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Forces Et Faiblesses Capitalisme

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ir de manières très différentes, étant donné que cette généralisation a su faire du capitalisme un facteur de progrès mais également un facteur d'inégalités. Le capitalisme apparaît alors comme ambivalent.

Tout d'abord, il faut voir la généralisation du capitalisme comme un élément qui fut à l'origine de nombreux progrès Dans un premier temps l'avènement du capitalisme a su être bénéfique à la révolution industrielle, ce qui est déjà le fruit de progrès considérables au XIXème siècle avec de nombreuses innovations ou bien encore l'apparition de nouvelles branches industrielles. De plus le passage au capitalisme industriel fut favorable au développement économique. On entend par là, une libération au niveau de l'organisation de la société. Car on a pu constater une certaine «libération de la main d'œuvre» au XIXème siècle. Ce modèle a pu permettre cette «libération de la main d'œuvre» car en effet on a pu constater une hausse du facteur capital qui a donc influé sur la productivité. C'est alors que le facteur travail est devenu moins important et donc ce phénomène a pu permettre cette libération notamment envers les enfants et des vieillards, qui avant cela était forcé de travailler. Ainsi en complémentarité avec cette libération on voit apparaître de nouvelles lois telles que la loi Ferry en 1882 qui assure un enseignement pour une partie des enfants, il y eut également l'apparition de lois limitant le travail des enfants. Puis on a pu également constater une ébauche par rapport aux droits de retraite en Allemagne en 1890 ou bien par exemple en France en 1910. On peut donc voir une vraie révolution au niveau de la société. Ainsi de cette libération, une certaine amélioration du bien être peut en découler, chacun trouve sa place, et donc de cette amélioration de vie va très vie en dépendre le développement économique. Car le capitalisme a su permettre un hausse de la demande et donc par la même occasion une hausse des innovations de produits. Puis le facteur indispensable, étant le capital, celui-ci a su permettre un hausse des innovations de procédés. Ainsi cette généralisation du capitalisme ne peut qu'être bénéfique pour la croissance.

C'est pourquoi dans la vision de Schumpeter, le capitalisme possède une force qu'il décrit par le processus de «destruction créatrice». Par ce terme Schumpeter désigne le processus de disparition de secteurs d'activité conjointement à la création de nouvelles activités économiques. Ainsi dans les économies capitalistes, toute innovation technologique importante entraîne un processus de destruction créatrice. L’innovation portée par les entrepreneurs est la force motrice de la croissance économique sur le long terme, même si cela implique localement une destruction de valeur (ou «ouragan perpétuel» selon Schumpeter) pour les entreprises établies. C'est en ce point que le capitalisme est un facteur de progrès et donc de croissance pour Schumpeter.

Cependant la généralisation du capitalisme est également corolaire à l'individualisation de l'homme. L ’individus est désormais un individus en tant que tel, comme par exemple pour l'enfant, comme le décrit Françoise Dolto, il devient un sujet à part entière. Alors l'individu peut s'épanouir en temps qu'atome. Et ainsi le capitalisme a permit le développement d'une sphère non plus collective, mais individuelle, c'est à dire un processus d'individualisation.

Enfin, on peut donc voir que cette généralisation du capitalisme reste un facteur de progrès qui a pu, dès sa mise en place, permettre un développement considérable.

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Cependant, il faut tout de même relativiser cette généralisation, car comme nous avons pu le dire, celle-ci est ambivalente. Ainsi le capitalisme se voit également comme facteur d'inégalités.

En effet, le capitalisme serait donc à la base du développement d'inégalités nationales mais également internationales. Fernand Braudel exprime bien que le capitalisme est source d'inégalités. Tout d'abord, selon Braudel le capitalisme est international, il est donc l'expression de la domination d'un pays ou de groupe de pays sur d'autres. Ainsi il emploie le terme d'économie-monde pour illustrer cette réalité. C'est pourquoi corolairement à la mondialisation et à cette domination de pays, des inégalités apparaissent, et l'on voit apparaître une certaine dépendance économique de certains pays.

