirer profit, et adapter leurs méthodes de marketing, de vente, de paiement, au e-commerce. Est-ce que cette adaptation est une réussite ? Ou, existe-t-il encore des risques pour un client d’utiliser ces nouvelles technologies pour réaliser leurs achats ? Si oui, comment ces risques peuvent-ils être évités ?

Le problème est donc de comprendre si les entreprises sont parvenues à dématérialiser les flux transactionnels en garantissant aux clients un risque zéro, une facilité d’achat, et donc en préservant leur image, et la confiance que les clients leur ont attribué.

On notera ici que ce problème s’observe aussi bien en B2B, commerce interentreprises, qu’en B2C, commerce entre une entreprise et un ou plusieurs particuliers.

Nous nous sommes donc focalisés sur la problématique suivante : la dématérialisation des échanges commerciaux est-elle une réussite pour les entreprises actuelles ? En outre, le e-commerce représente-il des risques pour ses acteurs ? Comment les éviter ?

Pour comprendre, la maîtrise de ce transfert d'information, et le processus d’échanges électroniques entre les différents acteurs du e-commerce, et pour répondre à notre problématique, nous avons dans une première partie abordé et étudié le concept du commerce électronique, ses tendances actuelles, ses chiffres clés, et ses acteurs, dans une seconde partie, nous nous sommes focalisés sur les enjeux et méthodes de sécurisation des sites internet, et dons des moyens de paiements. Puis dans une dernière partie, nous avons évoqué une étude de cas pour mieux comprendre les tendances actuelles du e-commerce et ses dangers.

I. Comprendre le commerce électronique

1.1 Les tendances du e-commerce

1.1.1 Emergence et chiffres clés du commerce électronique

Depuis son ouverture au grand public, en 1990, Internet a connu de nombreux bouleversements pour se transformer peu à peu en un canal de distribution pour les entreprises qui ont compris rapidement l’intérêt que représentait cette nouvelle technologie. Cependant, il faut comprendre qu’à la base, internet été conçu d’abord à des fins militaires, puis universitaires, et donc que ce type de canal n’a jamais été conçu au premier abord pour permettre certains types d’échanges transactionnels. Malgré cela, le e-commerce s’est tout de même développé, avec des conséquences…

Certaines entreprises ont réussi à s’introduire et à s’adapter au e-commerce, on citera par exemple l’entreprise eBay, avec un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards de dollars en 2010. Mais cette réussite ne s’applique pas à toutes les entreprises. Le succès du e-commerce et son développement est en effet très inégal. Il varie en fonction des pays développés ou non, et en fonction des zones géographiques. En effet, contrairement aux Etats-Unis il existe de très fortes disparités au sein de l’Union Européenne, au niveau des comportements d’achats vis-à-vis du commerce électronique.

Par exemple : en Irlande : le commerce électronique représente 9,8% du chiffre d’affaires des entreprises en 2009, en Norvège : 8,5%, en Grande-Bretagne : 7%, mais cela ne dépasse pas les 1% pour des pays comme l’Italie, le Portugal, ou encore la Slovaquie.

D’ailleurs, au regard d’une observation sur le profil des acheteurs en lignes européens datant de 2009, 8% des Italiens ont effectué un achat en ligne durant l’année, contre 58% des Britanniques.

Ces disparités s’expliquent par une certaine hétérogénéité des pays européens, au niveau des langues parlées, des méthodes de paiements utilisées, des mœurs, du niveau de développement, des zones géographiques habitées, des modes d’usages, de la situation économiques des foyers, de l’environnement technologique, des infrastructures publiques, du taux d’équipement informatique, de l’environnement juridique et fiscal …

En France, on estime que sur 35 millions d’internautes, seuls 25,1 millions achètent en ligne, (Source : Médiamétrie 2010). De plus, en 2009, 83% des 25-34 ans ont effectué un achat en ligne, contre 59% des plus de 65 ans.

Malgré ces disparités, entre pays, et au sein d’un même pays, le e-commerce est en pleine expansion car on tendrait vers une homogénéisation de l’utilisation du commerce en ligne à long terme. D’ailleurs, au niveau des axes de développement du commerce électronique, non seulement, on assisterait à une démocratisation croissante des achats électroniques sur Internet, mais en plus, on assisterait à de nouvelles perspectives de développement telles que le commerce sur téléphone mobile : le m-commerce, le commerce électronique de proximité, la naissance des cybermarchés, le développement du « social commerce », le commerce sur les réseaux sociaux tels que Facebook, le développement du e-couponing, et l’arrivée probable des galeries marchandes en 3D.

Donc, le e-commerce est un canal de distribution que les entreprises ne vont cesser d’exploiter, un canal incontournable, pour s’adapter au contexte futur, d’où la maîtrise et la sécurisation de ce type de commerce, pour assurer et garantir au client le risque zéro, et permettre au e-commerce d’entrer dans les mœurs.

1.1.2 E-business et e-commerce

Pour comprendre le concept de e-commerce, il faut le différencier du e-business :

En effet, avec le développement d’Internet, toute sorte de services se sont développés, tels que le e-learning, les services financiers en ligne, le téléchargement, le paiement en ligne des impôts, l’achat de vidéo en ligne, les formalités administratives en ligne etc.

Ainsi, on pourra qualifier le e-business comme étant l’ensemble des activités économiques réalisées sur Internet.

Toutefois, le e-commerce n’est donc qu’une partie de cet ensemble d’activité, regroupant les activités de vente en ligne.

Nous distinguerons ici cinq typologies de e-commerce et du e-business en fonction des acteurs :

• Le commerce B2C, Business to Consumer : c’est la forme de commerce électronique qui a connu la plus forte expansion. Il s’agit de la vente d’une entreprise face à des particuliers.

• Le commerce B2B, Business to Business : il s’agit du commerce interentreprises.

•Le commerce G2C, Governement to Citizen : il s’agit de l’ensemble des solutions électroniques que développe un Etat, pour faciliter les démarches administratives des citoyens.

• Le commerce G2B, Government to Business : il s’agit des solutions électroniques mises en place par les structures publiques pour gérer les relations et les démarches des entreprises avec ces institutions.

• Le commerce C2C, Consumer to Consumer : il s’agit des petites annonces entre particuliers.

1.1.3 Les modèles d’affaires du commerce électronique

Les modèles transactionnels | Les modèles relationnels |

-Les sites marchands : Ces sites sont représentatifs d’une entreprise et permettent l’achat en ligne. On parlera de e-tailers : electronic retailers.-Les sites de vente directe : Ce sont des sites marchands crées, animés, et gérés directement par les industriels. Exemple : Dell, Ils proposent de la vente, mais aussi de la location.-Les sites de vente privée : Initialement crées pour le domaine du luxe, les sites de vente privée concernent maintenant tout type de produits, disponibles en quantité limité, et donc pour lesquels si le client veut se les procurer il devra s’inscrire notamment à des « clubs privés », et pourra bénéficier de produits et d’offres promotionnelles uniques. (techniques marketing.)Le leader des sites de vente privée, n’est autre que « Vente-privée entreprise » (10ème site de commerce électronique français en 2010). | -Les sites de courtage : Sites avec intermédiaires variés, appartenant au commerce traditionnel. Chaque intermédiaire est rémunéré selon sa commission. Ex de site

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