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Financement Pme

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.................................................................................12 2.2.2. FAIBLE ACCES DES PME AU CAPITAL-RISQUE......................................................12 2.2.3. FAIBLE SATISFACTION DES BESOINS EN MICRO-CREDITS ......................................13 2.3. SOUS-EXPLOITATION DU MARCHE BOURSIER .................................................................14 2.4. APPUI MODERE AU FINANCEMENT DE LA PME...............................................................15 2.4.1. INSUFFISANCE DES GARANTIES ALLOUEES A LA PME ..........................................15 2.4.2. FAIBLE UTILISATION DES LIGNES DE CREDITS BILATERALES ................................16 2.4.3. RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DES INSTITUTIONS SPECIALISEES DANS LE FINANCEMENT DE LA PME ...................................................................................16 3. CONCLUSION....................................................................................................................17

Résumé Face à la nécessité d'améliorer la contribution des PME à la croissance économique, un ensemble de mesures visant l'assainissement de l'environnement des affaires et la modernisation du secteur financier a été adopté. Ces mesures visent à renforcer les capacités financières des PME et à dynamiser leur activité. Cette fiche présente les différents dispositifs mis en place au service de la PME et évalue leur performance sur la période 1996-2002. 1. Rappel du dispositif financier d’appui à la PME En plus des crédits bancaires et des crédits d'aide à l'auto-emploi largement répandus, des formules de financement direct et complémentaire telles que le crédit-bail, le capitalinvestissement, le micro-crédit et le marché boursier ont été mis à la disposition des entrepreneurs.

L'appui financier indirect des PME s'est concrétisé par la création et le déblocage de fonds de garanties à caractère général (FOGAM, PAIGAM, FOGAFAM, FOMAN…) et sectoriel (FODEP I et II, RENOVOTEL, FORTEX, Fonds de Garantie de la Bourse et Fonds de Garantie des Industries Culturelles). La mise en œuvre, dans le cadre du programme de mise à niveau, de lignes de crédits bilatérales (française, italienne, espagnole et portugaise) et la contribution financière de la Banque Islamique de Développement viennent alimenter les ressources nationales de financement et dynamiser leur déploiement en faveur du développement de la PME. 2. Principaux résultats Il ressort de l’analyse effectuée que le dispositif mis en place pour appuyer le financement de la PME a été peu performant sur la période 1996-2002. En effet, cette période a été caractérisée par : • la régression de la distribution des crédits à moyen terme dédiés aux PME (–22,1%) alors que le déploiement total des crédits bancaires à moyen terme a augmenté de 6,4% en moyenne annuelle. L'aggravation des créances en souffrance (17,8% en 2002), la difficulté d'accès et la cherté du coût des crédits pour les PME expliquent les contreperformances enregistrées. le repli de la distribution du Crédit Jeunes Promoteurs (-27,6%) et du Crédit Jeunes Entrepreneurs (-23,8%). De même, les investissements réalisés entre 2000 et 2002 dans le cadre du programme d’appui à l’auto-emploi ont baissé de 50,4%. la faible contribution du capital-risque au financement de la PME, malgré la dynamisation de l'activité réalisant, jusqu’à fin 2002, 60 participations pour un montant total d'environ 760 millions de dirhams. La prédominance d'une moyenne entreprise fragile et la rigidité des conditions d'éligibilité applicables font du capital-risque un dispositif peu utilisé comme moyen d'appui au développement de la PME.

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le développement du micro-crédit qui reste en deçà du potentiel et des attentes. Ceci est imputable à la prédominance des prêts inférieurs à 1500 dirhams, à la rigidité des conditions d’éligibilité et de remboursement et à l’importance des taux d’intérêt apparents. la faiblesse, à fin mai 2003, des taux d'utilisation des lignes de crédit bilatérales (française (35%), espagnole (12%), italienne (7%) et portugaise (0%)) malgré les conditions avantageuses qu'elles présentent. la sous-exploitation du marché boursier par les PME. L'effectif des PME cotées (7 unités) ne représente que 0,1% du total des PME nationales. Les contre-performances de la Bourse de Casablanca, sur la période 1998-2002, n'ont pas encouragé l'introduction des PME en Bourse en dépit de la création d'un nouveau compartiment dédié à la PME. l'insuffisante mobilisation des garanties de la CCG en faveur des PME. Les unités bénéficiaires ont représenté, entre 1998 et 2001, seulement 6,6% des PME nationales contre 30% des grandes entreprises desservies.

