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La Crise De La Grèce

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al un taux plus élevé pour l'emprunteur et un rendement plus important pour le prêteur afin de compenser le risque de non remboursement.

Par ailleurs, le risque de non remboursement était limité par la garantie hypothécaire prise sur le logement de l'emprunteur : si l’emprunteur ne pouvait plus faire face aux échéances de remboursement de son crédit immobilier, le prêteur se remboursait sur la revente du logement. En 2006, les crédits subprimes représentaient 24% des nouveaux crédits immobiliers octroyés aux Etats-Unis. Or, les conditions d'octroi de ces crédits faisaient peser un risque de solvabilité sur des ménages à faible revenu. De fait, en 2007, près de trois millions de foyers américains étaient en situation de défaut de paiement. Sans oublier la hausse du taux directeur et du fait une augmentation du taux variant de ce type de d’emprunt, en conséquence les banques sont devenues dans un état de surplus des hypothèques et un manque de liquidité du fait d’une conjoncture de baisse de la demande sur l’immobilier.

On peut résumer cette conjoncture par le schéma suivant :

C'est du petit marché des subprimes, du nom de ces crédits hypothécaires américains risqués, que tout est parti. Parce que des banquiers ont octroyé des crédits immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d'emprunt sur la valeur de la maison achetée. Tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais lorsque l'immobilier a commencé à se replier aux Etats-Unis en 2007, l'effet pervers de cette mécanique s'est enclenché. Les ménages n'ont plus été capables de rembourser leurs emprunts, et les établissements de crédit qui les avait accordés se sont effondrés. La crise s'est ensuite diffusée à tout le système financier par le canal de la titrisation, cette technique née dans les années 1970 consistant à transformer des prêts bancaires en obligations achetées par les investisseurs du monde entier.

En conséquence cette crise s’est propagée dans les systèmes financiers et les bourses du monde, donnant à celle-ci une réflexion international, qui a touché les plus grandes puissances économiques mondiales.

« La crise financière qui a éclaté à l’été 2007 est saisissante par son ampleur, par la rapidité de sa contagion à la sphère financière mondiale, mais aussi par sa durée, puisqu’un an plus tard, elle continue de produire ses effets. Ces facteurs en font l’une des crises les plus impressionnantes et, sans doute, sans équivalent dans l'histoire financière récente. »(1)

Le monde compte à son actif plusieurs crises, qu’elles soient à caractère économique ou financier, leur impact sur la société a toujours retentie de manière non négligeable.

Quelques dates marquantes telles que la crise de 1929 encore appelé Jeudi noir issu du krach boursier ; une crise qui a semé le chao et qui plongea les États Unis et l’économie mondiale dans la tourmente. Celle de 1973 appelé crise du choc pétrolier né d’un embargo des pays arabes sur les livraisons de pétrole contre les Etats qui soutenaient Israël, ainsi ; la crise mondiale économique et financière de 2008.

L’extension de la dernière crise mondiale à donné lieu à des événements tragiques pour certains pays, spécialement ceux de la zone euro, l’Irlande étais le premier pays qui a subis les conséquences négatives de cet état critique qui a touché l’économie mondiale, et juste après on commence à constater la détérioration des “indices de richesses “ des autres pays notamment le Portugal, l’Espagne et la Grèce.

(1): d’après le rapport de René Ricol chargé par l’Etat de France pour la réalisation d’un rapport sur la crise financière de 2008

La Grèce comme étant un pays adhéré à l’union européenne en 2001 n’a pas parvenue à préserver son économie des impacts de la crise de 2008, et depuis le 3 septembre 2009 elle a vécu cette situation par la déclaration du premier ministre Costas Caramanlis qui a fait appelle à des élections anticipés ; ensuite en 21 octobre le ministère de finance déclare gros l’incapacité de son pays de garder le taux de déficit à 3.7% et elle annonce le chiffre 12.5% , et 13.7% le 22 avril de l’année 2010.

Cette crise n’a pas eu un impact négatif non seulement sur le plan national mais aussi sur le plan régional à savoir la zone euro qui s’est mobilisée afin de secourir la Grèce et essayer de minimiser les pertes de ce pays, face à ce triédrique drame la situation s’est commencée à de venir de plus en plus complexe, la Grèce a mis en place un plan efficace d’ajustement budgétaire, mais par conséquent il a déclenché le refus du people se qui a amené à des grèves, des manifestations et des actes triédrique.