De plus cette dépendance peut s'avérer plus ancienne, car en effet le capitalisme industriel et triomphant du XIXème siècle développe le colonialisme, mut par la recherche de nouveaux débouchés. L'impérialisme est donc inévitablement la conséquence du capitalisme selon Rosa Luxemburg Ainsi ce phénomène va devenir un poids pour les colonies. Car un clivage de plus en plus intense va se creuser entre les colonies et les métropoles, celles-ci exerçant une économie de captation. De plus les colonies se retrouve en situation de faiblesse, car ne pouvant pas réaliser leurs «décollage industrielle», étant donné qu'il y a une trop forte présence des métropoles. Pour Immanuel Wallerstein, le capitalisme est également facteur d’inégalité, pour lui ce modèle se fonde dans cet espace géographique (économie-monde) inégalitaire et le commerce inéquitable qui lie ses différentes composantes. C'est pourquoi dans ce sens le capitalisme à un effet pervers sur les colonies et la théorie du «pillage coloniale» (qui lui voyait dans la colonisation l'origine des capitaux nécessaires à l'essor du capitalisme) que Marx évoqua, est donc fortement contestée. Cependant, d'autres inégalités apparaissent au niveau national. Il est vrai que le capitalisme est sorti vainqueur de sa confrontation avec le socialisme soviétique Certains ont pu parler de la fin de l’histoire (Fukuyama) en ce sens qu’il n’y aurait plus d’alternative au capitalisme. Mais ce système économique est confronté à des défis redoutables : la mondialisation pose le problème d’une gouvernance mondiale pour faire face aux inégalités de développement et aux problèmes écologiques. Comme le souligne Armatya Sen, le choix de l’économie de marché est compatible avec une grande diversité de mode d’organisation sociale. Chaque pays peut choisir comment il entend répartir les richesses produites et organiser la cohésion sociale. Ainsi le capitalisme se trouve très inégalitaire.

De plus le capitalisme est fondé sur la propriété privée de production, il conduit alors à une séparation entre ceux qui les possèdent et ceux qui ne disposent de rien, seulement leur travail. Ainsi l’expression de cette séparation est le salariat qui suppose d’après Marx, l’exploitation des travailleurs. Pour Marx le capitalisme doit obligatoirement mener à la paupérisation de la classe ouvrière. Cette paupérisation est due à l’exploitation à outrance et à la création d’une armée industrielle de réserve, composée de chômeurs qui permettent d’assurer la flexibilité de la production. En raison de la paupérisation de la population salariée, les débouchés sont faibles. Donc cette situation entraine une tendance à la surproduction surtout visible lors des crises, ce qui paupérisent encore plus les ouvriers. Cela montre bien que le capitalisme est encore une fois inégalitaire.

De plus, Marx distingue plusieurs classes sociales, mais toutes ces classes n’ont pas le même rôle historique. Pour lui seule l’opposition entre les bourgeois et les prolétaires suffit à rendre compte de la logique du système capitalisme. En effet le capitalisme mène à une certaine bipolarisation sociale et à l’effacement progressif des autres classes. C’est à dire que la plupart des individus devraient se prolétariser tandis qu’une minorité d’individus devraient s’enrichir et intégrer la bourgeoisie. On a alors une inégalité sociale qui se forme avec cette généralisation du capitalisme.

C’est ainsi qu’on peut constater que malgré les facteurs de progrès que la généralisation du capitalisme peut engendrer, celle-ci est également facteurs d’inégalités qui furent des remises en questions de ce modèle.

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Effectivement le capitalisme est ambivalent, mais de cette ambivalence le capitalisme en a tiré une force. Ainsi le capitalisme a su remporter une victoire historique, il est apparut triomphant face aux autres modèles.

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En effet, le capitalisme apparaît alors comme système triomphant de part sa grande adaptabilité et de sa pérennité. Il est vrai que le capitalisme a su s’adapter afin d’être un modèle victorieux.

Dans un premier temps on peut parler de pérennité du capitalisme du fait que celui-ci a déjoué les prédictions auxquelles on l’avait exposé. Car en effet de nombreux économistes ont prédis de nombreuses choses à propos du capitalisme. Par exemple pour Marx, la disparition du capitalisme était inéluctable en raisons des contradictions économiques et sociales qui le minent (engendre une dynamique qui produit des effets contraires à ses principes comme la libre concurrence et la propriété privée). Ou encore pour Schumpeter, le capitalisme va s’autodétruire. La cause n’est pas économique mais sociale : elle tient

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