3. Conclusion Dans un contexte de concurrence accrue et en vue de promouvoir la PME composante principale du tissu économique national, l'amélioration du financement de la petite et moyenne entreprise s'impose. Les efforts entrepris par les pouvoirs publics, jusqu'à présent, ont permis de consolider l'environnement financier et général des entreprises. Ils ont, aussi, favorisé le renforcement des ressources financières bancaires dédiées à la PME grâce à la diversification des produits bancaires, au recours aux lignes de crédits bilatérales et à la mise en place de fonds de garanties. La mise en place du capital-risque, du crédit-bail, du marché boursier et du microcrédit a visé la satisfaction des besoins financiers des PME selon leur niveau de développement. Toutefois, l'évaluation de ces dispositifs financiers montre une difficulté d'accès des PME aux crédits à l'équipement et ce malgré l'augmentation de la part des crédits à moyen terme dans l'encours total des banques. La part des PME bénéficiaires du marché boursier, du capital-risque et du crédit-bail reste faible et la satisfaction des micro-entreprises en matière de financement est insuffisante. Face à cette situation et pour favoriser la mise à niveau et améliorer la compétitivité des PME soumises aux exigences du libre échange, des efforts complémentaires visant la promotion des fonds privés au service de la PME méritent d'être mis en œuvre. Ces efforts devraient converger vers l'appui au financement des PME, la mobilisation des fonds bancaires, la dynamisation du capital-risque et la consolidation voire la révision du rôle des institutions de micro-crédit.

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Introduction L'amélioration de la croissance de l'économie du Maroc s'est appuyée, ces dernières années, essentiellement sur la dynamisation de l'investissement des entreprises notamment les PME. Les efforts déployés, dans ce cadre, visent la mise à niveau et le développement des PME afin de les accommoder aux exigences internationales. Au Maroc, la PME représente plus de 95% des entreprises, occupe 50% des salariés, réalise 31% des exportations, 51% des investissements nationaux et 40% de la production1. Sa participation au PIB se limite à environ 20% contre 60% dans certains pays. Les difficultés d'accès de la PME aux sources de financement figurent parmi les entraves de développement de la PME. Dans ce cadre, la présente étude, portant sur la période 1996-2002, tente de dresser un diagnostic du financement de la PME au Maroc en évaluant les performances des systèmes de financement mis en place au service de ce genre d'entreprises et en identifiant les entraves à son développement. Pour se faire, l'étude rappelle, dans un premier temps, les efforts menés par les pouvoirs publics pour adapter l'environnement financier des entreprises aux nouvelles exigences mondiales. Elle analyse, dans un seconds temps, l'importance de la participation du système bancaire au financement des PME et évalue l'efficience de certains dispositifs financiers mis en place pour soutenir les fonds propres des PME. 1. Adaptation de l'environnement financier de l'entreprise Outre l'amélioration de l'environnement général des entreprises, les entreprises ont bénéficié du renforcement du dispositif financier national à travers la modernisation du secteur financier, la mise en place d'un ensemble de dispositifs financiers et l'apport d'une assistance technique au secteur bancaire afin d'améliorer l'investissement au niveau des PME. 1.1. Amélioration de l'environnement général des entreprises Les efforts menés dans ce cadre, pendant la décennie 90, ont porté sur : • • la stabilité du cadre macro-économique contribuant à la réduction du risque d'investissement. l'amélioration de l'environnement juridique des affaires : la révision de la Loi sur la Société Anonyme, l’adoption du Code du commerce, la promulgation de la Loi sur la concurrence et la liberté des prix, de la Loi sur les juridictions commerciales et de la Loi sur les groupements d'intérêts économiques, la création des tribunaux de commerce et des centres régionaux d’investissement, la promulgation de la Charte de la PME et l'adoption du Code du Travail. le développement des infrastructures qui bénéficie de l'appui financier du Fonds Hassan II

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