Dans le cadre d’une recherche au préalable, on va présenter dans ce document un bilan général sur la situation de la Grèce, les causes et effets de la crise sur le plan interne et externe ainsi on va traiter les différentes prévisions des experts sur la situation dans le futur de ce pays.

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Situation économique de la Grèce avant crise

HISTOIRE RéCENTE

Après la dictature, la Grèce connaît une forte croissance économique, et des niveaux de vie jamais atteints auparavant, notamment grâce à la hausse du tourisme étranger en Grèce. Elle adhère à l'Union européenne en 1981, adopte la monnaie européenne en 2001. Le pays, qui est à l'origine des jeux olympiques, accueille la compétition en 2004 à Athènes. À partir de 2007, le pays est touchée par la crise économique mondiale venue des États-Unis, et en 2009, elle connaît une grave crise budgétaire, et est forcée de demander l'aide de l'Union européenne. Dès lors, la Grèce fait vaciller la stabilité de l'euro dans toute l'Europe. Cependant, les raisons de la crise grecque sont bien plus profondes qu'une crise conjoncturelle : comptes publics truqués et dépenses publiques non contrôlées.

POLITIQUE

* Pouvoir central

La Grèce est une république parlementaire depuis la constitution de 1975. Cette dernière garantit de façon détaillée les libertés civiles. Cependant le poids de l'Église orthodoxe y est resté très important : il n'y pas de séparation entre l'Église et l'État en Grèce (ainsi l'article 3 de la constitution règle les rapports entre les deux autorités).

Le pouvoir exécutif est assuré par le président de la république, élu par le parlement à la majorité des 2/3, et un premier ministre issu de la majorité parlementaire.

Aujourd'hui, le président a un rôle purement représentatif et il n'a aucun pouvoir politique.

L’organe du pouvoir législatif est un parlement à chambre unique, la Vouli ton Ellinon (Chambre des Grecs). L'Áreios Págos (Aréopage) est le nom porté par la Cour de cassation.

Une Cour suprême spéciale est composée du président et de quatre membres de la Cour de cassation, du président et de quatre membres du Conseil d'État, ainsi que du président de la Cour des comptes, assistés dans certains cas de deux professeurs de droit.

La politique étrangère de la Grèce est conduite par le gouvernement et le président n'a constitutionnellement aucun pouvoir.

Le 18 février 1952, la Grèce entre dans l’OTAN, en même temps que la Turquie, mais retire ses forces de la structure militaire intégrée le 14 août 1974 en protestation contre l'invasion turque au nord de Chypre. Puis elle réintègre l'OTAN en 1980. En 1981, la Grèce intègre la Communauté économique européenne.

* Échelon local

La première organisation administrative de la Grèce fut l'œuvre de Ioánnis Kapodístrias entre 1828 et 1831 puis des ministres bavarois du roi Othon Ier (début des années 1830). Furent alors mis en place une dizaine de nomes (νομός) et 750 dèmes (δήμος). La croissance du pays et l'explosion de sa capitale obligea à en multiplier le nombre. Dans les années 1970, la Grèce était divisée en 52 nomes, 152 éparchies et 6 130 dèmes et communautés (Κοινότητες kinótites). Une réforme dite Kapodístrias modifia cette structure à partir de 1985 pour permettre à la Grèce de se conformer à la charte européenne de l'autonomie locale (1997 : 13 régions ou périphéries (περιφέρεια), 52 nomes, 152 éparchies, 900 dèmes et 134 kinótites).

En 2009, un nouveau programme de réforme de l'administration locale est lancé. D'abord appelé Kapodístrias II, il finit par prendre le nom d'un des architectes du Parthénon (Kallikrátis). Il aboutit en octobre 2010 à une réduction radicale du nombre de subdivisions et d'élus de celles-ci. Un des objectifs principaux est de faire des économies budgétaires et de diminuer la bureaucratie locale.

L'échelon des périphéries est conservé tandis que les nomes et leurs subdivisions s'y dissolvent. Les élus des nomes (qui étaient un peu moins de 1 500)

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