Fiche Pays Pologne

de interne et la poursuite des investissements publics grâce aux fonds européens.

• Les échanges commerciaux Franco-Polonais

Les échanges commerciaux entre la Pologne et la France ont été mutipliés par six depuis la fin des années 1980.

La Pologne est le 11ème client et 13ème fournisseur de la France. Elle est le 1er partenaire commercial français dans la zone PECO : 32% des exportations françaises et 26% des importations de la zone se font en Pologne. De plus le pays draine 2/3 des investissements français dans cette zone.

Les échanges commerciaux franco-polonais se sont accrus en 2008 : ils ont atteint 13,17 milliards €, soit +12,6% en un an par rapport à 2007. La dynamique de ces échanges s’est faite en faveur de la Pologne, si le solde commercial entre les deux pays reste positif pour la France, il est en diminution.

La France continue à garder une présence forte en 2008 : elle est devenue le 2ème client (derrière l’Allemagne) de la Pologne et reste son 5ème fournisseur (derrière l’Allemagne, la Russie, la Chine et l’Italie).

• Le commerce extérieur

Après une contraction de 20% de ses échanges en 2009, dont l’effet a été amorti par une dépréciation du zloty par rapport à l’euro, l’année 2010 marque une reprise des échanges, le déficit commercial tombant à 3,8% du PIB (7% du PIB en 2008), reprise qui se confirme en 2011. L’Union Européenne reste de loin le premier fournisseur de la Pologne (Allemagne 26,1%, Italie 6,6%, Pays-Bas 5,7%, 58,8% au total).

La France est le deuxième client de la Pologne (6,9%), presque à égalité avec l’Italie (6,8%), mais loin derrière l’Allemagne (26,1%) qui reste son premier client commercial.

La part des fournisseurs traditionnels de la Pologne commence petit à petit à s’éroder au profit de la Russie (10,5%) et de la Chine (9,5%) qui voient leurs parts de marché progresser (+ 2,2% cumulativement).

La Pologne est désormais le second partenaire économique et commercial européen de la Russie, notamment pour des enjeux énergétiques (exportations d’hydrocarbures vers la Pologne) et en raison de l’importance du marché russe pour les exportations agricoles.

• La présence française en Pologne

En 2009, malgré le ralentissement économique, le flux d'IDE est resté quasiment au même

niveau qu'en 2008 ressortant à 9,8 Md € contre 10,1 Md € en 2008. Le flux d'IDE entrants a

représenté 2,9% du PIB (contre 3% du PIB en 2008).

Pour 2010, la NBP évalue le flux d'IDE à un niveau identique qu'en 2009 (9,8 Md €, soit 2,8%

du PIB prévu en 2010). Certes, le flux d'IDE reste ces trois dernières années considérablement inférieur par rapport aux pics enregistrés en 2006 et 2007 (respectivement 15 et 17,2 Md€). Les perspectives sont toutefois bonnes, la Banque centrale prévoyant une hausse des IDE de près de 30% en 2011 avec une prévision du flux de l'ordre de 12,7 Md €, soit 3,4% du PIB prévu. Cette prévision est fondée sur l'hypothèse d'une amélioration de l'attractivité de la Pologne pour les investisseurs, d'une augmentation des réinvestissements par les opérateurs déjà présents en Pologne ainsi que d'une croissance des flux de capitaux internationaux. En 2009 d’après les chiffres du Service économique régional de l’Ambassade de France, la France est le 2ème investisseur en Pologne en terme de flux (près de 1 375 M €) derrière l'Allemagne avec un flux de 2 137 M €.

Au total, le stock des investissements étrangers directs s'élevait fin 2009 à 128,9 Md € (dont l'Union européenne représente environ 85,4%), d'après la Banque centrale NBP. Sur un an, le stock d'IDE a augmenté de 6,5%